Health Bells 6 – Version accessible

Edito

Teamleistung

Der erste Kontakt mit dem Krankenhaus ist für viele Patienten die Notaufnahme.

Wer dorthin kommt oder eingeliefert wird, braucht meist  dringend medizinische Hilfe. Das ist eine ganz besondere Herausforderungen für die Teams aus Ärzten und Pflegern, die sich quasi tag für Tag im Krisenmodus funktionnieren. Eben das setzt eine ganz besondere Organisation voraus.

In dieser Ausgabe von „Health Bells – Meng Gesondheet an ech“  werfen wir einen Blick hinter die Kulissen der „Urgence“, die nur durch das Zusammenspiel verschiedener Akteure in und außerhalb des Krankenhauses   funktionieren kann.

Abgerundet wird die Ausgabe wie immer durch Beiträge über medizinische Innovation, Tipps in Sachen Ernährung und einen Bericht über die diesjährige Ausgabe der „Rallye des Gazelles“ an der zwei luxemburgische Ärztinnen teilnahmen und damit Mittzel für ein humanitäres  Kooperationsprojekt sammelten.

Wir wünschen Ihnen, wie immer, eine gute und informative Lektüre.

Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.

Un effort d’équipe au quotidien

Pour de nombreux patients, le premier contact avec l’hôpital, c’est le service des Urgences.

Ceux qui s’y rendent ou y sont admis ont généralement besoin d’une aide médicale urgente. C’est un défi très particulier pour les équipes de médecins et d’infirmiers, qui fonctionnent quasiment toujours en mode de crise. Cela suppose une organisation très particulière.

Dans ce numéro de « Health Bells – Meng Gesondheet an ech », nous jetons un coup d’œil dans les coulisses des « Urgences », qui ne peuvent fonctionner que grâce à l’interaction de différents acteurs en interne et en externe.

Comme toujours, ce numéro est complété par des articles sur l’innovation médicale, des conseils en matière de nutrition et un compte-rendu de l’édition de cette année du « Rallye des Gazelles » auquel deux femmes médecins luxembourgeoises ont participé, récoltant ainsi des fonds pour un projet de coopération humanitaire.

Comme toujours, nous vous souhaitons une bonne lecture.

Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué Santé Services S.A.

Actualités – 100% news

La chimiothérapie : les conseils pratiques

A l’occasion d’Octobre Rose, mois de sensibilisation au cancer du sein, nous vous partageons quelques conseils pour faire face à la chimiothérapie.

Les effets secondaires de la chimiothérapie sont de mieux en mieux maîtrisés.
Chaque personne est unique, doit être à l’écoute de son corps et adapter son mode de vie en fonction du traitement.

Quelques conseils :

  • Prendre soin de soi
  • Planifier les tâches ménagères. Si besoin, demander à bénéficier d’une aide
  • Penser à prendre du repos le plus souvent possible si le besoin se fait ressentir
  • Faire les courses accompagnée par un membre de l’entourage ou en les commandant par internet ou profiter des services de livraison à domicile
  • Concernant l’activité professionnelle, demander à l’employeur une éventuelle adaptation des horaires ou envisager une réduction du temps de travail. Bien souvent, les personnes sont en arrêt de travail pendant la durée du traitement
  • Préserver les loisirs et pratiquer une activité sportive modérée
  • L’alimentation doit rester un plaisir et doit être équilibrée, riche en calories, pour récupérer du poids et du tonus
  • Rendre les plats appétissants
  • Prendre des collations à heures régulières
  • Vivre le plus normalement possible.

Blëtz a.s.b.l, Lëtzebuerger Associatioun fir Betraffener vun Engem Hiereschlaf

Jeden Tag erleiden vier Personen einen Schlaganfall in Luxemburg.

Ziel der Vereinigung ist es Betroffenen und ihren Familien Hilfe und Unterstützung anzubieten.

Für den Welttag des Schlaganfalls (29.10) startet Blëtz a.s.b.l. drei Präventionskampagnen:

  • eine Konferenz am 22. Oktober im Bettemburger Schloss
  • ein Gratis-Doppler sowie Blutdruckmessen in den Krankenhäusern
  • kostenloses Blutdruckmessen in den Apotheken
  • Verkauf von Eclairs in teilnehmenden Bäckereien

Blëtz funktioniert nur über Mitgliedsbeiträge, Subventionen und gelegentliche Spenden.

Unterstützen auch Sie uns. Alle Informationen finden Sie unter www.bletz.lu.

3000 pour Mako

Récemment a eu lieu la 3000e opération chirurgicale assistée par le robot MAKO®, effectuée aux HRS. L’occasion de remercier toutes les équipes prenant en charge les patients opérés pour une prothèse de hanche ou de genou avec cette méthode. Pour les patients, le recours au robot MAKO®, acquis par l’Hôpital Kirchberg en 2016, offre de multiples avantages par rapport à la chirurgie orthopédique conventionnelle.

Le robot, conçu pour augmenter la précision de l’implantation d’une prothèse totale ou partielle à l’aide d’un bras robotisé a largement fait ses preuves aux HRS

Cette innovation permet aux chirurgiens de réaliser une intervention planifiée individuellement et assistée en 3D, en se basant sur le diagnostic et l’anatomie spécifiques d’un patient. « La précision et la sécurité du patient sont au premier plan de cette nouvelle technique chirurgicale », précisent les docteurs Putzeys et Wilmes, en quelque sorte les pionniers de cette technique au Grand-Duché.

Nouvelle rubrique « Maladies du cœur » sur Acteur de ma santé

Notre plateforme santé Made in Luxembourg www.acteurdemasante.lu s’étoffe d’une nouvelle rubrique sur les maladies du cœur. Le contenu complet de la plateforme est basé sur les principales questions et préoccupations que les patients des Hôpitaux Robert Schuman et leur entourage ont exprimé lors de groupes de discussion. Dans cette rubrique, vous retrouverez des textes rédigés par les professionnels de la santé des Hôpitaux Robert Schuman sur les maladies du cœur, les facteurs de risque, les différents traitements,  le pacemaker ou encore votre prise en charge.

Tous ces articles et d’autres thèmes santé sont à découvrir sur www.acteurdemasante.lu.

Collaboration Léa Linster et Santé Services

Depuis quelques mois, la grande cheffe luxembourgeoise Léa Linster a noué une collaboration avec Santé Services afin de proposer un forfait premium incluant une restauration « haut de gamme » et un service soigné pour les menus proposés dans  les suites et chambres « première classe supérieure » de la Clinique Bohler (Hôpitaux Robert Schuman). « Devenir mère est un grand cadeau de la vie. Mais l’accouchement est également une épreuve physique pour  le corps de la maman.. Je souhaite contribuer à ce que les mamans se sentent parfaitement prises en charge dans l’aile VIP de la Clinique Bohler. Comme dans un hôtel étoilé, avec une nourriture de première classe. De première classe au niveau du goût, mais aussi de première classe pour la récupération physique et mentale » explique Léa Linster.

Les collaborateurs du Groupe des Hôpitaux Robert Schuman ne sont pas oubliés dans ce partenariat. Ils pourront, à raison d’une fois par mois, déguster de délicieux plats concoctés par Léa  en collaboration avec les équipes de restauration de Santé Services, sur le site de l’Hôpital Kirchberg et de la ZithaKlinik.

Léa Linster revient sur sa rencontre avec les équipes de cuisine de Santé Services : « Une rencontre vraiment unique et extraordinaire. J’ai été tellement heureuse de constater que toute la production se fait sur place dans les cuisines de l’hôpital et n’est pas délocalisée. La brigade de cuisine de Santé Services est encadrée par des Chefs passionnés par leur métier. J’apprécie de collaborer avec Sébastien Perrin et ses équipes, car sa cuisine est un vrai bonheur, tout comme sa personnalité. J’ai été séduite par son amour pour les autres et pour la cuisine. J’ai hâte de réaliser de bons plats avec lui et distribuer du bonheur et de la joie aux mamans, ainsi qu’au personnel des hôpitaux Robert Schuman, lors des Ateliers de Léa. »

Quel modèle de partenariat en soins pour une intégration du patient dans le système de santé Luxembourgeois ? 

