Edito
Was Bilder alles verraten und wie sie heilen
Zentrales Thema von „Health Bells – Meng Gesondheet an ech“ ist in dieser Ausagbe die bildgebende Diagnostik. Das Thema ist für HRS aktueller denn je: auf Cloche d’Or steht ein neues unter anderem dieser Spezialität gewidmetes Zentrum bereit.
Die bildgebende Diagnostik spielt eine zentrale Rolle in der modernen Medizin. Sie ermöglicht präzise Sichtweise auf innere Strukturen und Erkrankungen, ohne invasive Eingriffe. Röntgen, CT, MRT und Ultraschall helfen bei frühzeitiger Diagnose, Verlaufskontrolle und Therapiebegleitung. Dadurch steigen Heilungschancen, Patientensicherheit und Behandlungserfolg. Die kontinuierliche Weiterentwicklung der Technologien verbessert die Diagnostik erheblich. Sie ist unverzichtbar für eine effektive und schonende Patientenversorgung.
Experten aus den verschiedensten Sparten der „imagerie“ erklären, wie in Luxemburg Patienten betreut werden. Abgerundet wird die Ausgabe wie immer durch Beiträge über medizinische Innovation, Tipps in Sachen Ernährung und interressante News in Sachen Gesundheit.
Wir wünschen Ihnen eine gute und informative Lektüre.
Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.
Des images qui parlent et aident à guérir
Dans ce numéro de « Health Bells – Meng Gesondheet an ech » on parle surtout d’imagerie médicale. Ce sujet est plus actuel que jamais pour les HRS : à Cloche d’Or, un nouveau centre dédié notamment à cette spécialité est en place.
L’imagerie médicale joue un rôle crucial en médecine moderne. Elle permet une visualisation précise des structures internes et des maladies, sans interventions invasives. La radiographie, le scanner, l’IRM et l’échographie aident au diagnostic précoce, au suivi de l’évolution et à l’accompagnement thérapeutique. Cela augmente les chances de guérison, la sécurité des patients et le succès du traitement. La progression continue des technologies améliore considérablement la précision des diagnostics. Elle est indispensable pour une prise en charge efficace et douce des patients.
Des experts de divers domaines de l’imagerie expliquent comment la prise en charge des patients est assurée au Luxembourg. La publication est complétée, comme toujours, par des articles sur l’innovation médicale, des conseils en matière de nutrition et des actualités intéressantes sur la santé.
Nous vous souhaitons une bonne lecture.
Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué santé services S.A.
100% News – Actualités : Le saviez-vous ?
Participez au Broschtkriibslaf : 04 octobre 2025
Enfilez vos baskets et participez au Broschtkriibslaf, une course / marche solidaire organisée par Europa Donna Luxembourg dans le cadre de la sensibilisation au cancer du sein. Cet événement convivial est l’occasion d’affirmer ensemble notre engagement pour la prévention, le soutien aux patientes et la promotion de la santé pour toutes et tous. Rejoignez la vague rose de solidarité et de soutien !
L’INC s’installe dans de nouveaux locaux à Strassen
L’Institut National du Cancer a emménagé dans de nouveaux bureaux, situés au 153-155 C, rue du Kiem à Strassen. Ce déménagement marque une nouvelle étape dans le développement de l’INC, avec un espace de travail plus adapté pour renforcer ses missions d’information, de coordination et de collaboration au service de ses partenaires.
HRS – Un mois d’octobre riche en événements pour le grand public
Aux Hôpitaux Robert Schuman, le mois d’octobre s’annonce particulièrement dynamique avec une série d’événements grand public autour de la santé et du bien-être. Découvrez un calendrier non exhaustif et notez dès maintenant les dates qui vous intéressent.
Point commun à toutes ces rencontres : des stands interactifs, des conseils personnalisés, des lieux d’échanges et une ambiance chaleureuse.
6 – 8 octobre – Octobre Rose
À l’occasion de la campagne nationale et internationale de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, les HRS proposeront des stands d’information, des ateliers de prévention, des rencontres avec les équipes médicales et paramédicales, ainsi que des animations thématiques.
7 – 8 octobre – Healthcare Week Luxembourg – Luxexpo The Box
Participation des HRS à la 3ᵉ édition de cet événement rassemblant acteurs de la santé, du monde social et de l’innovation médicale.
10 octobre – Journée mondiale de la santé mentale 2025 – Mieux comprendre pour mieux prévenir
Découvrez le Village de la santé mentale avec des parcours adaptés aux adolescents et aux adultes : Au programme : stands interactifs, ateliers de prévention, conseils pour mieux comprendre, prévenir et prendre soin de sa santé mentale
12 octobre – Journée mondiale du don d’organes
Participation d’une équipe de 100 collaborateurs des Hôpitaux Robert Schuman à l’Indoor Cycling Marathon organisé par Luxembourg Transplant.
13 – 19 octobre – Semaine de l’allaitement maternel
Accompagnement et informations pratiques pour mieux accompagner les mamans et futures mamans.
16 octobre Journée mondiale de la vue – Au-delà des barrières : sport & malvoyance
Village découverte avec ateliers de démonstration et stands d’information suivi d’une conférence et exposition autour de l’inclusion par le sport pour les malvoyants.
30 octobre | Journée mondiale de l’AVC
Informations, dépistages et conseils pour mieux reconnaître les signes et agir rapidement.
Plus d’informations (horaires, lieux exacts, programme complet) rendez-vous sur : www.hopitauxschuman.lu , rubrique Événements.
GRIFFIN à pris son envol
Une avancée majeure pour la logistique médicale au Luxembourg : le 10 juillet, le drone du projet GRIFFIN a effectué avec succès son tout premier vol officiel, transportant un échantillon de sang par les airs, des Hôpitaux Robert Schuman (Kirchberg) jusqu’aux Laboratoires Réunis à Junglinster. Ce vol inaugural s’est déroulé en présence de plusieurs personnalités de haut rang, dont la ministre de la Mobilité Yuriko Backes, la ministre de la Santé Martine Deprez et le ministre de l’Économie Lex Delles. Le consortium du projet GRIFFIN réunit quatre partenaires : Laboratoires Réunis, Luxembourg Air Services, POST Luxembourg et Santé Services.
Indoor Cycling Marathon
Pour ses 16 ans, la Journée Mondiale du Don d’Organes revient le 12 octobre 2025 à la LUXEXPO THE BOX avec un défi de taille : réunir 1300 participants!
Pendant plusieurs heures, venez pédaler pour une cause noble qui sauve des vies.
Une journée unique entre sessions rythmées par des coachs passionnés mêlant efforts sportifs, solidarité et témoignages bouleversants, c’est l’occasion de soutenir les patients en attente et de promouvoir le don d’organes.
Inscriptions ouvertes! Rejoignez ce mouvement solidaire sur www.luxtransplant.lu . Ensemble, faisons de cette édition un record historique !
Journée spéciale Santé / Soins / Social – Moovijob Week Luxembourg
Participez à la Journée spéciale Santé / Soins / Social de la Moovijob Week Luxembourg, le lundi 17 novembre 2025 à l’ECCL !
