Vidéo – Webinar « Rhumatismes chroniques et la sexualité: interactions et thérapies » (version accessible)

Conférence du 24/11/2022 

Dr Marco Hirsch, rhumatologue aux HRS
Je vais continuer en français parce que nous avons beaucoup de francophones normalement dans notre audit audience, donc ça peut-être plus facile de continuer en français aussi pour la modération le sujet de ce soir donc comme je l’ai dit est un sujet qui nous a été en fait avancé par nos patients et nos patients et qui est certainement sous-traitée on en parlera in extenso avec des chiffres que nous allons vous montrer on va commencer

Merci. Donc on va commencer ce soir avec un exposé par le Dr Triki Rafak, rhumatologue aux hôpitaux Robert Schuman qui va nous faire un exposé sur certaines façons de quantifier la sexualité, si on peut le faire, qui va nous parler un petit peu des retentissements au niveau de la rhumatologie et des travaux qui ont été faits dans ce domaine là. Peut-être aussi aborder certains sujets déjà d’un point de vue prise en charge en rhumatologie. On aura par après le message de nos infirmières référentes en rhumatologie, notamment Madame Raluca Marinnescu qui est infirmière référente en rhumatologie inflammatoire et auto-immune qui va nous parler de son vécu et surtout des informations qu’elle a reçu des patients et des patients va nous faire un exposé aussi un petit peu de mythologie assez intéressante. Par après Madame Gridiaux, infirmière référente en notre clinique du dos, donc plutôt dans les pathologies chroniques dégénératives va vous présenter les chiffres d’une enquête que nous avons réalisées au sein du service questionnaire anonyme que nous avons remis à nos patientes et nos patients pour nous dire quel est votre appréciation de la problématique. Ce sera suivi par après par les points de vue plus pratiques d’une part de l’urologue Docteur Chris Roller, urologue aux hôpitaux Robert Schuman qui va nous parler de la problématique plutôt chez l’homme bien entendu et l’approche thérapeutique et des propositions qu’on peut faire suivi par l’orange hunker gynécologue obstétricien aux Hôpitaux Robert Schuman qui va parler de l’approche plutôt chez la femme avec tout ce qui comporte la problématique et la projet thérapeutique. Puis ce sera la présentation de notre sexologue Madame Fabienne Juncker Kennon qui va nous parler de l’approche de la sexologue certainement une approche qui est sous-estimée et qui est certainement nécessité d’un point de vue développement dans les problématiques.

Je pense qu’on va rentrer tout de suite dans le sujet avec la présentation du Docteur Rafak Triki donc rhumatologue aux hôpitaux Robert Schuman on associe depuis une vingtaine d’années déjà donc on a déjà vu des des vertes et des pas mûres.

Dr Rafak Triki
Des vieux rhumatologues qui parlent d’un sujet qui intéresse tous les âges c’est ce qu’il faut dire et puis c’est vrai que on en parle pas assez et il semble que il y ait une demande vraiment de nos malades même si n’osent pas nous en parler directement mais il voudrait bien peut-être qu’on leur donne plus d’informations ou quand les mettre dans des situations favorables pour en parler et pour éventuellement proposer évidemment des solutions. Alors on introduction je voulais quand même dire que ce cheminement a été long pour pour l’humanité entière puisque c’est seulement au 20e siècle qui a eu une révolution de l’activité sexuelle dans un couple normal. Puisque dans les siècles précédents la sexualité en tout cas la vie de couple ou du mariage était un genre de devoirs sexuel pour procréer pour transmettre un petit peu le nom et le patrimoine familial alors que le plaisir sexuel était peut-être l’apanage de lieu plus ou moins clos ou d’acteurs spécialisés et ceci a changé durant le XXème siècle avec d’abord des des philosophes par exemple qui se sont intéressés au sujet et que commencer à publier des travaux sur le sujet pour libérer un petit peu la parole et démystifier un petit peu le sujet et puis sur le plan sociétal aussi. D’abord peut-être en Scandinavie et puis dans l’Europe occidentale tout doucement il y a eu une certaine libération de la parole sur l’importance de la sexualité dans le couple et la notion de couple sexuels est devenue quelque chose de plus de plus récent alors que pour nos parents et nos grands-parents peut-être ce sujet était mis au second plan et que on ne se séparait pas ou on divorçait pas à cause d’une insatisfaction sexuelle alors que durant les dernières décennies c’est devenu quelque chose de tout à fait normal de s’épanouir dans sa sexualité de couple ou sinon effectivement de consulter ou de trouver des solutions.