La deuxième édition de la journée nationale du patient partenaire aura lieu le 14 décembre 2023 à l’Université de Luxembourg et tentera de répondre à cette question. Cette journée organisée par la FHL sera l’occasion de présenter les travaux de la plateforme de partenariat patient visant à coordonner l’ensemble des initiatives des différentes parties prenantes pour un partenariat dans les soins de santé :  patients, professionnels, établissements, associations et institutions… des partenaires qui seront impliqués pleinement dans cette journée qui sera animé par : des conférences, une table ronde, des ateliers thématiques et des discussions autour de posters… 

Nouvelle offre « bien-être » aux patients dialysés aux HRS

Depuis peu, une nouvelle offre « bien-être » est proposée aux patients dialysés des Hôpitaux Robert Schuman (HRS) avec l’arrivée de lunettes PSIO. Ce stimulateur audio-visuel à fréquence variable envoie des sons et lumières à des rythmes très précis, connus depuis la nuit des temps pour permettre d’influencer l’état dans lequel se trouve l’esprit (éveil, sommeil, détente).

Cette technologie, notamment associée à un accompagnement en relaxation, hypnothérapie ou acupressure, permet d’introduire et de booster les vertus naturelles et énergétiques du corps et de l’esprit. Mais aussi d’intervenir à des niveaux oscillant entre moment de détente et travail thérapeutique. Ce nouveau projet permet aux patients des HRS de profiter de médecines douces pour répondre à leurs besoins sur des sujets tels que les angoisses, le stress, l’arrêt du tabac, la gestion de l’alimentation en dialyse, etc.

Un nouveau test sanguin pour le diagnostic des maladies neurodégénératives

Par le Luxembourg Institute of Health (LIH) and the Luxembourg Center for Systems Biomedicine (LCSB)

La maladie de Parkinson appartient à un groupe de maladies neurodégénératives appelées synucléinopathies, caractérisées par l’accumulation de la protéine α-synucléine dans le cerveau. Ceci entraine la mort des neurones, causant différents symptômes neurologiques, des tremblements à la démence, en fonction de la zone du cerveau touchée. Il n’existe actuellement aucun traitement curatif, et le diagnostic reste souvent long et laborieux, ne permettant pas de distinguer ces troubles entre eux à un stade précoce. Une équipe internationale de chercheurs japonais et luxembourgeois a montré pour la première fois que les formes pathologiques de la protéine alpha-synucléine présentes dans le sang des patients peuvent servir au diagnostic de la maladie de Parkinson, permettant également de distinguer plusieurs troubles neurodégénératifs entre eux. Ces résultats inédits, récemment publiés dans Nature Medicine, constituent une avancée importante vers la mise au point d’un test de diagnostic basé sur une simple prise de sang.

Extrait du communiqué de presse : https://www.lih.lu/fr/un-nouveau-test-sanguin-pour-le-diagnostic-des-maladies-neurodegeneratives/  

Dossier thématique – Les Urgences

Main dans la main pour le bien du patient

Entre l’ambulance du CGDIS et les Urgences des hôpitaux, un partenariat en pleine évolution

PAR MARCEL KIEFFER

En amont de la valse des ambulances aux rampes d’accès des services d’urgences hospitaliers est logé tout un monde. Peu de gens en soupçonnent l’ampleur et l’efficacité, qui depuis 2018, portent un nom: CGDIS. Depuis sa création il y a cinq ans dans le cadre d’une vaste réorganisation des services de secours nationaux luxembourgeois, le Corps Grand-Ducal d’Incendie et de Secours a pris ses marques dans le si grand et multiple domaine de la sécurité civile nationale et notamment dans celui du secours à personne et de l’aide médicale urgente à une population en permanente croissance. Ainsi, en dehors de sa branche incendie et sauvetage, les ambulanciers, infirmiers et médecins, volontaires ou professionnels du CGDIS, tous engagés pour un même objectif humain et solidaire, forment osmose, en un large réseau finement tissé, avec les blouses blanches sur les blocs urgentistes de nos hôpitaux et centres médicaux. De leurs compétences communes et de leur bon entendement dépendent le salut, et souvent la survie, de nombreux malades, blessés ou autres accidentés de la vie.

Dans les vastes et fonctionnels bâtiments du tout nouveau Centre National d’Incendie et de Secours (CNIS) le long du boulevard de Kockelscheuer à Luxembourg-ville, entièrement opérationnel depuis septembre 2021, la modernité de l’ère dans laquelle est entrée le domaine du secours et soins d’urgence à personne au Luxembourg, s’impose dans toute son ampleur. Un nouvel élan s’en propage, des immenses couloirs lumineux aux spacieux halls épurés d’où partent en permanence, aux rythme des alertes et des appels au secours, les rutilants véhicules, ambulances, camions et autres voitures médicalisées, pour emmener les professionnels de l’urgence aux côtés des personnes en détresse. Les statistiques sont impressionnantes. Pas moins de 249.126 appels de secours ont été traités dans le central des secours d’urgence, le CSU-112, numéro unique de secours, en la seule année de 2022, et qui ont donné lieu à un total de 71.676 interventions, ce qui représente une progression de sept pour cent par rapport à l’année 2021. L’’énorme majorité, de ces interventions, c-à-d. 56.987, étaient destinées à des secours aux personnes, dont 9.117 étaient des interventions SAMU, (contre 2.846 à des incendies et 1.900 à des accidents de la voie publique).

112 – trop d’appels injustifiés

Cependant le médecin-colonel Dr. Olivier Pierrard, médecin urgentiste et directeur médical et de la santé au CGDIS, pointe d’un doigt désapprobateur le fait que trop souvent les appelants du 112 se méprennent sur la raison effective de ce numéro de détresse. En effet, seulement 106.000 de ces appels ont un lien avec une urgence réelle, alors que la grande majorité, 140.000, ne sont effectués que pour demander des renseignements facilement obtenables ailleurs. Ceci comporte évidemment le risque de détourner de leur mission primordiale – réceptionner les appels de détresse, évaluer la nature des urgences et organiser les interventions – les opérateurs de la salle d’alerte, postés derrière d’énormes écrans où sont transmises en temps réel les images des caméras de surveillance placées notamment sur les autoroutes et dans les tunnels du réseau routier luxembourgeois. Depuis 2019, le CSU-112 constate une constante augmentation d’appels et plus précisément une croissance de trois pourcent des appels d’urgence. Ce central est articulé autour d’un pool de 42 opérateurs, chefs de salle et officiers santé qui se relaient pour garantir une prise en charge professionnelle et efficace des appels au secours de la population. Les opérateurs du CSU-112 se rappellent aujourd’hui encore très bien la journée du 19 décembre 2022 lorsqu’une pluie verglaçante causa un grand nombre de chutes et d’accidents de la circulation, ce qui occasionna en ce seul jour pas moins de 1.890 appels d’urgence et 363 interventions.

Combien sont ces anges de la route du CGDIS pour intervenir dans un temps maximum de 15 minutes dans des situations d’urgence et transporter malades et accidentés, en leur prodiguant des premiers soins de base, à l’hôpital le plus proche? Selon le capitaine Cédric Gantzer, chef de département à la direction générale du CGDIS, parmi tous les membres actifs du CGDIS, 360 pompiers professionnels et 1.550 bénévoles qui ont évidemment tous suivi une formation, sont actuellement actifs dans le service ambulancier du Corps grand-ducal d’incendie et de secours. Dans 17 des 97 centre d’incendie et de secours du pays plus de trois opérations de secours sont effectuées quotidiennement, alors que celui de la capitale est évidemment le plus actif avec 60 interventions par jour. A Esch-sur-Alzette, les ambulances effectuent environ 24 sorties par jour. Aux CIS de la Nordstad et de Sanem/Differdange, elles en sont à 17 interventions en moyenne par jour. Les ambulances sont moins sollicitées dans le Nord et l’Est du Luxembourg, avec entre quatre et cinq sorties en moyenne par jour à Wiltz, Larochette, Junglinster et Clervaux.

De l’huile dans les rouages

Une étroite communication et coordination entre les services du CGDIS et ceux des hôpitaux est évidemment indispensable en vue d’une prise en charge optimale d’un patient en détresse et de son transfert aux urgences. Le docteur Olivier Pierrard salue la qualité de cette coopération, qui, par exemple, inclut également des échanges au préalable de grandes manifestations réclamant une présence des services d’urgence. «Mais on a également la volonté d’améliorer encore à l’avenir ce travail en commun, par exemple en informatisant nos fiches de prises en charge des patients afin de pouvoir avertir à l’avance les équipes urgentistes hospitalières de l’état d’une personne malade ou blessée,», souligne-t-il.

Si à une chose la pandémie du Covid a pu servir, c’est d’ailleurs au renforcement du lien entre le préhospitalier, c-à-d. le CGDIS, et les hôpitaux, constate le Dr. Olivier Pierrard. «Certaines choses ont effectivement pu être améliorées et accélérées pendant l’épreuve du Covid. Nos habitudes de travailler ensemble ont été boostées d’une certaine façon, et de l’huile a pu être donnée dans les rouages.» La notion de partenariat entre le CGDIS et les hôpitaux a pu se renforcer encore davantage dans les esprits et les habitudes des ambulanciers et urgentistes en ces premières cinq années d’existence de leur nouvelle coexistence. «On travaille de mieux en mieux, main dans la main, pour le bien du patient, qui doit être notre première préoccupation à tous», se réjouit Dr. Pierrard.