Cet évènement constitue une opportunité unique de rencontrer en face-à-face les principaux recruteurs du secteur au Grand-Duché : hôpitaux, centres médico-sociaux, services de garde, laboratoires, pharmacies, établissements d’aide et de soins, ou encore réseaux de soins à domicile.
Que vous soyez médecin, infirmier, aide-soignant, pharmacien, diététicien, éducateur, aide socio-familial, psychologue, ou en cours de formation vers ces métiers, cette journée vous permettra de découvrir les nombreuses opportunités d’emploi ou de stage dans un secteur essentiel et en constante évolution.
Ne manquez pas ce rendez-vous incontournable des professionnels de la santé, des soins et du social au Luxembourg.
Dossier thématique – Radiologie
L’imagerie médicale aux Hôpitaux Robert Schuman (HRS)
Quand la technologie voit l’invisible
Un entretien avec le docteur Mélanie Girard, médecin référent en radiologie
PAR JEAN-PAUL SCHNEIDER
L’imagerie médicale occupe aujourd’hui une place centrale dans le diagnostic, le suivi et le traitement des patients en milieu hospitalier. Grâce à des technologies toujours plus performantes, elle permet aux professionnels de santé d’accéder à une visualisation précise et non invasive de l’intérieur du corps humain. Au-delà de son rôle diagnostic, l’imagerie est devenue un outil incontournable pour la planification chirurgicale, la détection précoce de nombreuses pathologies et l’évaluation de l’efficacité des thérapies. Dans un contexte hospitalier marqué par une demande croissante en examens et une évolution rapide des innovations technologiques, Health Bells a parlé avec le docteur Mélanie Girard, médecin référent en radiologie.
Dr Mélanie Girard, quelle est l’importance de l’imagerie médicale en milieu hospitalier ?
Elle est essentielle et centrale, parce qu’on traite d’une part les patients externes, d’autre part les patients consultants et puis les patients qui sont hospitalisés. L’imagerie est un point d’entrée dans l’hôpital. On distingue une prise en charge des patients qui est diagnostique à la phase initiale, qui va être diagnostique dans le suivi et puis une prise en charge interventionnelle et thérapeutique qu’on peut proposer aux patients. L’imagerie médicale est vraiment un service qui est central avec des flux de patients très différents. Elle est à la convergence de beaucoup de spécialités.
DES PLATEAUX TECHNIQUES COMPLETS SUR LES TROIS SITES
Quelles sont les principales modalités d’imagerie médicale que vous utilisez aux HRS (IRM, scanner, échographie etc.) ?
Aux HRS, on a la chance de pouvoir travailler sur des plateaux techniques complets sur les deux sites actuels et le futur site à la Cloche d’Or, c’est-à dire qu’on peut proposer toutes les techniques actuelles d’imagerie, à savoir la radiographie, l’échographie, le scanner et l’IRM, dont on a deux machines à l’Hôpital Kirchberg et une machine d’IRM à la ZithaKlinik. Pareil pour les scanners. On a également un plateau de médecine nucléaire avec la scintigraphie et le PET scanner. On a toutes les techniques d’imagerie qui vont permettre le diagnostic et on pratique aussi la radiologie interventionnelle.
Comment choisissez-vous la technique d’imagerie la plus appropriée pour un patient ?
Ceci est souvent une question de responsabilité médicale. D’une part, le choix dépend de la question qui est posée, de la pathologie du patient, soit connue, soit celle qu’on recherche, et de quelle information on a besoin. On décide de la technique à utiliser en fonction de ce qu’on veut définir ou caractériser pour pouvoir donner une réponse pertinente. Il y a aussi des facteurs qui sont liés à chaque patient. Si un patient est allergique ou ne peut pas avoir d’IRM parce qu’il a du matériel métallique dans son corps, on propose une autre technique d’imagerie. Le but est de toujours être le plus pertinent et d’apporter le meilleur service médical, c’est-à-dire de pouvoir répondre au mieux à la question ou au(x) problème(s) du patient.
L’INTELLIGENCE ARTIFICELLE FAIT SON APPARITION EN IMAGERIE MÉDICALE
Quelles sont les avancées technologiques récentes qui ont le plus transformé votre pratique ?
La radiologie est un domaine qui est en mutation perpétuelle, parce qu’elle est liée beaucoup à la technique et à la technologie. Sur les dernières années, l’intelligence artificielle (IA) est intervenue dans nos pratiques quotidiennes. On utilise quotidiennement des logiciels d’IA, ce qui nous permet de gagner du temps sur certaines tâches pour pouvoir nous consacrer plus sur d’autres tâches. L’IA reste donc un outil pour nous aider à accélérer nos rythmes de travail en les facilitant. En médecine nucléaire, on a les différents radiotraceurs utilisés qui sont de plus en plus spécifiques selon le type de tumeur ou le type de pathologie.
En IRM, il y a toujours des avancées sur les séquences, c’est-à-dire sur ce qui va nous permettre de caractériser les lésions. Les dernières années, on a gagné beaucoup de temps par examen, par séquence parce que les examens se font plus rapidement, et cela a forcément un impact sur nos rythmes de travail de façon proportionnelle.
Quelle est la place de l’IA dans l’analyse des images ? Pensez-vous qu’elle remplacera ou assistera le radiologue ?
L’IA est une évolution qu’on a vu apparaître il y a quelques années déjà, qui se développe et qu’on utilise également aux HRS. Il y a différentes sociétés qui proposent diverses solutions d’IA pour une aide au diagnostic ou une aide en radiologie interventionnelle. Pour l’instant, il s’agit plutôt d’une fonction d’assistant. On a bien des logiciels pour détecter des fractures ou pour le dépistage du cancer du sein et le cancer du poumon, mais ce ne sont que des aides qui demandent encore toujours la validation médicale. L’IA permet certes de voir des cancers à un stade potentiellement précoce, et en plus ces logiciels vont chercher aussi les antériorités et permettent de nous aider dans la comparaison d’un examen par rapport à l’autre avec des calculs de mesure automatiques qui font gagner du temps. Donc, l’IA est une excellente assistante, mais il reste toujours le côté critique du résultat, c’est-à-dire la validation. Puis, en dernier lieu, il reste bien forcément toujours encore une part d’expérience et de discernement qui pour l’instant ne sait pas remplacer le radiologue par l’IA.
Quels sont les principaux défis en matière de gestion des examens et des délais ?
La gestion des examens est un challenge quasi quotidien, parce qu’on a divers flux de patients avec des degrés d’urgence différents qu’on doit intégrer dans nos pratiques médicales et paramédicales. En ce qui concerne les délais, on a des indicateurs en permanence par notre direction sur les différents examens et l’observation des délais, et ensuite c’est à nous de voir avec l’équipe et d’essayer d’adapter les horaires, mais je vous dis que ce n’est pas évident, c’est un exercice permanent, et chaque médecin qui va nous demander service, voit la demande qu’il nous adresse, mais qui vient s’intégrer dans tous les cosystèmes médicaux.
LE CÔTÉ DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE DE L’IMAGERIE
Pouvez-vous donner un exemple où l’imagerie médicale a eu un impact déterminant sur un diagnostic ?