Donc on parle d’insatisfaction sexuelle qui est effectivement une cause fréquente de difficultés dans la vie quotidienne de certains personnes qu’elles soient atteintes d’une maladie chronique ou qu’elle ne soit pas d’ailleurs atteinte de maladie chronique je voulais ajouter aussi que cette évolution du tabou vers l’émancipation sexuelle a été quand même favorisée aussi par la médecine avec notamment la découverte de la pénicilline qui a permis de contrôler les problèmes de syphilis. C’est des choses comme ça et d’autre part l’arrivée de la contraception orale qui a libéré littéralement l’activité sexuelle et a parmi de rendre cette pratique beaucoup moins anxiogène et peut-être plus agréable aussi. Alors l’OMS a mis vraiment beaucoup de temps à s’accaparer le sujet et c’est seulement en 2016 qu’il y a eu un plan d’action pour la santé sexuelle et reproductive avec une mise en oeuvre d’un programme de développement durable à l’horizon 2030 en Europe. On est dans les temps on n’est pas on n’est pas trop tard pour ne laisser personne sur le laisser personne de côté. Aujourd’hui donc l’OMS considère que la santé sexuelle fait partie intégrante de la santé et de la qualité de vie des personnes et elle a émis 14 objectifs et on peut lire sur le quatrième objectif que nous devons répondre aux besoins et aux préoccupations de tous en matière de sexualité et c’est ce que nous avons cru donc utile je n’arrive plus à avancer.

Merci beaucoup voilà alors on attaque un petit peu le sujet tel qu’il est. On va parler donc de dysfonction sexuelle ou d’insatisfaction sexuelle. C’est pas tout à fait la même chose peut-être même si l’une va entraîner l’autre la dysfonction sexuelle aux trouble sexuel est définie comme une difficulté vécue à un certain stade de l’activité sexuelle qui part du désir au départ en passant par l’excitation et puis pour arriver finalement à l’orgasme qui est cette jouissance extrême recherchée à la fin du rapport sexuel. On peut parler aussi d’insatisfaction sexuelle qui peut découler bien sûr d’une dysfonction dans dans le couple ou parfois de différence de libido donc on va dire des appétits qui peuvent être trop décalés dans un couple par manque de temps parfois des gens qui sont littéralement avalés par leur travail leur activité professionnelle etc. Ou alors comme pour le moment un mois de football avec les hommes qui sont occupés à s’exciter sur une vingtaine d’hommes en train de courir derrière une balle et peut-être l’abandon pour une période de tout autre activité. Alors la satisfaction sexuelle malgré tout d’après ce que j’ai pu lire en tout cas peut être quand même décrite comme correct ou satisfaisante malgré quelques dysfonctions parce que la relation affective d’un couple est très solide ou parce que finalement ils ont un peu moins d’intérêt pour le sujet et je pense que là nous devons respecter cet état de fait peut-être que plus agréable d’aller dans un bon restaurant.