Comment l’Officier Santé est né

Une autre innovation bénéfique liée à la pandémie du Covid concerne encore le si stratégique Central des secours d’urgence où les appels au «112» sont réceptionnés. Le capitaine Cédric Gantzer et le médecin-colonel Olivier Pierrard n’en parlent pas sans une certaine satisfaction. En effet, les «Officiers santé », infirmiers spécialement formés, initialement mis en place dans le central du 112 pour assurer le dispatching des patients vers les hôpitaux et afin d’éviter une saturation trop importante des services d’urgences et hospitaliers en ces pics de crise pandémique, en font désormais partie intégrante. Au CSU-112, ces infirmiers pompiers sont aujourd’hui en charge de certaines missions, dont entre autres le conseil et le soutien des équipages des ambulances, l’assistance des opérateurs du CSU-112 pour la réalisation des réanimations par téléphone, ou encore la collaboration avec les hôpitaux et structures de soins pour prévoir l’accueil des patients. En somme, tout nouveau qu’il est, fruit d’une expérience à la fois inédite et instructive, le concept officier santé du CSU-112 est en plein développement et d’autres missions sont envisagées pour l’avenir, afin d’améliorer encore de façon générale la qualité des prises en charge ainsi que l’orientation des patients.

Assurer une prise en charge préhospitalière de qualité du patient ne demeure pas moins un objectif primordial du CGDIS dans le cadre de sa mission partenariale auprès des services d’urgence hospitaliers. Le Dr. Olivier Pierrard en développe une autre piste. Ainsi, dans la poursuite de ses efforts pour optimiser la qualité de traitement des appels pour arrêt cardiaque respiratoire (ACR) et accident vasculaire cérébral (AVC), des progrès ont pu être faits en 2022 suite à l’instauration d’un groupe de travail «phone CPR» et la mise en place des officiers santé sus-mentionnés. Une augmentation du taux de détection des ACR, si ceux-ci sont détectables via l’appel, en a été une conséquence, ainsi que le taux de réalisation de réanimations sous la direction d’un opérateur du CSU-112 ou d’un officier santé a pu être optimisé.

Si déjà beaucoup de progrès ont été entamés ou réalisés, une toujours meilleure prise en charge du patient reste constamment matière à réflexion chez les responsables du CGDIS. Olivier Pierrard voit encore une marge de progression justement dans le domaine «où chaque minute compte»: la prise en charge de l’arrêt cardiaque. Afin d’améliorer les chances de survie des gens, la mise en place d’une base de données des défibrillateurs publics existant au Luxembourg serait d’une utilité absolue, mais aussi une sensibilisation encore plus poussée du public afin d’apprendre et d’appliquer des premiers gestes de survie. Et dans ce partenariat justement si essentiel entre le CGDIS et l’hôpital la vérification de l’articulation entre, d’un côté, le Plan nombreuses victimes et, de l’autre, le Plan blanc s’impose, selon le médecin-colonel; tout comme, la réalisation d’une toujours plus efficace transmission des paramètres d’un patient de l’ambulance à l’hôpital via les technologies nouvelles, est déjà un projet évoqué communément avec les Hôpitaux Robert Schuman.

L’évolution des activités du CGDIS en général et celle des interventions pour porter secours à des personnes en particulier est à la fois une confirmation et un défi majeur pour le Corps encore tout jeune dans sa nouvelle configuration. La nécessité de recruter de nouveaux pompiers volontaires et professionnels pour faire face à la sollicitation croissante des équipes ainsi qu’aux réalités d’une société en égale progression, en reste donc le corollaire pour les responsables du CGDIS. Une visite sur le site 112.lu révèle toutes les dimensions et perspectives d’un engagement dont l’utilité et les chances d’avenir se rejoignent toujours en un précieux geste de solidarité collective.

Santé mentale

La schizophrenie : qu’est-ce que c’est ?

La personne schizophrène est incapable d’appréhender le monde autrement qu’en fonction de ses préoccupations, à savoir ses idées délirantes. Il existe d’autres formes de schizophrénie qui sont devenues beaucoup plus rares aujourd’hui comme : la schizophrénie hébéphrénique, la schizophrénie catatonique et la schizophrénie simple.

La schizophrénie représente près de 80% des psychoses.

Schizophrénie paranoïde

La schizophrénie paranoïde est la forme la plus fréquente de schizophrénie. Elle représente la grande majorité des schizophrénies et se caractérise principalement par une désorganisation de la pensée,  par des hallucinations et des délires avec des thèmes de persécution. Ces thèmes peuvent varier et présenter différents degrés d’intensité.

Quelques exemples:

  • La personne pense être l’objet d’un complot, qu’on lui en veut, qu’on la poursuit ou que l’on cherche à lui faire du mal. Elle est persuadée qu’elle fait partie  d’une intrigue malveillante, par exemple qu’elle est la cible d’une menace de mort, d’empoisonnement etc.
  • La personne peut également présenter une surestimation de soi qui se caractérise par des idées de « grandeur ». Elle dit posséder des pouvoirs particuliers, qu’elle doit remplir une mission de grande envergure.
  • La religion est également un thème fréquent du délire, par exemple Jésus transmet des messages ou le diable persécute la personne malade.
  • La santé peut également faire partie d’un délire.  Par exemple, la personne pense souffrir d’une maladie incurable. Elle peut croire que ses poumons et ses reins ont disparu, quelqu’un les lui a volés.

Les éléments du contexte dans lequel la personne souffrant de schizophrénie se trouve vont alimenter son délire :

  • Le patient peut interpréter un appel téléphonique d’un inconnu comme le signe d’une surveillance téléphonique.
  • La personne concernée peut également interpréter les éléments de l’environnement : les oiseaux qui chantent seront porteurs de message et vont contraindre la personne à agir d’une certaine manière. La vue d’un vêtement noir va générer de l’angoisse car la couleur noire représente le mal.

Pour en savoir plus sur la schizophrénie et les psychoses, rendez-vous sur www.acteurdemasante.lu

Interview

« Equipe pluridisciplinaire des Urgences : infirmière urgentiste »

Entretien avec Sandra Lopes, infirmière et responsable adjointe du services des Urgences des Hôpitaux Robert Schuman (HRS)

Par Alizee Villance

Elles accueillent et prennent en charge les patients en étroite collaboration avec les urgentistes, elles détectent les urgences ou dégradation de l’état de santé des patients, assurent une prise en charge de qualité sont multifonctions : ce sont les infirmières aux Urgences.

Quelles sont les qualités pour être infirmière aux Urgences ?

SL : Il faut avant tout être capable de travailler dans un service avec un flux de patients important, avec une grande variété de situations nécessitant une adaptabilité et une polyvalence constante. Pour ces raisons, il faut aimer la diversité, la technicité, le travail en équipe médico-soignante, la rigueur, en plus de l’empathie, afin de pouvoir répondre aux exigences du métier. Par ailleurs, il faut d’excellentes connaissances théoriques  et un sens d ’observation aiguisé pour pouvoir faire une analyse précise et rapide de l’état de santé  du patient, mais aussi avoir une facilité relationnelle et sociale.

Quelle est votre relation avec les patients ?

SL : Le premier contact avec un patient est très important afin de pouvoir fonder une relation de confiance et de respect. Un accueil chaleureux, une écoute empathique et la disponibilité  sont primordiaux pour que le patient puisse se reposer sur nous. Arrivé aux Urgences, le patient est souvent dans une situation de stress. La méconnaissance, le manque d’information ou l’attente peuvent favoriser des comportements inadéquats. Il faut pouvoir garder en tête que ce n’est jamais personnel, le patient a simplement besoin de réponses rapides, d’être rassuré  et surtout de se sentir écouté.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées au quotidien ?

SL : Des épisodes de violence verbale deviennent monnaie courante, par les patients ou accompagnants vu le nombre croissant de passages aux urgences et donc une augmentation de l’attente. Ces situations sont un facteur de stress et de découragement pour le personnel soignant qui d’habitude a une capacité de résilience importante. Par ailleurs, nous constatons, une augmentation de passages récurrents de personnes éthyliques sans domicile fixe, ou sommes confrontés à des patients vivant dans des situations précaires. Il est difficile pour le personnel de ne pas pouvoir aider ce groupe de malades. En effet, jusqu’à ce jour, il n’existe pas de service sociale dédié aux urgences, qui pourrait subvenir aux besoins d’information de ces personnes qui, souvent ne savent pas vers qui se tourner. En plus, savoir équilibrer le temps devant un écran pour remplir le dossier patient et le temps passé au chevet de celui-ci devient de plus en plus difficile, vu les besoins des 2 parties.