Dans un grand nombre de cas, l’imagerie permet de faire le diagnostic ou sinon, elle est une vraie aide au diagnostic. Cela peut aller d’un dépistage sans symptômes qui permet une prise en charge rapide, ce qui impacte positivement la convalescence du patient. Les IRMs permettent d’établir un bilan lésionnel précis et de guider le chirurgien. À côté du dépistage, l’imagerie médicale permet aussi de rassurer le patient qui a des symptômes, mais pour lequel il n’y a pas de lésion grave et d’éliminer déjà d’autres diagnostics et d’avancer dans la prise en charge.
La radiologie interventionnelle peut proposer des infiltrations pour un traitement de symptômes afin de soulager par exemple le rachis lombaire ou une sciatalgie. Donc, l’imagerie médicale peut apporter sa contribution à la fois au niveau diagnostique et thérapeutique.
Quelles précautions prenez-vous pour minimiser l’exposition aux rayonnements ?
L’exposition aux rayonnements est très codifiée et surveillée par des règlements nationaux et internationaux. Le scanner et les appareils de radiographie sont installés dans des salles plombées. Pour les patients, on limite l’exposition aux radiations en déterminant déjà la bonne technique et en ne multipliant pas les examens qui seraient inutiles ou mal adaptés. Toutes les machines de scanner ou de radiographie modernes sont dotées d’un module pour adapter la dose en fonction de la corpulence du patient et de son âge. On est très vigilant, tous les examens avec les doses respectives pour chaque patient sont enregistrés dans son dossier.
La radioprotection s’applique également au personnel. Dans les salles, où il y a une exposition aux radiations, la présence du personnel est limitée au maximum. Si jamais le personnel doit être exposé, il y a des protections de type tablier plombé qu’on utilise en radiologie interventionnelle parce qu’on doit rester à côté du patient. Tout le personnel est surveillé avec des dosimètres qui sont changés à intervalle régulier, et les données sont collectées et transmises pour contrôle à la médecine du travail.
Comment assurez-vous la confidentialité et la sécurité des données patients ?
La gestion des dossiers patients au niveau de l’imagerie est très protégée. Chaque patient a son dossier, les archives sont dans un local fermé, donc on ne peut pas y accéder de l’extérieur. Les accès sont individuels pour les professionnels de santé. Afin de rejoindre tout ce qui est preuve de déontologie, secret professionnel, personne n’a le droit de se connecter au dossier d’un patient pour lequel elle n’intervient pas. En plus, le patient est seul détenteur de ses images. Le service informatique est extrêmement vigilant sur les accès qui sont donnés et couverts par le secret médical.
Le nouveau centre d’imagerie médicale à la Cloche d’Or ouvrira en octobre. Quel rôle occupera-t-il et quelles seront ses principales missions ?
Le site de la Cloche d’Or est un site qui pour une fois ne se trouve pas dans un milieu hospitalier et qui s’adresse donc plus aux patients consultants qu’aux patients hospitalisés. Il sera situé au 3e étage de la rue Raiffeisen, à côté du Centre commercial et ouvrira ses portes début octobre 2025. Le but de ce centre est de faciliter l’accès aux patients plutôt que de venir en ville ou devoir se garer dans l’hôpital, ce qui n’est pas toujours évident. Il s’agit d’un centre qui se prête bien au développement du dépistage, notamment le dépistage du cancer pulmonaire ou du cancer du sein qui sont des sujets actuels de santé. En ce qui concerne l’IRM, il va nous permettre de diminuer les délais d’attente puisqu’on rajoute une quatrième IRM pour les HRS.
Le dépistage du cancer broncho-pulmonaire par imagerie médicale
Une étude a démontré une réduction de plus de 25% des décès
PAR JEAN-PAUL SCHNEIDER
Le cancer du poumon est la première cause de décès chez l’homme et la seconde cause chez la femme. La majorité est diagnostiquée après l’apparition des symptômes, alors que la maladie a généralement déjà atteint un stade incurable. Diagnostiquer le cancer pulmonaire à un stade précoce est donc un objectif rationnel pour tenter d’en réduire la mortalité.
Le dépistage précoce du cancer pulmonaire est assuré par le service de radiologie présent sur les sites de la ZithaKlinik et de l’Hôpital Kirchberg. Ce dépistage est réalisé par CT Thorax à faible dose de rayonnement en accord avec l’étude Nelson qui a démontré une réduction de 26% des décès dus au cancer du poumon.
Le diagnostic du cancer pulmonaire pourra se faire soit par bronchoscopie, soit par ponction par une fine aiguille avec guidage sous scanner. Une exploration du médiastin pourra être réalisée par écho-endoscopie bronchique (EBUS). Pour l’exploration de taches pulmonaires suspectes très difficilement accessibles, les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) disposent d’équipements uniques au Luxembourg et dans la Grande Région comme la bronchoscopie à navigation électromagnétique.
Le service de chirurgie thoracique des HRS assure la majorité des opérations pour cancer pulmonaire au Luxembourg. Ses chirurgiens thoraciques de renommée internationale permettent une prise en charge chirurgicale à la pointe du progrès. Leurs techniques chirurgicales minimalement invasives permettent une réduction maximale de l’inconfort et du risque post-opératoire ainsi que des hospitalisations de faible durée.
En collaboration avec le Laboratoire national de santé, les HRS garantissent une analyse détaillée des cancers pulmonaires, permettant ainsi un traitement personnalisé de chaque cas. Ils disposent de tous les moyens thérapeutiques disponibles (chimiothérapie, immunothérapie ou encore thérapie oncologique ciblée) pour combattre les tumeurs thoraciques.
ATM en radiologie : un métier d’avenir, entre innovation et bienveillance
Entretien avec Tatiana Rague et Antoine Kummer, ATM en radiologie aux Hôpitaux Robert Schuman
Après une formation à l’IFMEM de Nancy, Antoine Kummer, ATM en imagerie médicale a débuté sa carrière à la clinique Pasteur d’Essey-lès-Nancy. Il y a exercé pendant cinq ans avant de rejoindre, il y a deux ans, les Hôpitaux Robert Schuman. Aujourd’hui, il y pratique, avec sa collègue Tatiana Rague, des examens de scanner, IRM et radiologie.
Un rôle clé dans la chaîne du diagnostic
Leur quotidien ? Réaliser des examens d’imagerie médicale, en ajustant les paramètres et en programmant les réglages pour obtenir des images de qualité optimale, indispensables au diagnostic.
« C’est un métier à la fois technique et relationnel, explique Tatiana. Nous travaillons au sein d’une équipe pluridisciplinaire, aux côtés de radiologues aux spécialités variées, d’autres ATM et du secrétariat médical. La collaboration et les échanges sont essentiels pour garantir une prise en charge efficace du patient. »
La relation avec le patient occupe d’ailleurs une place centrale dans sa pratique : « Il faut savoir l’accompagner, le mettre en confiance, parfois le rassurer. »
Un métier en constante évolution
Ce qui la motive au quotidien, c’est la dimension évolutive du métier. « L’imagerie médicale est un domaine en perpétuelle transformation. Les technologies évoluent sans cesse, que ce soit au niveau des machines (scanner, IRM) ou avec l’arrivée progressive de l’intelligence artificielle. Cela demande une vigilance constante, une mise à jour régulière des connaissances, et une réelle capacité d’adaptation. »
À leurs yeux, cette dynamique rend le métier particulièrement stimulant : jamais routinier, toujours enrichissant. Et au-delà de l’aspect technique, elle souligne l’importance de la dimension humaine, omniprésente dans les interactions avec les patients comme avec les collègues.