Il y a d’autres plaisirs dans la vie mais ceci dit on nous dit et nous sommes ici ce soir pour considérer comme l’OMS nous le dit comme nos malades nous le disent que c’est malgré tout du domaine de la qualité de vie. Alors est-ce qu’on peut mesurer la fonction sexuelle effectivement donc depuis déjà quelques décennies vous voyez c’est en 2000 tout ça c’est fait donc dans un centre spécialisé dans New Jersey. Donc c’est ici je pense pour la femme ça doit être une dame Madame Rosen qui a développé donc une série de questions vous voyez ici qu’il y a au total 19 questions qui porte sur différentes étapes de l’activité sexuelle partant du désir à l’excitation à la lubrification qui nous verrons évidemment de l’importance l’orgasme la satisfaction et les douleurs durant le rapport et donc ces différentes questions sont pondérées de 0 ou de 1 à 5. Enfin bref c’est tout un calcul pour aboutir à un résultat chiffré qui peut aller au minimum à deux jusqu’à 36 chez l’homme donc ici il s’agit donc de la femelle sexuelle fonctionnelle et c’est chez l’homme voilà on a également développé un indice international index ofction qui est en principe un indice qui se mesure sur 15 items. Mais il y a une version courte une version longue je parle de questionnaire ici la version courte par exemple vous pouvez la télécharger sur le questionnaire enfin je parle pour les hommes et ils peuvent montrer ça à leur urologue pour donner une appréciation de leur pour la qualité de l’érection dans leur vie sexuelle. Alors c’est score ont été utilisés dans les pathologies rhumatismales et c’est un peu le fond de notre sujet ce soir et par exemple ici une une grande étude ou plutôt une méta-analyse qui a regroupé cette étude ensemble pour avoir un grand chiffre de 6642 polyarthrite rhumatoïde qui ont été comparés à des groupes contrôles dans ces 7 études et on a pu considérer que le risque relatif d’avoir une dysfonction sexuelle était multipliée par 1,7 chez les femmes et pratiquement par deux chez les hommes. Donc ils sont bien seront ces études qu’il y a effectivement un peu plus en tout cas plus de dysfonction sexuelle chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïdes. On a mesuré dans une autre étude ici l’indice de fonction sexuelle chez les femmes dans un groupe de polyarthrite rhumatoïde comparé un groupe de patientes atteintes de rhumatismes psoriasiques et avec un groupe contrôle et de manière intéressante. On voit que les groupes atteints de rhumatismes présentent dans deux tiers des cas certains niveaux de dysfonction sexuelle alors que dans le groupe contrôle et de manière assez intéressante aussi. On voit que 44% de gens supposés être sans maladie présente aussi des dysfonctions sexuelles et c’est d’autant plus intéressant que quand on voit les détails de cette étude les groupes rhumatismes avaient environ 50 ans alors que les groupes contrôlent qui sont souvent puisés dans l’entourage médical soit des médecins soit des infirmières etc.

L’âge moyen était de 35 ou 37 ans et donc on a 44% de dysfonctions sexuelles dans des gens en bonne santé donc c’est pour ça qu’il faut relativiser un petit peu la gravité de la chose puisque la dysfonction sexuelle fait partie un petit peu de notre quotidien. On va dire j’ai choisi encore deux autres études dans des spondylarthrite ankylosante des petites études mais j’ai volontairement choisi des études qui n’ont pas montré non plus de différence significatives entre les patients aux patientes ici atteintes de spondylarthrite en kilosante le Morbius pêcheref et un groupe contrôle donc chez les femmes. Là on n’a pas pu sortir de différence significatives dans les groupes et chez les hommes ici aussi une étude qui a montré une diminution de la libido donc une diminution du désir sexuel mais pas de véritable dysfonctions sexuelles dysfonction érectile. Il faut dire que c’est de la provocation parce qu’il y a d’autres études qui ont montré quand même qui avaient quand même quelques différences en particulier chez les hommes qui souffrent d’une spondylarthrite ont poussé plus la maladie était active avec une raideur prolongée etc plus il souffrait de dysfonction érectile. Alors il y a eu d’autres manières d’apporter le problème un peu moins. Je veux dire dans la dans la performance un peu moins dans la femme performance mais beaucoup plus pour la qualité et la satisfaction parce que dans les deux index que qui ont été développés au New Jersey c’était l’activité sexuelle sur les quatre dernières semaines donc c’est déjà quand même un peu court voilà. Ici on a essayé de développer ensuite des questionnaires des questionnaires un peu plus généraux sur la satisfaction sans mettre un critère de durée ni de quantité et donc ça c’est quand même peut-être plus plus logique et on voit ici qu’en 2007 l’Endar qui est l’une des associations les plus grandes de polyarthrite rhumatoïde en France a pu faire une enquête sur plus de 7700 polyarthrites rhumatoïdes et les questions ne comportaient reprenait plusieurs items et l’impact négatif était d’abord sur les loisirs donc tout ce qui est activités sportives voyage etc.