« Le patient a besoin de se sentir écouté »

Quels sont vos plus grands défis ?

SL : Ayant été nommée responsable infirmière des urgences, depuis peu, je vois cette nomination comme le plus grand défi actuellement. En effet, les urgences sont pour moi une des vitrines de l’établissement. Garantir une prise en charge de qualité et sécuritaire pour les patients  mais aussi le travail en collaboration avec les services partenaires internes comme externes des urgences sont des points  très importants à continuer de développer et préserver .

Par ailleurs, je  suis très fière  d’être responsable d’une équipe soignante aussi dynamique et engagée. Pour cela je dois aussi penser à leur bien-être et garantir un climat de travail dans lequel chacun puisse exercer son  métier  dans les meilleures conditions possibles.

La bienveillance, la transparence et le respect sont des valeurs qui me tiennent à cœur et qui font que je chercherai grâce à ces leviers et avec  l’aide  de l’équipe à continuer de  respecter les missions du service des  urgences et à promouvoir celui-ci.

Le service des urgences est un service lourd par le nombre de passages, les imprévus rencontrés et la grande variété de situations rencontrées. Néanmoins ce service apporte une grande satisfaction personnelle et professionnelle, car nous pouvons en peu de temps faire la différence dans beaucoup de situations. C’est un métier gratifiant car il englobe plein de volets différents allant d’une grande technicité telle que lors d’une réanimation cardio-pulmonaire, à la tenue d’une main lors de peurs ou autres.

Interview

La psychologie d’urgence

La psychologie d’urgence, , consiste à accompagner et soutenir les personnes concernées, ainsi que leur entourage immédiatement après un événement extraordinaire potentiellement traumatisant.

Entretien avec Naomi Castagne, psychologue aux Hôpitaux Robert Schuman

Par Alizee Villance

Quel est le rôle du psychologue aux Urgences ?

NC : Le service des urgences est un lieu où se mêlent douleur physique et souffrance psychique  où les personnes en souffrance viennent chercher un réconfort, en assimilant parfois leurs ressentis corporels et leur détresse psychique. Le rôle du psychologue clinicien est donc varié : aider le patient à comprendre ses difficultés, identifier les différentes façons de faire face et prévenir la répétition des schémas dysfonctionnels à l’avenir. Une autre mission est d’évaluer le risque et ainsi protéger le patient, tout en mettant en place les interventions et prises en charge nécessaires (hospitalisation en psychiatrie, admission en addictologie ou orientation vers des professionnels de santé externes….).

Le psychologue clinicien au sein des Urgences joue un rôle de liaison entre les différents intervenants : infirmier(e)s, médecins, psychologues externes. Notre rôle n’est pas d’entamer des suivis individuels mais de réagir à des situations de crise. En participant aux différentes étapes de la prise en charge avec le corps médical,  nous nous focalisons sur la prise en charge afin d’atténuer l’angoisse via une fonction d’accueil et d’écoute.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’exercer ce métier ?

NC : J’ai toujours eu envie d’étudier la psychologie, d’être en contact avec de nouvelles personnes chaque jour et le milieu hospitalier m’a toujours passionnée. J’aime également ce métier en constante évolution, qui se développe très rapidement et qui exige une formation continue. Par ailleurs, le métier de psychologue offre énormément d’avantages en termes de diversité et style de travail et flexibilité statutaire.

Quelles sont les compétences attendues d’un psychologue aux Urgences ?

NC : La tolérance au stress est primordiale, ainsi que la capacité à pouvoir supporter et réprimer des sentiments forts, trouver sa place, avoir de bonnes compétences pédagogiques et relationnelles. Il faut aussi faire preuve d’une grande flexibilité et adaptabilité, car les situations sont toutes différentes. Nous devons être capable d’adapter nos interventions aux personnes et aux situations, dans la connaissance de nos propres limites. Une bonne communication est aussi fondamentale dans un travail multidisciplinaire.

Quel est le plus grand défi des psychologues aux Urgences ?

NC : La disparité des situations rencontrées, la fréquence des entretiens psychologiques changent quotidiennement, le rythme peut parfois être très soutenu. N’ayant que peu de temps parfois entre les entretiens, c’est un véritable défi de se détacher d’une situation afin de se plonger dans une nouvelle. Mais le fait d’échanger avec les autres professionnels de l’équipe permet souvent de verbaliser et diminuer les émotions. De plus, la variabilité et nouveauté des situations rencontrées rendent quasi impossible la standardisation des interventions.

Quelle différence de prise en charge y a-t-il entre le service des Urgences et le service de psychologie ?

NC : Le patient vient aux Urgences en situation de crise et le psychologue a pour objectif de stabiliser cette crise et/ou d’orienter vers un service externe. Tandis que dans un service de psychologie plus traditionnel, nous faisons du travail thérapeutique sur le plus long terme avec le patient. Dans cette perspective d’urgence, l’objectif est de soutenir les patients qui ne sont pas nécessairement des Urgences psychiatriques aigues, mais qui nécessitent un soutient psychologique  où il peut y avoir jusqu’un risque pour leur propre vie.

Avez-vous des conseils ou recommandations ?

NC : ne restez pas seul(e) avec vos difficultés, demandez de l’aide quand vous en avez besoin, vous n’êtes pas seul. Des psychologues cliniciens sont présents du lundi au vendredi au sein du service des Urgences pour vos accueillie, vous écouter et vous accompagner.

Interview

« Equipe pluridisciplinaire des Urgences : les brancardiers »

La mission générale de l’activité de brancardier réside dans la participation à la prise en charge des patients par leur transport entre les différents lieux de soins et/ou d’examens. L’activité de brancardage ne se résume pas à de « simples courses » d’un lieu vers un autre, mais bien comme une véritable interface entre l’ensemble des services. Un brancardier à l’hôpital n’est donc pas seulement un « sportif » qui transporte des patients, il a aussi un rôle très relationnel.

Souvent dans l’ombre, discrets mais plus qu’essentiels, les brancardiers gèrent et organisent une part invisible du travail à la croisée des Urgences, de l’imagerie médicale, des plateaux techniques et des unités de soins. « Sans eux, les organisations de travail seraient moins fluides. L’équipe reste constamment en mouvement, malgré les contraintes, les aléas et les obstacles (demandes multiples simultanées, pression lors de pics d’activité aux Urgences, encombrement des couloirs, patients non prêts, ascenseurs en panne…) » explique Jorris Hilbert, brancardier aux Hôpitaux Robert Schuman (HRS). Et d’ajouter : « Actuellement, deux profils de brancardiers se dégagent au sein d’une équipe : d’une part les brancardiers qualifiés avec un diplôme d’ambulancier, d’aide-soignant(e) ou autre professionnel de santé. Et d’autre part, les brancardiers non qualifiés avec au minimum une formation de premiers secours ».

Dans les services des Urgences, les missions du brancardier sont multiples :

  • Diriger les patients dans les différents plateaux techniques (imagerie médicale, cardiologie, urologie, etc.) ou cabinets médicaux, à la demande des infirmier(e)s des Urgences
  • Emmener dans leur chambre les patients devant être hospitalisés
  • S’assurer de travailler en toute sécurité en respectant les règles de déontologie, d’hygiène et d’identitovigilance.

Différents modes de transport sont possibles selon la pathologie du patient : à pieds, en chaise, en brancard ou encore en lit.

Organisation avec l’équipe pluridisciplinaire des Urgences

Le brancardier a un rôle très important au milieu de l’équipe pluridisciplinaire des Urgences.
Cette équipe est composée d’infirmier(e)s, de médecins urgentistes, de secrétaires, de femmes de ménage avec lesquelles le brancardier doit être en étroite collaboration.  La communication est primordiale entre les différents interlocuteurs et le brancardier doit être à l’écoute des informations qui lui sont transmises pour le bien du patient.
L’organisation au sein du services des urgences dans le domaine du brancardage ne cesse de croître afin de faciliter et d’améliorer la prise en charge des patients.

La relation brancardier-patient

Jorris Hilbert nous explique : « le brancardier veille à garder une attitude courtoise et empathique avec le patient, en communiquant de manière positive et rassurante. Il reste constamment à l’écoute, tout en observant et surveillant le patient tout au long de la mission ».