Un métier d’avenir, des opportunités à saisir
À ceux qui hésiteraient encore à se lancer dans cette voie, Tatiana adresse un message rassurant et encourageant :
« L’imagerie médicale occupe une place de plus en plus centrale dans les diagnostics. L’ATM de radiologie devient un maillon clé dans la chaîne de soin. Travailler dans un environnement bienveillant, avec des équipements de qualité, permet d’exercer dans de bonnes conditions. Et pour ceux qui souhaitent progresser, la formation continue offre de vraies possibilités de développement professionnel. Des opportunités qu’il ne faut pas hésiter à saisir ! »
Intéressé(e) par ce métier ? Rejoignez les HRS en postulant comme ATM radio !
Die HRS-Gruppe setzt auf die Cloche d’Or als zusätzlichen Standort
Bildgebende Diagnostik, ambulante Behandlung und Prävention
Im Oktober 2025 werden die HRS auf Cloche d’Or den Betrieb ihrer zusätzlichen Einrichtung für bildgebende Diagnostik („imagerie médicale“) aufnehmen. Dies ist ein erster Schritt einer Strategie das medizinische Angebot im Interesse der Patienten zu verstärken und dezentral zu organisieren.
Die Einrichtungen auf Cloche d’Or (im Zénith-Komplex am Boulevard Raiffeisen gelegen) umfassen einen Mammographen, klassisches Röntgengerät und CT-Scanner sowie die nötigen Praxis- und Verwaltungsräume. Dies alles auf einer Fläche von rund 900 Quadratmetern.
Derweil sich das Radiologiezentrum auf dem ersten Stockwerk des HRS-Standorts Cloche d’Or befindet, soll das zweite Stockwerk in geraumer Zukunft für ambulante Zwecke genutzt werden. Im zweiten Stockwerk ist das Gesundheitszentrum der HRS-Gruppe untergebracht. Das von der „Fondation Hôpitaux Robert Schuman“ betriebene „GesondheetsZentrum“ bietet personalisierte Programme auf der Grundlage umfassender Gesundheits-Check-ups, Ernährungsempfehlungen und individualisierter Well-being-Konzepte, deren Ziel in der Krankheitsprävention, Aufrechterhaltung der Gesundheit und Verbesserung der Lebensqualität besteht.
Warum Cloche d’Or? Das Viertel ist bekannt für seine wachstumsorientierte Entwicklung, hochwertige Wohnhäuser, Bürogebäude und Einkaufszentren. Das Viertel wurde in den letzten Jahren stark ausgebaut, um den Bedürfnissen der wachsenden Bevölkerung und Wirtschaft gerecht zu werden. Cloche d’Or liegt in der Nähe des Autobahnkreuzes und ist gut an das öffentliche Verkehrssystem angebunden, inklusive Buslinien. Die Lage bietet schnellen Zugang zu anderen Stadtteilen und zur Autobahn nach Belgien, Deutschland und Frankreich.
Das Gebiet verfügt über moderne Infrastruktur, Einkaufsmöglichkeiten, Restaurants und Freizeitangebote. Es ist ein beliebtes Gebiet für Familien, Berufstätige und Investoren. Die Gegend wächst weiterhin mit neuen Bauprojekten und Innovationen.
Interview
Une journée dans la vie d’une assistante sociale à l’hôpital
Par Sofia ALVES, Stéphanie BASILE et Pia HEISCHLING, assistantes sociales aux HRS
8h Sandrine arrive au bureau, café en mains. Comme chaque matin, elle consulte les demandes : une personne âgée dépendante pour laquelle les aides à domicile doivent être mises en place, une jeune femme sous chimiothérapie qui s’interroge sur son arrêt maladie, un homme en addictologie souhaitant solliciter le REVIS… Les situations sont multiples, Les dossiers s’empilent. La journée peut commencer.
Assistante sociale depuis 12 ans, Sandrine est au cœur des détresses invisibles. Elle écoute, oriente, accompagne sans jamais juger. « Ce métier, c’est du lien avant tout. On ne répare pas les gens, on leur tend la main » résume-t-elle.
Ordinateur allumé, elle consulte les dossiers, échange avec les médecins et soignants pour mieux cerner les besoins des patients.
A 10h, elle rend visite à Monsieur Schmit hospitalisé après une chute. Il vit seul et ne pourra pas rentrer chez lui avant la consolidation de sa fracture. Ensemble, ils envisagent un séjour temporaire en maison de retraite.
Les visites s’enchaînent, les situations changent, les urgences aussi. Il arrive que Sandrine n’ait pas de réponse immédiate. Il lui faudra alors prendre contact avec son réseau professionnel, relire les textes de lois, rechercher.
Après la pause de midi, elle participe au staff pluridisciplinaire de l’unité d’oncologie, un moment clé pour coordonner la prise en charges des patients.
L’après-midi, elle reçoit une patiente accompagnée de son conjoint. Le diagnostic récent de cancer a bouleversé leur quotidien. Sandrine écoute leurs angoisses, évalue la situation, conseille et oriente le couple.
Entre deux rendez-vous, elle documente ses interventions dans le dossier informatisé, envoie des mails à des partenaires externes, finalise des formulaires de demandes et échange avec des administrations.
16h30. La journée touche à sa fin. Malgré les lourdeurs administratives, la charge émotionnelle, Sandrine reste passionnée : « Il y a des jours durs. Mais quand une personne reprend pied grâce à notre aide, ça donne tout sens. »
Dossier thématique – Radiologie
Centre François Baclesse – Centre National de Radiothérapie
« L’espoir est notre ligne directrice »
Un entretien avec le prof. Guillaume Vogin, directeur général et médical
PAR JEAN-PAUL SCHNEIDER
Situé au sud du Luxembourg, dans l’enceinte du Centre hospitalier Emile Mayrisch (CHEM) à Esch-sur-Alzette, le Centre François Baclesse (CFB) – Centre National de Radiothérapie occupe une place centrale dans la lutte contre le cancer au Grand-Duché. Unique établissement du pays entièrement dédié à la radiothérapie, il allie expertise médicale, technologies de pointe et approche humaine pour offrir des traitements personnalisés aux patients. Acteur majeur du service public de santé, le centre travaille en étroite collaboration avec l’ensemble des hôpitaux luxembourgeois et s’engage également dans la recherche clinique avec pour ambition de faire progresser continuellement la qualité et l’efficacité des soins.
Dans le cadre de cet entretien, nous sommes allés à la rencontre de son responsable, le professeur Guillaume Vogin, pour comprendre comment le centre conjugue excellence médicale, innovation et engagement envers les patients, et pour mieux appréhender les défis et perspectives qui façonnent l’avenir de la radiothérapie au Luxembourg.