Chez 84% des gens étaient impactés sur le plan de leur loisirs notamment activités sportives 56% avaient un impact sur leur activité professionnelle et près de 50% reconnaissait avoir pour eux un impact de leur polyarthrite sur leur activité sexuelle. Une autre étude ou plutôt une enquête également faite ici en Scandinavie portant sur 830 polyarthrites rhumatoïdes et près de deux tiers de nouveau reconnaissés un impact de leur maladie impacte plus ou moins importante donc chez les donc chez les 70% là il y en avait moitié d’entre eux qui considéraient que l’impact était important et d’autres qui considérés que l’importe l’impact était plus mineur ou modéré. Enfin une autre étude celle-ci en Hollande portant sur 271 polyarthrite rhumatoïde montrer qu’il y avait moins d’activités sexuelles mais une satisfaction globalement satisfaisante. C’est ça qui ressort un petit peu peut-être de la dysfonction mais pas toujours une véritable insatisfaction, pas toujours alors si on reprend un peu l’ensemble des études ce qui ressort un petit peu de la sexualité dans les rhumatismes. C’est d’abord quelque chose de physiologique et qui est valable pour tout le monde lorsque l’âge avance évidemment on est un peu plus calme. Il y a un peu moins de libido peut-être il y a un peu moins d’activités mais en tout cas ça. C’est le premier point qui ressort et qui est valable pour toute la population ensuite dans les rhumatismes en particulier ceux qui semblent ressortir un petit peu qui a un impact négatif c’est la fatigue qui est liée la maladie elle-même c’est les douleurs articulaires qui soient donc les douleurs au quotidien mais ou alors des douleurs ressenties durant l’activité sexuelle l’handicap fonctionnel qui peut interférer parfois en particulier lorsqu’il y a une atteinte de hanche par exemple. Evidemment ça peut perturber particulièrement certaines activités. Ensuite les médicaments on n’y pense pas toujours mais il m’est arrivé régulièrement que des patients à l’occasion d’un changement de traitement reviennent me voir en me disant docteur là c’est la pente totale et donc là effectivement il faut être attentif à ça. Il existe effectivement certains médicaments qui peuvent engendrer une perte de libido ou une perturbation sur les différentes étapes de la sexualité et puis enfin. Et pas du moindre c’est l’aspect psychologique puisque dans tous ces rhumatismes il y a parfois une perte de l’image de soi enfin une perturbation de l’image de soi des difficultés de communication entre partenaires du stress lié à la maladie et la difficulté de rester au travail et puis parfois même de véritables dépression et donc ces différents aspects interfèrent un petit peu sur l’activité sexuelle.

Alors les rhumatologues se sont intéressés au sujet depuis longtemps et ici en 2012 une équipe de rhumatologues en France cette fois a essayé de développer un questionnaire sur la sexualité qui est plus lié aux maladies rhumatismes et ici en particulier pour la polyarthrite rhumatoïde. Comme je le disais tout à l’heure là on prend quand même trois mois pour évaluer un peu la qualité de la sexualité pas 4 semaines. On pose donc différentes questions il y a une dizaine de questions une première question sur s’il y a une perturbation de la vie sexuelle liée à la maladie si on pense que durant les trois derniers mois les traitements ont influé sur la vie sexuelle troisième question. Est-ce que le désir sexuel a été perturbé durant les derniers mois les performances sexuelles l’entente avec le partenaire ? Est-ce qu’on s’est trouvé dévalorisé durant les terres trois derniers mois ? Est-ce qu’on a trouvé qu’on avait perdu son pouvoir de séduction ? Est-ce que les douleurs ont interféré sur l’activité sexuelle ? Est-ce que la fatigue a interféré ? Enfin une question sur la satisfaction globale et donc ce questionnaire a été validé. Il est utilisé dans le monde entier il est adapté parfois un petit peu en fonction des cultures des pratiques etc et tout. Et il a été validé aussi pour d’autres rhumatismes que la polyarthrite dans la spondylarthrite dans le lupus etc. Et donc à chaque fois les questions étaient un peu adaptées en fonction des maladies.