Dossier thématique – Les Urgences

Den Empfang des Notfallpatienten weiter optimieren

Hôpitaux Robert Schuman (HRS) führen mit den „Lits portes“ eine neue Diagnostik- und Therapiestruktur in der Notaufnahme ein

VON MARCEL KIEFFER

Die Notaufnahme (Urgences) eines Krankenhauses ist eine der zentralsten und unmittelbarsten spitalischen Anlaufstellen für den Patienten sowie die Not- und Rettungsdienste, wo die Reaktivität des medizinischen Personals und die Effizienz der vorhandenen Strukturen wie auch der organisierten Abläufe von evidenter Bedeutung sind. Einen elementaren Schritt in eine weiterführende Optimierung ihrer Notaufnahme im Kirchberger Klinikum haben nun die Hôpitaux Robert Schuman (HRS) mit der Schaffung einer neuen Struktur unternommen: dem sogenannten Service „Lits portes“. Dieser ist der Notaufnahmestation direkt angegliedert, untersteht dem dort rund um die Uhr präsenten Personal und hat insofern eine neue strategische Schleusenfunktion, als er als Zwischenstelle zwischen dem Empfang des Patienten und der nach Erstbehandlung und ärztlicher Diagnostik getroffenen Entscheidung hinsichtlich der Aufnahme in eine stationäre Behandlung bzw. lediglich einer ambulanten Versorgung des Patienten dient.

Internationale Erfahrungen und Erkenntnisse, u.a. in Frankreich und den USA, belegen die evidenten sowohl klinischen als auch organisatorischen Vorteile einer solchen Struktur.  Diese gewährleistet dem Patienten ein Maximum an Sicherheit und Komfort wie auch insgesamt eine Verbesserung der Behandlung sowie der internen wie auch direkt für den Patienten relevanten zeitlichen und sonstigen Abläufe.  Die Philosophie der „Lits portes“ beruht dabei auf einer doppelten Zielführung: während einer möglichst kurzzeitigen Stationierung des Patienten (bis zu 12 Stunden) ein optimales medizinisches Vorgehen im Interesse des Patienten garantieren. Zum einen reichen bei manchen Pathologien oft nur wenige Stunden einer therapeutischen Versorgung des Patienten aus, um diesen dann schon wieder nach Hause entlassen zu können; andererseits bietet eine solche Zwischenstruktur angesichts der Fülle diagnostischer Alternativen dem behandelnden medizinischen Personal Zeit und Raum dafür, die Untersuchung und Versorgung des Patienten im Sinne seiner späteren Orientierung in optimalen Umständen durchzuführen. Aus ökonomischer Sicht sind die Vorteile ebenso evident, vielfach können nicht medizinisch notwendige Hospitalisierungen und damit hohe, unnötige Kosten für die Allgemeinheit so vermieden werden.

Über die Aufnahme eines Patienten in der Station „Lits portes“ entscheiden allein die in der Notaufnahme beschäftigten Ärzte. Während der Nachtstunden kann diese neue Struktur auch als vorgeschaltete Aufnahmestation für konventionelle Hospitalisierungen im Rahmen ihrer räumlichen Kapazitäten genutzt werden. Seitens der Direktion der Hôpitaux Robert Schuman wurde hinsichtlich einer sowohl medizinisch als auch organisatorisch bestmöglichen Regelung der Abläufe ein präzis auf alle Akteure und Eventualitäten abgestimmtes internes Funktionsprotokoll erstellt.

Interview

« Ecoutez vous et faites confiance à votre ressenti et vos symptômes »

Le service des Urgences des Hôpitaux Robert Schuman (HRS) offre une prise en charge médico-soignante d’excellence en médecine d’urgence et personnalisée à chaque patient qui aurait besoin d’y recourir. Dans le but d’offrir la meilleure qualité de prise en charge possible, les HRS ont développé un concept centré sur le patient et la maitrise du flux.

Cette nouvelle approche est conçue pour :

  • Fournir des soins personnalisés, de haute qualité et de façon efficiente,
  • Améliorer continuellement la sécurité et la satisfaction des patients,
  • Réduire au maximum les délais d’attente.

Entretien avec Docteur Fabienne Koerperich, médecin urgentiste et médecin référent du groupe des Urgences HRS.

Comment fonctionne le service des Urgences ?

Dr FK : Le service des Urgences désigne un service hospitalier en charge de l’accueil et des soins des personnes présentant tous types de pathologies urgentes ou semi-urgentes.

Ce accueil se fait aux HRS (Hôpitaux Robert Schuman) sur 2 sites : le service des Urgences de l’Hôpital Kirchberg et le service des consultations non programmées de la Zithaklinik. Dans les deux services, la prise en charge des patients s’organise en fonction de la gravité de leur pathologie. Ainsi, aux HRS, nous utilisons actuellement l’échelle de trie canadienne le CTAS.

Notre service est un service pluridisciplinaire de qualité dans lequel interviennent plusieurs corps de métiers paramédicaux, médicaux et administratifs à savoir :

  • Les médecins urgentistes
  • Les médecins spécialistes
  • Les infirmières et infirmiers
  • Les psychologues 
  • Les secrétaires
  • Les femmes de ménages

Une fois le diagnostic posé et le patient traité aux urgences, il est alors orienté en fonction de sa pathologie, soit en hospitalisation afin de poursuivre sa prise en charge  spécialisée, soit en consultation ambulatoire à distance avec le spécialiste ou soit au domicile. 

Le groupe des urgentistes des HRS est composé de 15 médecins urgentistes qui assurent des gardes de 12 heures afin d’assurer une présence optimale sur les deux sites.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’exercer ce métier ?

Dr FK : Pour moi c’est le challenge ainsi que  le côté urgent et surtout imprévisible qui m’attire dans cette profession. Devoir être capable de gérer en urgence des pathologies mettant en péril le pronostic vital du patient fait de ce métier une profession noble.

Comment peut être définie l’ « urgence absolue » ?

Dr FK : L’Urgence absolue est une urgence dont le stade de la gravité est le plus élevé : l’AVC hémorragique ou ischémique, l’infarctus du myocarde, l’embolie pulmonaire, des patients polytraumatisés ou brûlés, le sepsis ou le choc septique.

« Il faut toujours écouter les patients »

Quand un patient arrive aux urgences, sur quoi se porte votre attention ?

Dr FK : Un des éléments-clés de la prise en charge optimale du patient aux urgences est l’interrogatoire. Celui-ci étant bien mené, il permet de nous donner tous les éléments nécessaires afin d’orienter correctement notre prise en charge. Il est donc primordial pour nous d’être à l’écoute du patient.

D’après-vous, quelles sont les qualités essentielles d’un bon médecin urgentiste ?

Dr FK : Comme déjà mentionné auparavant, un bon médecin urgentiste doit savoir gérer les situations d’urgences dans le calme et la sérénité et toujours connaître les dernières recommandations de prise en charge des pathologies médicales, chirurgicales et psychiatriques.

Quels sont les inconvénients de ce travail ?

Dr FK : Le seul inconvénient de notre profession est la pénibilité, c’est à dire la disponibilité de travailler les nuits, les jours fériés ainsi que les week-ends. Par ailleurs, travailler dans un service d’Urgences c’est accepter de travailler constamment sous la pression d’un flux très important de patient et dans le bruit.

« Prendre des décisions rapides et ne jamais savoir ce qui nous attend sont les aspects les plus passionnants du métier »

Considérez-vous le fait de devoir travailler dans l’urgence comme un désavantage de votre travail ?

Dr FK : Pas du tout, c’est exactement la notion d’urgence qui rend notre profession tellement intéressante : le vrai challenge. Devoir prendre des décisions correctes dans l’urgence, ne jamais savoir ce qui nous attend, sont les aspects passionnants de notre spécialité. 

Est-ce que la crise du covid-19 a changé quelque chose dans le fonctionnement du service des Urgences ou de la prise en charge du patient ?

Dr FK : Cette pandémie nous a appris à être constamment flexibles et à s’adapter à tout nouveau changement – réorganiser le service et le flux des patients en fonction du nombre de patients contaminés, créer des secteurs d’isolation ou des filières respiratoires, connaître les dernières recommandations nationales et internationales de la prise en charge du Covid-19, savoir gérer les cas très graves afin d’augmenter l’espérance de vie de ces patients contaminés.

Cette crise a soudé notre équipe des urgences et nous a permis de faire évoluer les relations interdisciplinaires aux HRS.

Quelle est la différence entre un jour de garde et de non garde ?

Dr FK : Les HRS et le CHL (Centre Hospitalier du Luxembourg) sont en garde parallèle depuis juin 2021. Le jour de garde veut dire que les Urgences sont ouvertes durant 24 heures alors que le jour de non garde, les Urgences ouvrent leurs portes de 7h à 17h .

Le nombre de passage de patients est en moyenne de 210 passages /24h pour le jour de garde et de 90 passages/10h  lors du jour de non garde.