La radiothérapie – une des armes fondamentales de traitement du cancer
Prof. Guillaume Vogin, le Centre François Baclesse à Esch-sur-Alzette porte la dénomination Centre National de Radiothérapie. Qu’est-ce que cela signifie-t-il ?
Le Centre Baclesse est le seul centre du Luxembourg qui a pour mission de traiter par radiothérapie et chimiothérapie concomitante la population luxembourgeoise. La radiothérapie est une des armes fondamentales de traitement du cancer. Elle repose sur des compétences qui sont très avancées, raison pour laquelle l’Etat a choisi de proposer un seul centre de radiothérapie pour le pays.
Et va-t-il également être intégré dans le nouveau « Südspidol » ?
Oui, le CFB fait partie intégrante du projet du « Südspidol » (nouvel hôpital du sud) avec le CHEM qui l’accompagnesur beaucoup de ses activités.
Pouvez-vous nous tracer l’historique du Centre François Baclesse ?
En janvier 2000, le CFB a ouvert ses portes au public. Deux accélérateurs ont permis dès cette époque d’offrir des soins de qualité aux patients luxembourgeois, leur évitant les déplacements à l’étranger. Les progrès technologiques ont été implémentés par étape au cours de la décennie qui a suivi : radiothérapie conformationnelle avec ou sans modulation d’intensité, radiothérapie guidée par l’image. Parallèlement la curiethérapie en haut débit de dose (gynécologie) et la curiethérapie interstitielle (prostate) ont été installées.
En février 2011, une extension architecturale a permis de développer des espaces de qualité pour recevoir les patients. Deux nouveaux accélérateurs sont installés en 2012-2013, portant à quatre le nombre des appareils de radiothérapie. Le CFB dispose actuellement de quatre bunkers équipés d’accélérateurs de radiothérapie modernes. Un projet d’expansion à six bunkers est prévu lors du déménagement vers le futur « Südspidol ».
De 2014 à 2019, la radiothérapie stéréotaxique robotisée (CyberKnife) a été mise en place avec le soutien de la Fondation Cancer et consiste à traiter de petites cibles tumorales, éventuellement mobiles avec un faible nombre de séances et une grande précision (0,2 mm). Le robot porte un accélérateur (6MV) et est associé à un système d’imagerie (RX) qui assure le suivi de la cible en temps réel pendant la séance de traitement. Le CyberKnife, implanté au CFB, dispose de la dernière innovation technologique avec collimateur multilames (MLC). Ainsi, des cibles de grande taille (ouverture 10 X 10 cm) sont accessibles à la radiothérapie stéréotaxique, et les durées des séances sont réduites (20 à 30 min.).
Maintenant nous mettons en place la radiothérapie adaptative qui permet de délivrer une irradiation personnalisée à l’anatomie du jour avec l’aide de l’IA. Nous serons un des premiers centres à nous équiper en Europe. Le CFB est également un acteur reconnu dans le monde de l’hadronthérapie , nous avons développé un partenariat avec le centre de protonthérapie de Leuven et je suis personnellement impliqué dans le conseil scientifique du nouveau et unique centre français de carbone thérapie à Caen (CYCLHAD)
Le CFB est un acteur majeur de la recherche en oncologie au Luxembourg et en Europe notamment via nos recherches sur la radiosensibilité individuelle, les radiomics et les travaux sur l’hypoxie menés avec le LIH. Enfin nous avons codéveloppé une nouvelle d’offre d’enseignement médical et para médical avec l’Université (Bachelor en medecine, bachelor Assistant technique médical de radiologie, DES d’oncologie).
Qui était le donneur de nom du Centre national de Radiothérapie ?
Le Centre National de Radiothérapie porte le nom du Dr François Baclesse, né à Bettembourg en 1896 et décédé à Paris en 1967, qui a été un des pères de la radiothérapie. Il s’est consacré au traitement des malades par les radiations ionisantes à l’Institut Curie de Paris, où il était chef de service.
Quelles sont vos objectifs, vos engagements et les valeurs du Centre ?
Nos valeurs nous animent et nous rappellent au quotidien à nos objectifs et nos engagements envers les patients, leurs proches, mais aussi nos collaborateurs. En 2023, le CFB a décidé d’insuffler un vent d’E.S.P.O.I.R. à travers de nouvelles valeurs résolument tournées vers les patients. Ainsi ENGAGEMENT renvoie vers notre dévouement envers les patients, leurs proches et les collaborateurs ; SÉCURITÉ pour tous dans un environnement sûr et bienveillant ; PARTAGE d’idées, de connaissances, d’informations, d’expériences pour avancer ensemble ; OUVERTURE pour construire un climat d’écoute et de confiance ; INNOVATION pour toujours faire mieux, être à la pointe des avancées technologiques et les utiliser pour améliorer notre offre de soins ; RESPECT des patients, des collaborateurs, des partenaires, respect de leur identité, de leur dignité et de leurs choix.
Et qu’en est-il des prestations que vous offrez aux patients du CFB ?
Au Centre Baclesse, nous proposons à nos patients des séances de radiothérapie ; nous distinguons la radiothérapie externe qui utilise les grosses machines pour produire et délivrer les rayons directement dans le corps humain au niveau de la tumeur, et la curiethérapie qui est l’utilisation de sources radioactives qu’on implante directement à l’intérieur du corps du patient au contact de la tumeur. Récemment, nous avons beaucoup développé la technique de curiethérapie au niveau des cancers de l’utérus, de la peau et depuis longtemps au niveau des cancers de la prostate. L’activité de curiethérapie représente en gros 5% de notre activité. Nous traitons chaque année environ 2.000 patients, essentiellement des patients luxembourgeois en ambulatoire, sauf pour la curiethérapie de l’utérus, où les patients ont des hospitalisations courtes au CHEM. La durée des séances ambulatoires varie entre 15 minutes et une heure. En même temps, nous délivrons chez certains patients qui ont des tumeurs un peu plus agressives de la chimiothérapie concomitante dans notre hôpital du jour. Pour accomplir ces tâches, nous avons recours à un peu plus de 80 personnes qui travaillent avec nous, une dizaine de médecins, des experts en physique médicale, des dosimétristes, des ATM de radiothérapie, des secrétaires, des case managers, du personnel administratif etc.
Les grandes étapes de séances de radiothérapie
Quelles sont les grandes étapes de la prise en charge d’un patient au CFB et quelle est en moyenne la durée d’un traitement radiothérapeutique ?
Au CFB, nous voyons les patients la première fois après la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), à laquelle tous les confrères des différentes spécialités du cancer participent. Quand une indication de radiothérapie est retenue, nous recevons le patient en consultation, nous faisons un bilan de son état de santé, nous lui annonçons et expliquons le traitement de radiothérapie, c’est-à dire nous lui parlons de l’organisation, des effets secondaires et planifions la suite du traitement. La deuxième étape est ce qu’on appelle la simulation au cours de laquelle nous acquérons l’anatomie du patient avec un scanner ou par des imageries complémentaires comme des IRMs, des PET scans etc. La troisième étape est le contourage, où on dessine la tumeur et tous les organes en bonne santé qu’on cherche à protéger. À partir de là, on prescrit une dose à appliquer sur la tumeur, une dose à ne pas dépasser sur les organes, et ensuite, on passe à la dosimétrie, où nos collègues établissent la balistique du traitement. Après validation, le patient pourra commencer, après de multiples contrôles qualité, la radiothérapie.