J’arrive enfin à la fin de notre sujet du point de vue du rhumatologue et c’était la question de savoir finalement est-ce que nous sommes légitimes. Est-ce que nous sommes complètement pour en parler ? Faut-il aborder le sujet en consultation ? Faut-il organiser quelque chose d’autre ? Comment faire ? Comment répondre ? Et voici quelques propositions un petit peu de ce que j’ai pu lire et de ce que je pense avec un peu de recul de quelques décennies déjà de pratique rhumatologiques. C’est que il faut d’abord qu’il y ait un climat de confiance. Il n’est pas question d’aborder ce sujet à la première ou la deuxième consultation. Il faut que le patient se sente à l’aise et qu’il ait l’habitude et confiance dans son médecin. Il faut tenir compte aussi de quelques freins culturels parfois c’est sans doute pas possible d’aborder le sujet. Il faut respecter ça il faut trouver le moment et voir un peu vieux comment aborder le sujet. Par exemple en parlant des différentes des différents aspects de la qualité de vie de la fatigue etc. Voir si on peut mettre ça dans dans la discussion si ça peut venir dans la discussion ou sinon plutôt que de l’aborder comme ça de manière directe et avec le risque ça choque ou quoi peut-être essayer d’informer un peu mieux avec des flyers dans les salles d’attentes ou des choses comme ça pour dire que écouter la dysfonction sexuelle fait partie de votre qualité de vie. Nous avons probablement des solutions à proposer ou à discuter et que il faut pas être comment dire fermer au sujet il faut pas culpabiliser parce que parfois les patients pensent qu’ils ont une autre maladie qu’ils ont la polyarthrite, qu’ils ont leur rhumatisme qui sont aussi une maladie liée à l’heure mauvaise activité sexuelle. Alors que c’est il y a peut-être lié c’est même probablement lié à leur maladie et donc ça permet un petit peu de les rassurer et peut-être ici au terme de ce qu’on va discuter ce soir développer un réseau de prise en charge pour remédier à cette situation et puis l’autre possibilité que qui s’impose d’elle-même c’est de d’inclure un petit peu ce volet dans l’éducation thérapeutique.

Comment répondre effectivement on doit d’abord mieux maîtriser le sujet ? C’est pour ça qu’on organise par exemple ces réunions ce soir ensuite si on pense que les difficultés sexuelles sont liées à l’activité importante de la maladie qu’elle est mal contrôlée bien sûr notre premier rôle ça va être de d’adapter notre traitement du rhumatisme. Voir s’il y a pas un médicament qu’on a mis qui est peut-être responsable de ces difficultés. On peut dans un premier temps se faire aider par l’infirmière référente pour un petit peu voir comment on peut avancer dans dans cette situation. Si par contre il s’avère que la dysfonction sexuelle est vraiment à l’avant-plan alors que le rhumatisme est bien contrôlé là bien sûr nous devons 5avoir recours aux spécialistes gynécologue urologue voir sexologue. Ensuite on a ces situations un peu psychologiques difficiles des problèmes familiaux des problèmes sociaux despressifs d’emploi etc. Et tout qui peut interférer un petit peu sur l’activité sexuelle et là parfois on a besoin aussi d’un soutien psychologique, voire même parfois un traitement antidépresseur.

Voilà je vous remercie pour votre inscription et je souhaite la parole à notre cher modérateur.