Pourquoi attend-on parfois longtemps avant d’être pris en charge aux urgences ?

Dr FK : Comme mentionné précédemment, chaque patient est pris en charge en fonction de la gravité de sa pathologie. Ceci veut dire qu’un patient avec une pathologie moins urgente sera pris en charge après celui dont le pronostic vital est engagé.

Néanmoins, il y a plusieurs critères qui interviennent directement sur le temps d’attente aux urgences à savoir : la disponibilité des lits, l’attente des examens complémentaires, l’attente des avis spécialisés ainsi que l’arrivée de nombreux SAMU en même temps. Le temps de séjour aux Urgences en moyenne est actuellement de 3 heures dans notre service, ce qui est non négligeable si nous le comparons à celui de nos pays frontaliers.

« Il y a une pénurie de médecins urgentistes au Luxembourg »

Le nombre des patients admis en Urgences est en augmentation constante. Qu’elles sont les explications ?

Dr FK : Notre population est en constante croissance. D’un autre côté, on note une pénurie chez les médecins spécialistes et généralistes. Ceci implique forcément que les patients n’arrivent plus à avoir  des rendez-vous raisonnables de consultation chez nos confrères spécialistes (même généralistes) ce qui fait que tous ces patients viennent aux Urgences. Un autre critères est que notre population vieillit, ce qui engendre également beaucoup plus d’hospitalisations.

Pour finir, il y a aussi un certain nombre non négligeable de patients qui n’ont pas de médecin généraliste ou que celui-ci réside dans leur pays de résidence ce qui implique que nos patients frontaliers viennent consulter aux Urgences.

Avez-vous des conseils ou recommandations ?

Dr FK : Pour les patients :

Tout patient inscrit est traité aux Urgences. Chaque patient doit s’écouter et venir aux urgences dès qu’il présente des symptômes d’AVC, d’infarctus ou d’infection. Toutes les autres pathologies sont naturellement aussi prisent en charge. Aucun patient n’est refusé dans notre service.

Pour les médecins :

Inscrivez-vous nombreux au diplôme de cette spécialité intéressante et passionnante car nous allons avoir une importante pénurie dans quelques années ce qui rendra la prise en charge correcte des patients aux urgences très difficile.

Nutrition : un produit – une recette

Les lentilles et les légumineuses

Régulatrices de glycémie et de satiété

  • Source de protéines

Les légumineuses contribuent à ce que le corps reçoive suffisamment de protéines – même sans aliments d’origine animale. Les lentilles, qui amènent plus de 23 grammes de protéines pour 100 grammes, sont une excellente source de protéine, notamment pour les végétariens et végétaliens.

  •  Stimulantes

En apportant environ 130mg par 100g, les pois chiches séchés ainsi que les lentilles séchées sont des bons fournisseurs de magnésium. Ce minéral joue un rôle important dans le fonctionnement des nerfs et des muscles et booste aussi le cerveau.

  •  Régulatrice

En raison de leur teneur en glucides indigestes, les légumes secs ne font que lentement augmenter le taux de glycémie et peuvent ainsi éviter les fringales, car le grand nombre de fibres alimentaires favorisant la digestion et les fibres maintiennent le taux de glycémie à un niveau bas et assure une longue satiété.

  • Riches en fibres

Une portion de 100g de lentilles séchées fournit déjà plus de la moitié des besoins journaliers en fibres, qui aident le corps à équilibrer le taux de cholestérol et favorisent la digestion.

  • Pauvres en graisses

Les lentilles ou les haricots secs, ainsi que les pois chiches et les petits pois, sont pauvres en graisses et ont une faible densité énergétique, c’est-à-dire qu’ils ne fournissent que peu de calories pour 100g d’aliment.

  • Solidifient les os

Les légumineuses sont une bonne source de fer. Les pois chiches séchés contiennent 6mg de cet oligo-élément et les lentilles 8mg, ce qui est particulièrement élevé. Les pois chiches séchés convainquent par leur teneur en calcium (124 milligrammes) et en phosphore (332 milligrammes). Cette combinaison équilibrée renforce les os et les dents.

La lentille, une reine en protéines

La lentille est une légumineuse (ou légume sec) comme le pois chiche, le pois, ou les fèves. Les légumineuses sont les plantes dont le fruit est contenu dans une gousse. Elles font partie du groupe des « féculents » de par leur richesse en amidon, un glucide complexe, comme les céréales.

  • Les légumineuses peuvent-elles être consommées crues ?

Il ne vaut mieux pas car elles contiennent des toxines naturelles qui, si elles sont consommées crues, peuvent provoquer des intolérances chez l’homme. C’est le cas des haricots, des pois chiches et des lentilles crus contiennent des lectines qui pourraient provoquer l’agglutination des globules rouges. La cuisson des légumineuses détruit ces lectines.

Les petits pois constituent une exception : ils ne contiennent pratiquement pas de lectines et peuvent donc être consommés crus, mais la cuisson les rend définitivement plus faciles à digérer.

  • Pas d’effet bénéfique sans hydratation correcte

Pour que les fibres alimentaires abondantes contenues dans les légumes secs puissent agir de manière optimale sur la sensation de satiété et la digestion, ils doivent pouvoir bien gonfler. Il est donc particulièrement important de boire beaucoup !

  • Pas toujours très digestes

Les légumes secs sont relativement difficiles à digérer et peuvent provoquer des ballonnements désagréables. Les personnes qui supportent moins bien les lentilles vertes, brunes, noires et en général les lentilles non épluchées peuvent toutefois manger à la place des lentilles rouges et jaunes épluchées – elles sont beaucoup plus digestes.

Recette : Chili au lentilles

Les lentilles et les pois chiches font de ce curry un repas complet et rassasiant, grâce à leur richesse en protéines et en fibres alimentaires. Le poivron nous fournit de la vitamine C qui est notamment importante pour notre système immunitaire. Le bêta-carotène contenu dans les carottes sera transformé en vitamine A dans notre corps qui soutient notre vision, mais qui agit aussi comme antioxydant.

Ingrédients

Pour 4 portions :

  • 1 poivron rouge
  • 1 courgette
  • 70 g de céleri en branche (1 tige)
  • 1 carotte
  • 1 échalote
  • 1 gousse d’ail
  • 20 g de gingembre (1 morceau)
  • 1 cuillère à soupe d’huile de coco
  • 80 g de lentilles jaunes
  • 1 TL de poudre de curry
  • 100 ml de bouillon de légumes
  • 150 g de tomates pelées en morceaux (boîte)
  • 200 g de riz
  • Sel
  • 5 g persil (0.25 bouquet)
  • 240 g Pois chiches (boîte ; poids égoutté)
  • Poivre
  • 2 cuillère à soupe de jus de citron vert

La préparation 

  1. Eplucher et couper l’échalote en petit dès. Puis éplucher et couper la carotte ainsi que les autres légumes en petits cubes. Ecraser l’ail.
  2. Faire revenir dans une grande poêle ou marmite les échalotes avec l’huile de coco..
  3. Rajouter la carotte, la courgette, le poivron, le cèleri et l’ail. Laisser revenir les légumes pour 3-4 minutes.
  4. Rajouter les pois chiches et les lentilles.
  5. Rajouter les épices : sel, poivre, gingembre en petits morceaux, poudre de curry et les 2 c.à.s de jus de citron.
  6. Rajouter le bouillon de légumes pour déglacer le fond.
  7. Rajouter les tomates pelées.
  8. Laisser mijoter pendant 10-15 minutes.
  9. Pendant ce temps, préparer votre riz.
  10. Servir par personne 2-3 c.à.s. de riz et une louche de chili. Garnir les assiette avec un peu de persil.

Bonne dégustation !

Focus sport & santé

À travers le desert pour la bonne cause

Deux pilotes luxembourgeoises ont participé au « Rallye Aicha des Gazelles »

Le Rallye Aicha des Gazelles (RAG) est un raid 4×4 100% féminin qui se déroule pendant neuf  jours dans le désert du Maroc, accompagné d’actions médicales et de solidarité.  Très connu en France et en Maroc, il attire également des équipes venues de Belgique, Suisse, Canada, Italie, Etats-Unis, etc. .  Cette année en mars la 32e édition a vu la participation de deux  Luxembourgeoises, Stéphanie Obertin et Michelle Thill, amies de longue date, et de leur 3e « équipière », une Land Rover New Defender.  

Des fonds pour la « Christoffel Blindenmission Luxembourg »

Santé Services a cru en la détermination de cette équipe et l’a soutenu par un don généreux. D’ailleurs 100% des dons reçus des sponsors ont été versés à la Fondation « Christoffel Blindenmission Luxembourg » afin de financer leurs projets visant à combattre la cécité évitable au Laos et en Angola et soutenir un centre d’ophtalmologie pédiatrique au Madagascar.