Les séances de radiothérapie durent en moyenne sur nos machines une quinzaine de minutes, un traitement total de radiothérapie dure en moyenne trois semaines avec des extrêmes qui peuvent varier entre une seule séance, donc un seul jour, et sept semaines. Toutes les semaines, nous voyons nos patients en consultation pour vérifier les effets secondaires et les traiter, et, à la fin de leur traitement, nous faisons une consultation spéciale de fin de traitement, où nous planifions leur suivi avec nos confrères à l’extérieur et nous les revoyons régulièrement, au moins une fois par an, pour adapter le suivi et dépister des effets secondaires qui peuvent apparaître plus tard.
Est-ce qu’au Centre National de Radiothérapie on pratique également la recherche ?
Au Centre Baclesse, nous avons une activité spécifique de recherche pour améliorer les techniques de radiothérapie pour des localisations prioritaires comme les cancers de la prostate, du sein et du cerveau. On a aussi un gros axe de recherche qui explore des solutions pour diminuer les risques ou traiter les séquelles, soit par des approches de prévention et de dépistage avec des tests de radiosensibilité, soit par des approches de médecine réparatrice pour laquelle certains de nos médecins sont formés. Puis, nous avons également des projets de santé publique, c’est-à-dire de grands projets nationaux avec l’Institut National du Cancer et les quatre hôpitaux pour former ce qu’on appelle un « Comprehensive Cancer Center » au Luxembourg à terme.
Ainsi, la qualité et le management des risques ne sont sûrement pas de vains mots au CFB ?
Tout comme les HRS, le CFB est engagé dans l’accréditation Canada. Ainsi, le CFB et les HRS avec leur équipe des urologues ont un partenariat remarquable dans le traitement du cancer de la prostate. Ce parcours est certifié par la DKG depuis plusieurs années. Il est audité tous les ans avec un grand succès.
Echo Psy – Boite à outils
Passer une IRM sans soucis, pour les grands et les petits
Auteur Maria Vintila, psychologue aux HRS, sous la supervision de Salvatore Loria
Entre les bruits, l’apparence imposante de l’appareil et le sentiment d’être enfermé, subir une IRM peut paraitre effrayant.
Que nous dit notre peur ?
Lors d’une IRM, certains patients peuvent ressentir de la claustrophobie : il s’agit d’un sentiment intense d’anxiété spécifique aux endroits clos. Parfois, nous savons rationnellement que nous ne risquons rien, mais notre corps réagit : notre système nerveux tente de nous protéger de ce qu’il perçoit comme une menace, qu’elle soit imaginaire ou réelle. La peur peut donc être considérée comme une amie, qui, de temps en temps, a tendance à devenir envahissante et à nous raconter des histoires. Alors comment l’apprivoiser, pour éviter qu’elle entrave nos objectifs de santé ?
Quelques techniques pour se détendre
Quand on se sent menacé, on a tendance à prendre de grandes bouffées d’air. D’où vient ce reflexe ? Héritage lointain, notre corps se prépare à s’enfuir ou à se battre, et cherche donc à approvisionner nos muscules en oxygène pour réagir rapidement. Petite astuce : favorisez des expirations plus longues que les inspirations. Vous pouvez par exemple inspirer par le nez pendant 4 secondes, bloquer l’air dans vos poumons 7 secondes, puis expirer doucement par la bouche pendant 8 secondes, comme si vous souffliez dans un ballon. Votre corps comprendra que vous n’êtes pas en danger et s’apaisera progressivement. Vous pouvez aussi mettre en place des exercices de visualisation : imaginez que vous êtes dans un lieu sûr, comme une plage ou un endroit que vous appréciez. Concentrez-vous sur ce que vous y voyez, ce que vous y entendez… Alternativement, planifiez le reste de votre journée en vous focalisant sur les moments positifs à venir. Entraînez-vous à l’avance pour devenir expert !
En cas de doute, n’hésitez pas à poser des questions. Souvent, comprendre aide à se détendre. De plus, vous disposez d’un bouton d’appel à l’intérieur de l’appareil : vous pouvez communiquer avec l’équipe à tout moment.
Et pour les enfants ?
Les petits peuvent parfois se sentir intimidés par l’IRM, surtout s’ils n’ont jamais connu cette situation. La première étape est donc de leur expliquer de quoi il s’agit : mieux on comprend, et mieux on se sent. Utilisez des mots simples, en lien avec des objets connus. Vous pouvez comparer la machine à une grande caméra : « C’est comme quand on prend une photo de toi : tu ne dois pas bouger, sinon l’image sera toute floue ! » ; « Cela fait click, mais cela ne fait pas mal, n’est-ce pas ? ».
Vous pouvez également leur montrer à quoi s’attendre : il existe une multitude de livres ludiques et de vidéos YouTube adaptées à tous les âges. Le fait de se familiariser aux bruits dans un environnement connu pourra aussi les aider le jour-J. Vous pouvez même en faire un jeu, comme le jeu de la statue, afin que votre petit s’entraîne à rester immobile en s’amusant. Avant tout, favorisez le dialogue : répondez aux questions sans submerger d’informations. On peut parfois être surpris par la façon dont les petits perçoivent certaines choses !
Nous sommes là pour vous !
En cas de questions ou de besoins, n’hésitez pas à prendre contact avec un professionnel de la santé : petit ou grand, nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape de votre prise en charge.
Nutrition – Un produit, une recette
La pastèque
Disponibilité / Saison / Origine :
La pastèque se trouve entre Juin et Août dans nos étales.
Tout comme le melon, la pastèque vient d’Afrique centrale, où il existe encore des variétés sauvages. Elle était cultivée au Moyen-Orient et en Asie bien avant de venir jusqu’en Europe. Elle est appréciée dans les pays chauds car elle joue un rôle important lorsque l’eau se fait rare ou qu’elle est polluée. En Égypte les paysans étaient tenus d’offrir de la pastèque aux voyageurs assoiffés. On ne s’en étonne guère quand on sait qu’elle est composée à 92% d’eau.
La pastèque arrive en Espagne avec les Maures au VIIIe ou IXe siècle. Elle mettra plus de temps à gagner le reste de l’Europe, parce que les variétés de l’époque avaient impérativement besoin de températures chaudes pour croître. Les botanistes des XVIe et XVIIe siècles décriront de nombreuses variétés donnant des fruits à chair rouge, rose, orange, jaune et blanche, et de forme ronde ou oblongue. Bref, tous les types que nous connaissons aujourd’hui.
Elle sera introduite en Amérique par les Espagnols d’une part, et les esclaves noirs d’autre part.
Conseils culinaires :
Il n’est pas facile de choisir une pastèque mûre à point. La pastèque doit être lourde par rapport à sa taille, et sa peau brillante. Une partie de l’écorce devrait être jaune, signe que le fruit est mûr à point.