Dr Marco Hirsch
Merci beaucoup Rafak. Moi une chose qui me frappe toujours lorsqu’on va des conférences internationales ou à des grands meetings parce que pour notre formation professionnelle en voyage de Parlement finalement en Europe aux États-Unis et la sexualité dans les maladies inflammatoires rhumatologiques voire même chronique dégénérative et très peu traitée. Donc tu as bien montré qu’il y a certaines études qui sont là mais ce n’est certainement pas un sujet d’actualité qui est régulièrement abordé. Donc c’est un petit peu laissé en bord de Line malheureusement parce que on va en parler maintenant avec l’approche de nos infirmières référentes. Tout d’abord commencer par Raluca Marinnescu donc qui s’occupe des maladies rhumatismes inflammatoires. Infirmière référente aux Hôpitaux Robert Schuman et elle va nous parler plus de son approche et de son contact avec les patientes et les messages qu’elle a reçu puis nous faire un petit exposé un voyage en mythologie grecque assez intéressant. Je te cède la parole

Raluca Marinnescu
Merci bonsoir je suis heureuse de pouvoir partager avec vous encore une fois mon expérience en tant qu’infirmière en rhumatologie l’accompagnement qu’on propose au sein des Hôpitaux Robert Schuman en rhumatologie et propice aux échanges avec les patients avec l’opportunité d’aborder des sujets que les patients jugent importants lors de leur traitement pendant des années où j’ai eu le privilège de communiquer avec les patients des sujets intimes en rapport avec la vie affective ou sexuelle surgissez soit timidement soit caché derrière un autre sujet apparemment sans relation. C’est seulement en parlant ou en écoutant que les non dit des bouches sur le la vraie problématique car la vie intime est rarement abordée de manière franche et directe en fait c’est un sujet tabou pour de nombreuses personnes même en bonne santé. Et à fortiori pour des patients atteints de maladies chroniques car oui la maladie chronique vient se greffer un élément perturbateur supplémentaire affectant la qualité de vie sous tous ces aspects en tant qu’infirmière en rhumatologie. On ne s’imagine pas aborder ce sujet délicat mais en gagnant en confiance dans mon rôle. Je me suis rendu compte que les patients aussi avaient moins de résistance à aborder des sujets délicats et qu’une difficulté quotidienne induite par la maladie chronique peut effectivement influencer la vie affective sexuelle une difficulté quotidienne énoncée lors de ce que j’appelais dans le temps un small talk ça peut être j’ai eu sécheresse vaginale j’ai une cystite qui revient régulièrement. J’ai un herpès en bas, je ne peux pas faire du sport car vous voyez j’ai des fuites urinaires je n’ai plus envie ma libido a disparu vous pensez que ce traitement et la cause de mes hémorroïdes. Vous savez les articulations me font tellement mal depuis si longtemps contre ma femme et moi ça ne va plus. Vous comprenez ce que je veux dire voyez-vous ce small talk apporte des interrogations et des demandes je répondais de manière authentique à travers mon expérience d’infirmière mais aussi en tant que femme. Jusqu’au jour une patiente m’a raconté son problème qui a transformé depuis lors la routine du small talk avec et je vais vous dire pourquoi cette passion me faisait pas de son inconfort dû à son psoriasis les douleurs articulaires étaient gérable mais son psoriasis au niveau intime la faisait souffrir énormément. Cette personne a ouvert son cœur avec courage et confiance tandis que moi j’étais évidemment contente de sa confiance mais en même temps j’étais un peu perdue car je n’avais pas de solution efficace à lui offrir. Ce qui est important dans cette histoire c’est que les small talk peuvent parfois prendre toute une autre dimension en nous mettons face à nos propres limites personnelles aussi bien un professionnel émotionnel. Surtout quand on aborde des sujets de la vie intime. Je remercie profondément cette marque de confiance de la part de cette patiente car elle a changé ma perspective sur mon rôle d’infirmière. Voyez-vous comment se transformer en échange sur la qualité de vie général et intime avec la douleur comme facteur limitant discussion sur l’image corporelle et les conséquences d’un traitement sur la prise du poids ou la chute des cheveux délibération sur l’estime de soi. Un rapport avec la baisse ou la perte de libido les explications sur le sujet du bien-être physique et psychologique comme par exemple le problème de la sécheresse mucosal.

Mais l’Organisation Mondiale de la Santé le dit beaucoup mieux que moi en apportant de manière naturelle toutes ces facettes la santé sexuelle est un état de bien-être physique émotionnel mental et sociales en relation avec la sexualité. Elle n’est pas simplement l’absence de maladies et de dysfonctionnement ou d’infirmité. La santé sexuelle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles et la possibilité d’avoir des expériences sexuelles agréables et sur sans contrainte discrimination et violence pour atteindre et maintenir en bon état de santé sexuelle. Les droits sexuels de tous les individus doivent être respectés protégés et exercer.