Après une vérification technique et le départ officiel du RAG à Nice l’équipe luxembourgeoise a réalisé un « roadtrip » via l’Espagne et le détroit du Gibraltar afin de rejoindre au Sud du Maroc les autres équipages partis en bateau.

Le RAG s’est donc déroulé sur 9 jours très chauds (plus de 40 degrés en journée) et ensoleillés entre les oasis de Erfoud et Foum Zguid, en passant par les Grandes Dunes de Merzouga et Chegaga. Les Luxembourgeoises ont fait preuve de plusieures actions de solidarité (dont sauvetage d’une femme égarée dans le désert après avoir quitté sa co-équipière pilotant la voiture), bravé quelques moments durs de stress physique et mental ainsi que deux crevaisons de pneus, pour finir leur dernière étape en beauté et atteindre la 47e place au général.

Après une arrivée et cérémonie officielle dans la belle ville côtière d’Essaouira, l’équipe a encoure roulé pendant 4quatre jours pour revenir au Luxembourg. Après ce très beau rallye, mais dont il ne faut surtout pas sous-estimer la préparation, l’effort et le risque, l’ équipe est maintenant rôdée est prête à repartir pour une nouvelle aventure (lieu et date encore secrète), volontiers avec le soutien de Santé Services !

Update zur Behandlung der Altersbedingten Makuladegeneration (AMD)

Die AMD ist eine degenerative Erkrankung der Makula, der Stelle des schärfsten Sehens. Bei Verlauf, Prognose und Behandlung ist es wichtig zwischen den verschiedenen Formen zu unterscheiden.

Die trockene Form ist gekennzeichnet durch Drusen, Ablagerungen unter der Netzhaut. Das Sehen ist kaum betroffen, es kann zu Problemen beim Kontrast- und Farbsehen sowie Verzerrtsehen kommen. Bei der späten AMD unterscheidet man zwischen der „feuchten“ und der atrophischen Form. Bei der „feuchten“ AMD kommt es zu einer Gefässneubildung und Ansammlung von Flüssigkeit in der Makula. Dies führt zu einer Sehverschlechterung und Verzerrtsehen. Bei der atrophischen Form kommt es zu einem progressiven Verlust der Netzhautschichten im Bereich der Makula. Patienten beschreiben einen sich vergrössernden zentralen dunklen Fleck und Verschlechterung des Sehens.

In der LUMITHERA LIGHTSITE III Studie von 2022 wurden 100 Patienten mit Drusen therapiert. Bei der Mehrheit der behandelten Patienten konnten die visuellen Beschwerden verbessert werden (insbesondere das Kontrastsehen). Bis jetzt sind keine Komplikationen bekannt. Da es sich um eine neuartige Therapie handelt, gibt es noch kein anerkanntes Therapieprotokoll und die Dauer der Wirkung sowie Langzeitnebenwirkungen und Effekt auf den Verlauf der Erkrankung sind nicht bekannt. Es werden weitere Studien gefordert. Die Kosten werden von der Krankenkasse nicht übernommen.

Die feuchte Form wird weiterhin durchInjektionen von das Gefässwachstum hemmenden Antikörpern in den Glaskörper des Auges behandelt. Neben den etablierten Medikamenten Lucentis ® und Eylea ® sowie dem neueren Beovu ® sind zwei weitere Wirkstoffe (Faricimab, Vabysmo ® und  Aflibercept 8 mg) mit einer längeren Wirkungsdauer (bis zu 4 Monate Behandlungsintervall) in Entwicklung bzw. auf dem Weg der Zulassung in Luxemburg.

APL-2 (Pegcetacoplan) wurdedieses Jahr in den USA zugelassen. In Studien wurde ein moderates Verlangsamen der Progression der atrophischen AMD nachgewiesen. Eine mögliche Nebenwirkung ist die Entwicklung von Gefässneubildungen.In Studien (GATHER1 und 2) konnten mit dem noch nicht zugelassenenen Anti C-5 bessere Ergebnisse erzielt werden als mit APL-2.

Weiterhin gelten folgende allgemeine Empfehlungen für AMD-Patienten:

  • Regelmässige Kontrollen beim Augenarzt
  • Selbstkontrolle zu Hause mit dem Amsler Test
  • Gesunder Lebensstil mit viel Bewegung, einer vitamin-und abwechslungsreichen Ernährung, mit dem Rauchen aufhören

Psychologie : Was die Seele stark macht

Sport als Präventionsmethode gegen Überforderung

Tanja Hamen- Psychotherapeutin KVT/Psychologin

Sport ist eines der wirkungsvollsten und sichersten „Medikamente“. Sport erhöht die Konzentration von Dopamin, Serotonin und Noradrenalin im Blut, die über die Aktivierung unseres Belohnungssystems die Stimmung verbessern und Stressgefühle vermindern. Körperliche Aktivität taugt so auch als äußerst effektives Mittel gegen Depressionen: Eine Studie zeigt, dass 30 Minuten Joggen pro Woche ähnlich effektiv wirken wie ein Antidepressivum. Ebenso hilft Sport gegen Angst. Einer Untersuchung zufolge, profitieren stressgeplagte Menschen besonders stark von dem angstlösenden Effekt den Bewegung mit sich bringt.

Trotz all der positiven Wirkungen von Sport, verschwindet Bewegung zunehmend aus unserem Alltag. Mittlerweile gehört Bewegungsmangel neben Rauchen, Bluthochdruck und hohem Blutzuckerspiegel zu den vier größten Sterberisiken weltweit.

Die Weltgesundheitsorganisation (WHO) empfiehlt, sich mindestens 150 Minuten pro Woche körperlich zu bewegen. Für manchen gestressten Menschen mag das viel klingen, aber bereits 10 Minuten zügiges Gehen – ein Spaziergang während der Mittagspause- wirkt sich nachweislich positiv auf unsere Stimmung aus und findet in den meisten Fällen auch in einem vollen Terminplan seinen Platz.

Damit alltägliche Bewegungen oder sportliche Aktivitäten leichter einen Platz im Terminplan finden und einen maximal gesundheitsförderlichen Effekt haben können, hier 5 hilfreiche Regeln:  

  1. Täglich bewegen: eine halbe Stunde körperliche Betätigung stärkt bereits die geistige Widerstandskraft und reicht aus, um unsere Neuronen besser zu vernetzen und die Gedächtnisleistung zu erhöhen. Der Körper schüttet unter anderem Endorphine aus; Hormone, die regelrechte Hochgefühle hervorrufen können.
  2. Regelmäßig trainieren: Wer sich regelmäßig bewegt, wird in vielerlei Hinsicht belohnt. Forscher konnten belegen, dass Sport sowohl kurzfristig gegen depressive Stimmungszustände hilft als auch langfristig andauernde Verbesserungen bewirken kann.
  3. Ziele setzen: Um den inneren Schweinehund zu überwinden, kann das Verfolgen eines Ziels, etwa die Vorbereitung auf einen Wettkampf, ein Ansporn sein.
  4. Nicht übertreiben: Intensive Bewegung ist nur dann stressmindernd, wenn sie uns Spaß macht und nicht körperlich überlastet. Letzteres sollte ein Arzt prüfen.
  5. Um den Block laufen: Bei akutem Stress wirkt Bewegung wie eine Beruhigungspille.

Medical News

La biopsie, un indispensable dans le traitement du cancer de la prostate

La biopsie prostatique est l’élément clé permettant l’identification du cancer.  Grâce à elle et à l’analyse des échantillons recueillis, on peut alors définir la suite du traitement ainsi qu’un conseil individualisé au patient.  Depuis juin 2022, les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) disposent d’une nouvelle technique de biopsie : « la biopsie sous IRM par assistance robotique ».

Cette technique de pointe alliant précision et fiabilité extrêmes est particulièrement efficace lorsque l’on souhaite réaliser des biopsies ciblées.  Elle vient compléter l’offre existante de techniques de biopsies pratiquées au sein des HRS, à savoir la biopsie fusionnée sous échographie et permet ainsi au Prostatakarzinumzentrum (PKZ), centre d’excellence des HRS de répondre de la façon la plus individualisée possible et au plus grand nombre de cas de figure possibles. Dans un futur proche, cette biopsie fusionnée pourra également être pratiquée par « voie périnéale ». C’est-à-dire que  l’aiguille de biopsie ne passe plus par l’intestin mais que par la peau, ceci réduisant significativement le risque infectieux et permettant de diminuer l’utilisation d’antibiotiques.