Il est préférable de la garder au frais, mais hors du réfrigérateur, idéalement à des températures se situant autour de 15°C à 20°C.
Bien faits nutritionnels :
La pastèque, ou melon d’eau, est un fruit désaltérant car très riche en eau (92%) et peu calorique. Elle apporte un large éventail de vitamines et de composés antioxydants.
La pastèque fournit de la vitamine C. Elle est aussi source de vitamines du groupe B ainsi que de provitamine A.
Sa teneur en minéraux est peu élevée, mais ceux-ci sont bien diversifiés.
Les principaux composés antioxydants de la pastèque sont des caroténoïdes, plus particulièrement du lycopène, et, dans une moindre mesure, du bêta-carotène. La consommation d’aliments riches en caroténoïdes, qui donnent la couleur vive des fruits, aurait entre autre un effet hypocholestérolémiant, il prévient l’inflammation. Les caroténoïdes sont mieux absorbés dans l’organisme lorsqu’une petite quantité de lipides (gras) est consommée au même moment. Un morceau de fromage ou quelques noix constituent un excellent accompagnement pour la pastèque.
Salade de pastèque, melon et feta
Ingrédients pour 4 personnes :
- 250 g de pastèque
- 1 petit melon
- 150 g de feta
- 50 g d’olives noires
- 1 oignon rouge
Pour la vinaigrette:
- 2 c.à.s de vinaigre de vin
- 4 c.à.s. d’huile d’olive
- 1 c.à.s de menthe hachée (ou de basilic)
- 1 c.à.s de moutarde forte
- poivre, peu de sel
Préparation :
- Eplucher et épépiner le melon et la pastèque et les couper en cubes.
- Egoutter la feta puis la couper en dés.
- Peler l’oignon et le hacher.
- Laver la menthe et la hacher.
- Dans un saladier, mélanger les melons, la feta, l’oignon et les olives.
- Mélanger les ingrédients de la vinaigrette puis la verser sur la salade
- Mélanger tous les ingrédients avec la vinaigrette dans un grand bol
Focus Sport & Santé
« Oxysoins » – un projet-pilote aux HRS
Soulager pour mieux soigner encore
Un entretien avec Christian Kirwel, directeur des soins
PAR JEAN-PAUL SCHNEIDER
Le nom « Oxysoins » peut prêter à confusion. Ce n’est ni un soin à base d’oxygène ni un institut de bien-être, mais une initiative des Hôpitaux Robert Schuman visant à soulager le personnel soignant des tâches non-soignantes. L’objectif est de lui redonner du temps pour les patients.
Selon Christian Kirwel, directeur des soins, un soignant passe aujourd’hui moins de la moitié de son temps auprès des patients. Le reste est absorbé par des tâches dites
« satellites » : documentation, logistique, distribution des repas, etc. Avec la complexité croissante des outils numériques, la charge administrative ne cesse d’augmenter.
Une enquête interne (plus de 500 réponses) a confirmé ce constat: le manque de temps auprès des patients est un facteur de stress majeur. Sur cette base, un projet-pilote a été lancé à la « ZithaKlinik ». L’objectif est de déléguer 43 tâches à du personnel auxiliaire (logistique, hôtellerie, secrétariat). 21 ETP (équivalents temps plein) de profils variés ont été engagés.
Ce projet, lancé le 1er juillet 2025 dans huit services hospitaliers, implique plus de 200 soignants. Il vise à améliorer la qualité des soins, réduire les absences et augmenter la satisfaction du personnel comme des patients. Conduit avec le LIH, l’Université du Luxembourg, l’ENSA et le CHEM, « Oxysoins » vise une amélioration globale: pour les patients, des soins plus attentifs; pour les équipes, un environnement de travail plus sain; pour le système, une meilleure efficience.
« Oxysoins » symbolise une bouffée d’oxygène pour les soignants leur permettant de respirer, de se recentrer sur l’essentiel – les soins. L’ambition est d’étendre le projet à l’ensemble des HRS avec le soutien de l’État.
La Polyarthrite rhumatoïde : les examens d’imagerie
La radiographie utilise les rayons X pour visualiser les os (blancs) et les tissus mous (gris). Elle aide à diagnostiquer la polyarthrite rhumatoïde, en préciser le pronostic et suivre l’évolution du traitement. Le rhumatologue recherche un pincement articulaire (destruction du cartilage), un gonflement péri-articulaire, des géodes, érosions ou signes d’ankylose.
L’échographie repose sur les ultrasons. Elle détecte en temps réel l’inflammation des tissus mous, comme un épanchement ou une synovite. Elle est plus sensible que l’examen clinique et sans risque lié aux rayons X.
L’IRM, utilisant les ondes magnétiques, détecte les synovites, ténosynovites et œdèmes osseux, même sans signes visibles. Elle est réservée aux cas complexes, car coûteuse, difficile d’accès et d’interprétation.
Comment faire face aux effets secondaires de la radiothérapie ?
La radiothérapie peut endommager les cellules saines proches de la tumeur, entraînant des effets secondaires variables selon la zone traitée, la dose, la technique, ou l’état du patient. Ces effets, immédiats ou tardifs, régressent souvent après quelques semaines. Les nouvelles techniques, plus ciblées, réduisent ces effets.
Pour le cancer du sein, les rayons peuvent causer :
- Réactions cutanées : rougeurs, sécheresse, démangeaisons, coloration foncée, perte de poils. Il faut garder la peau propre, hydratée, éviter les produits non recommandés, porter des vêtements doux, ne pas gratter ni exposer au soleil.
- Modifications mammaires : douleurs, gonflements, changement de taille, texture ou sensibilité, parfois persistants après une chirurgie conservatrice.
- Troubles pulmonaires (rares) : toux ou essoufflement dus à une radiosensibilité.
Effets généraux :
- Fatigue fréquente et progressive, liée au traitement, au stress ou aux déplacements. Il est conseillé de bien dormir, s’hydrater, s’organiser, se reposer, bouger modérément, demander de l’aide.
- Vie sexuelle : le stress, la fatigue ou l’image de soi peuvent altérer le désir. Il est important de communiquer, d’en parler aux soignants et d’explorer d’autres formes d’intimité.
Retrouvez l’article dans son intégralité sur www.acteurdemansate.lu.
Medical News
Les premières greffes de cornée lamellaires (DMEK)
« J’ai choisi de me faire opérer au Luxembourg »
Depuis novembre 2024, les premières greffes de cornée lamellaires (DMEK) sont réalisées avec succès au Luxembourg par le Dr Christian Eulufi, du Service National d’Ophtalmologie Spécialisée (SNOS). Cette intervention est désormais parfaitement intégrée dans l’offre de soins des Hôpitaux Robert Schuman. Pascale Dauphin, l’une des premières patientes à en bénéficier, témoigne de son choix en toute confiance.
Pourquoi le Luxembourg alors que vos deux sœurs ont été opérées en Allemagne ?