Centre de prise en charge du cancer colorectal

Selon les exigences de la Deutsche Krebsgesellschaft (DKG), le Centre de prise en charge du cancer colorectal des Hôpitaux Robert Schuman (DKZ) a été certifié Intermediate par l’institut OnkoZert. Cette certification Intermediate, obtenue en janvier 2023, atteste du statut de centre d’excellence du centre.

Réunissant les compétences nécessaires, ainsi que du matériel technologique de pointe pour établir un diagnostic, le Centre traite et effectue un suivi à long terme du cancer colorectal. En complément aux traitements spécifiques du cancer, la prise en charge d’un patient atteint d’un cancer colorectal intègre des soins de support pour préserver la qualité de vie. Ces soins comprennent une prise en charge diététique, psychologique, spirituelle et sociale.

L’ équipe pluridisciplinaire élabore une stratégie thérapeutique personnalisée en fonction des caractéristiques de la tumeur et de l’état général du patient. Un ou plusieurs traitements sont proposés : la surveillance active, la chirurgie, la stomathérapie, la radiographie, la chimiothérapie, ou encore les soins de support.

Lors des réunions de concertation pluridisciplinaires, la situation clinique du patient est discutée afin de pouvoir lui proposer le meilleur traitement adapté à sa situation. À cette réunion qui se déroule de façon hebdomadaire participent les médecins spécialistes en gastroentérologie, chirurgie viscérale, oncologie, radiothérapie, pathologie, radiologie et médecine nucléaire ainsi que le case manager.

Les médecins spécialistes et le case manager sont les interlocuteurs privilégiés du patient. Ils peuvent proposer des consultations adaptées à sa situation. À chaque étape, le médecin interagit avec les autres intervenants du centre afin d’offrir le meilleur traitement. Durant les traitements ambulatoires (chimiothérapie, radiothérapie) le case manager assure le lien entre les différents interlocuteurs.

Centre d’excellence des Hôpitaux Robert Schuman, le DKZ collabore également étroitement avec le Centre François Baclesse, le LNS Luxembourg et Haus Omega-Omega 90 asbl.

Pour plus d’informations sur les groupes d’entraides aux patients atteints d’un cancer colorectal, rendez-vous sur le site internet de la Fondation Cancer : www.cancer.lu.

Radiofrequenzablation bei BARRETT-Ösophagus

Der BARRETT-Ösophagus ist der Hauptrisikofaktor für die Entstehung eines Adenokarzinoms der Speiseröhre (EAC, 50-facher Risikoanstieg). Die Beseitigung der BARRETT-Schleimhaut senkt das Risiko wesentlich. Wenn neoplastische BARRETT-Areale (d.h. Zellen, die das Potential haben, bösartig zu entarten oder dies bereits getan haben) im Vorfeld endoskopisch reseziert worden sind, sollte gemäss den aktuellen Leitlinien zum Reflux die restliche (auch nicht-dysplastische) BARRETT-Schleimhaut behandelt/entfernt werden. Eine sichere und schonende Methode stellt die Radiofrequenzablation (RFA) dar, wobei mittels einer Gastroskopie (Magenspiegelung) in Sedierung in einem ambulanten Eingriff die durch BARRETT-Ösophagus geschädigte präkanzeröse Schleimhaut entfernt wird und zugleich das darunterliegende gesunde Gewebe erhalten wird. Mittels der in unserer gastroenterologischen Abteilung angebotenen Technologie des Barrx- Radiofrequenzablationssystems können wir nun, als einziges Zentrum in Luxembourg, diese PatientInnen mit therapiebedürftigem BARRETT-Ösophagus in der ZithaKlinik behandeln und so das relative Risiko eines Fortschreitens der Krankheit von einer geringgradigen Dysplasie bis hin zu hochgradiger Dysplasie oder EAC um bis zu 94 % verringern. Der endoskopische Eingriff dauert ca. 30-45 Minuten, die PatientInnen können in aller Regel am selben Tag die Klinik verlassen. Bei gelegentlich auftretenden leichten Beschwerden werden die PatientInnen von uns mit Medikamenten versorgt. Nach 2-3 Monaten erfolgt eine Kontroll-Gastroskopie, festzustellen, ob eine weitere RFA-Sitzung erfolgen muss.

Un nouveau test sanguin pour le diagnostic des maladies neurodégénératives

Par le Luxembourg Institute of Health (LIH) and the Luxembourg Center for Systems Biomedicine (LCSB)

La maladie de Parkinson appartient à un groupe de maladies neurodégénératives appelées synucléinopathies, caractérisées par l’accumulation de la protéine α-synucléine dans le cerveau. Ceci entraine la mort des neurones, causant différents symptômes neurologiques, des tremblements à la démence, en fonction de la zone du cerveau touchée. Il n’existe actuellement aucun traitement curatif, et le diagnostic reste souvent long et laborieux, ne permettant pas de distinguer ces troubles entre eux à un stade précoce. Une équipe internationale de chercheurs japonais et luxembourgeois a montré pour la première fois que les formes pathologiques de la protéine alpha-synucléine présentes dans le sang des patients peuvent servir au diagnostic de la maladie de Parkinson, permettant également de distinguer plusieurs troubles neurodégénératifs entre eux. Ces résultats inédits, récemment publiés dans Nature Medicine, constituent une avancée importante vers la mise au point d’un test de diagnostic basé sur une simple prise de sang.

Extrait du communiqué de presse : https://www.lih.lu/fr/un-nouveau-test-sanguin-pour-le-diagnostic-des-maladies-neurodegeneratives/  

Calendrier

Septembre

  • 19/09 : Groupe de paroles pour femmes porteuses des mutations génétiques BRCA1 ou BRCA2 – de 15h30 à 17h00. Organisation : Fondation cancer. Pour plus d’informations : www.cancer.lu.
  • 20/09 : « Retour au quotidien » de 15h30 à 17h00. Organisation : Fondation cancer. Pour plus d’informations : www.cancer.lu.
  • 30/09 : Journée mondiale du cœur (par la Société Luxembourgeoise de la Cardiologie). Lieu : Place d’Armes, Luxembourg.

Octobre

  • Octobre Rose : mois sensibilisation au cancer du sein
  • 05/10: Salon Rehazenter Luxembourg – Venez découvrir nos solutions dédiées à l’autonomie au quotidien ! De 9h00 à 16h00. Organisateur Rehazenter, Ergo Seating, Kersting, Kohnen et Megamed. Entrée gratuite. Pour plus d’informations : www.rehazenter.lu
  • 07/10 : Boschtkriibslaf. Lieu : parc de Hesperange (4km) à 8h30 ou en virtuel. Informations et inscriptions sur www.broschtkriibslaf.com.
  • 11/10 : Journée mondiale de la vue 2023 – Conférence grand public « Que tu as de grands yeux ! Le monde vu par les animaux » / « Wat hues du esou grouss Aen! Wéi Déieren d’Welt gesinn. » – Lieu : Auditoire Hôpital Kirchberg et via webinar. Horaire : de 18h00 à 19h00 suivi d’un vernissage-cocktail. Programme complet et inscription : www.hopitauxschuman.lu, rubrique « Actualités et événements »
  • 10/10 : « Recevoir un diagnostic de cancer » de 15h00 à 16h30. Organisation : Fondation cancer. Pour plus d’informations : www.cancer.lu.
  • 17/10 : Conférence Ortholux : « L’acromion dans tous ses états (F) ». Organisateur : Hôpitaux Robert Schuman. Lieu : Auditoire de l’Hôpital Kirchberg. Pour plus d’informations : www.hopitauxschuman.lu.
  • 25/10 : Journée de prévention de l’AVC . Lieu : Hall de l’Hôpital Kirchberg. Pour plus d’informations : www.hopitauxschuman.lu.
  • 31/10 : « Groupe de parole pour les proches atteints du cancer » de 12h00 à 13h00. Organisation : Fondation cancer. Pour plus d’informations : www.cancer.lu.

Novembre

  • 14/11 : Journée mondiale du diabète. Pour plus d’informations : www.hopitauxschuman.lu.
  • 14/11 : « Recevoir un diagnostic de cancer » de 15h00 à 16h30. Organisation : Fondation cancer. Pour plus d’informations : www.cancer.lu.
  • 21/11 : Conférence Ortholux : « L’orthopédie, une histoire de 36 ans (F) ». Organisateur : Hôpitaux Robert Schuman. Lieu : Auditoire de l’Hôpital Kirchberg. Pour plus d’informations : www.hopitauxschuman.lu.
  • 29/11 : Conférence médicale du Service National d’Ophtalmologie spécialisée (SNOS). Lieu : Auditoire Hôpital Kirchberg et via webinar. Horaire : de 18h00 à 20h00 suivi d’un cocktail. Programme complet et inscription : www.hopitauxschuman.lu, rubrique « Actualités et événements »