C’est vrai, mes deux sœurs ont été opérées avec succès en Allemagne, mais j’ai choisi de rester au Luxembourg. C’était une décision de cœur, mais aussi de confiance et de praticité. Je savais que, si j’avais besoin d’un suivi, je pourrais voir mon chirurgien rapidement. Et puis, je me suis dit : ici, l’équipe débute les greffes de cornée, elle sera encore plus attentive et motivée. Et je peux dire aujourd’hui que j’ai fait le meilleur choix : je n’ai absolument aucun regret, bien au contraire !
Comment s’est déroulée l’opération ?
Avant l’intervention, j’ai eu plusieurs examens. Le médecin a pris le temps de tout m’expliquer en détail, même avec des schémas sur écran. J’ai pu poser toutes mes questions, et mon mari, qui m’a accompagnée, a aussi pu obtenir les réponses à ses inquiétudes. Nous étions vraiment bien préparés et en toute confiance.
Le jour J, j’ai eu une anesthésie locale. Je restais consciente et le chirurgien me décrivait chaque étape ce qui m’a beaucoup rassurée. Après l’opération, j’ai dû rester quelques jours alitée sans tourner la tête, car une bulle d’air avait été introduite pour maintenir le greffon en place.
Quelles étaient vos craintes ?
Honnêtement, je n’avais pas vraiment peur. J’avais une entière confiance dans le médecin et son équipe. Etant donné que j’étais bien préparée, je savais exactement à quoi m’attendre. Bien sûr, toute opération comporte des risques, mais je n’ai jamais focalisé là-dessus.
Et aujourd’hui ?
Après une seule nuit à l’hôpital, j’ai suivi les recommandations : pas de conduite ni de charges lourdes pendant deux semaines. Mais très vite, j’ai pu reprendre ma vie normale. Aujourd’hui, je suis reconnaissante : ma vision est bonne et je peux profiter pleinement de mon quotidien. Je poursuis simplement un traitement par gouttes et un suivi régulier, mais tout va très bien.
Un mot pour ceux qui hésitent ?
N’ayez pas peur ! Ce qui compte, c’est la confiance et la bonne communication avec votre médecin. Je suis vraiment très contente d’avoir fait mon opération ici, au Luxembourg.
« Colloque SPX 2025 : réinventer les soins autour de l’expérience patient à Luxembourg »
Du 6 au 8 octobre 2025, Luxembourg accueillera la 6e édition du Colloque International SPX (Shared Patient eXperience), un événement majeur pour tous ceux qui placent le patient au centre des soins. Sous le thème « L’Expérience Patient au cœur de tous les soins », professionnels de santé, chercheurs et décideurs du monde entier partageront leurs idées, leurs pratiques et leurs innovations pour améliorer les parcours de soins. Le pré-colloque se déroulera aux Hôpitaux Robert Schuman et au Rehazenter.
L’organisation SPX promeut une approche centrée sur le vécu du patient, en accompagnant les établissements de santé vers des pratiques plus humaines et collaboratives.
Reconnaissance internationale pour la chirurgie vasculaire aux HRS
Le Service de Chirurgie Vasculaire des Hôpitaux Robert Schuman (HRS) a brillamment obtenu sa deuxième re-certification par la Société allemande de chirurgie vasculaire (DGG), confirmant son statut de seul service certifié au Luxembourg par une société savante spécialisée. La première certification remontait à 2012.
La DGG veille à la qualité des soins en chirurgie vasculaire à travers un processus rigoureux de certification. La re-certification s’est déroulée en deux phases. D’abord, un dossier détaillé a été soumis, intégrant indicateurs de performance, conformité aux recommandations de bonnes pratiques, et organisation de réunions multidisciplinaires. Ce dossier a été validé à l’unanimité par la commission de la DGG.
Ensuite, un audit sur site a eu lieu le 31 mars 2025, conduit par le Professeur Dr. Th. Schmitz-Rixen, figure de référence représentant plus de 25 000 chirurgiens en Allemagne. Il a visité plusieurs unités clés (bloc opératoire, radiologie, oxygénothérapie, etc.) et rencontré les équipes soignantes et partenaires.
L’audit a été qualifié de « très réussi » et a mis en avant une excellente collaboration interdisciplinaire. Le certificat a été accordé sans réserve, accompagné d’un rapport élogieux. Cette distinction souligne la qualité et l’engagement du service, et renforce son ambition d’excellence continue dans le traitement des pathologies vasculaires au Luxembourg.
Vaccination antigrippale : deux témoignages pour une prise de conscience
Dans le cadre de la campagne de vaccination antigrippale 2025 menée en milieu hospitalier aux Hôpitaux Robert Schuman, une soignante et un membre de la communauté livrent leurs témoignages, offrant deux regards complémentaires sur un enjeu clé de la gestion du risque et de la protection de tous.
« Je suis Pauline, 23ans, infirmière puéricultrice et asthmatique aux HRS. En décembre 2024, je débute aux urgences pédiatriques et je contracte la grippe. En janvier, les symptômes persistent, je suffoque chaque nuit, avec une toux violente et des douleurs thoraciques. Fin février, mon état se dégrade, hospitalisation en urgence durant 5 jours. Aujourd’hui, sous traitement de fond, je me ferai vacciner les années à venir. Pour vivre. Pour soigner »
« En 2019, ma compagne Sarah est décédée brutalement des suites d’une grippe. Elle avait 32 ans, était en parfaite santé, et a laissé derrière elle nos deux enfants, âgés de 1 et 4 ans. Le virus l’a emportée en moins de 4 jours. Ce qu’on pense souvent bénin peut pourtant être fatal. Depuis, je sensibilise à l’importance de la vaccination. Se faire vacciner contre la grippe, c’est protéger sa vie et celle des autres. Depuis j’ai créé et je fais vivre la Fondation Sarah Grond pour les orphelins à Luxembourg ».
Hôpitaux de garde
Agenda
Septembre
- 16/06 : soirée d’information Profamille à 18h. Lieu : 1, Dernier Sol, L-2543 Bonnevoie. Inscriptions par email : groupes@llhm.lu.
- 27/09 : journée mondiale du cœur. Lieu : place d’Armes, Luxembourg.
Octobre
- Journée AVC
- 12/10 : Spinning marathon
- 16/10 : Journée Mondiale de la vue. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu.
- 04/10 : Broschtkriibslaf, organisée par Europa Donna. Informations et inscriptions : www.broschtkriibslaf.lu.
- 6-10/10 : Octobre rose. Stands, ateliers et conférences. Lieu : Hôpitaux Robert Schuman. Pour plus d’informations : www.hopitauxschuman.lu.
- 10/10 : journée de la santé mentale. Stands d’informations et de prévention. Lieu : Hôpital du Kirchberg. Plus d’informations sur www.hopitauxschuman.lu.
- 7-8/10 : Healthcare Week. Plus d’informations : www.hwl.lu.
Novembre
- 06/11 : Conférence publique I Inauguration du Réseau de compétences en Immuno-Rhumatologie (RIR) du Luxembourg. Lieu : Auditorium de l’ENSA de 16h à 19h. Plus d’informations : www.rir.lu.
- 17/11 : Moovijob Week – Journée spéciale Santé / Soins / Social de 10h à 17h. Lieu : European Convention Center Luxembourg (ECCL). Plus d’informations : Moovijobweek.com
- MedSafety Week
- Journée du diabète ?