Et pour finir j’aimerais vous raconter une petite histoire de la mythologie grecque : le mythe platonicien sur l’amour qui peut-être fait écho à notre recherche d’équilibre ou de bien-être. Jadis il y a très très longtemps, notrenature était bien différente que celle qui est aujourd’hui. Il y avait trois sortes d’êtres humains et non deux comme aujourd’hui la femelle issue de la terre le mâle issu du soleil et l’androgyne issue de la lune qui était un être composé des deux premières. Donc mal et femelle les androgynes étaient des êtres ronds possédant deux visages quatre bras quatre jambes et deux appareils génitaux placés dans leur dos. Ils se reproduisaient sans sexualité. Ils étaient parfaits mais en tentant d’égaler les dieux. Ils ont provoqué leur colère et ils furent puni par Zeus qui les coupa chacun en deux moitiés. Chaque être nouveau s’est mis alors à la recherche de sa moitié intérieure pour informer l’être originel. Chaque moitié chercher à rencontrer celle qui lui appartenait avant que Zeus les sépare une fois les deux matières retrouvées celle-ci ne cherchez plus qu’à signer et à se confondre à nouveau. Mais il ne parvenait pas parce que ils avaient leurs organes sexuels à l’arrière et donc ils ont fini par mourir de faim enfin il finissait par mourir de faim de déprime et de l’inaction Zeus a déplacé les organes génitaux de ces êtres sur le devant afin de leur permettre de s’unir provisoirement les êtres humains actuels.

Donc voilà ce mythe explique ainsi le phénomène amoureux dont l’origine se retrouve dans un puissant désir de compression de soins. Je vous remercie.

Dr Marco Hirsch
Merci beaucoup Raluka en fait si j’écoute c’est on se rend bien compte que notre prise en charge des malades chroniques. C’est une prise en charge pluridisciplinaire et de voir de tous les abords parce qu’il est vrai qu’en consultation de ville ou en consultation régulière on pose certaines questions aux gens on a le temps de leur demander. Vous supportez bien vous allez mieux vous allez complications de votre traitement ça se passe bien sinon et pas que ça se termine nous n’arrivons jamais. Il faut le dire et c’est un grand déficit d’avoir la chance d’avoir votre participation donc de donner l’occasion qui va au-delà des limites de notre consultation je crois que c’est ça la bord le plus important qu’on puisse avoir on va passer à la deuxième présentation de nos infirmières référentes. Donc je passe la parole maintenant à Alda à Dar Grisio va nous parler de l’étude que nous avons réalisé dans le service de rhumatologie au moyen de questionnaires que nous avons remis aux patientes Alda la parole est à toi.

Infirmière
Très intéressant parce que Rafak que vous a montré des chiffres des différentes études montrant que certainement 50% des gens sont affectés disent d’avoir des problèmes de sexualité dans le contexte des maladies et nous retrouvons ces chiffres ici donc plus de 1 sur 2 à des problèmes donc c’est quelque chose de très important et certainement sous-estimé et sous-traitée. Nous loupons beaucoup de problématiques nous n’en parlons pas assez important de dire. Peut-être est-ce que c’est une vraie différence de dire les rhumatismes chroniques inflammatoires 18 noms ou je ne pense pas qu’il y a une influence alors que les lombalgiques chroniques nous disent oui ou non c’est à voir. C’est peut-être à creuser un petit peu davantage donc le vécu de la maladie importe beaucoup faut voir aussi que des rhumatismes inflammatoires sont des maladies qui ont beaucoup plus de facettes différentes thérapie durée le sexe sans plus de femmes que d’hommes faut en tenir compte aussi et puis aussi. Je pense l’impact sur l’activité physique en tant que telle avec une lombalgie chronique en illimité mais avec un rhumat inflammatoire. On peut avoir beaucoup plus limitations en général donc le vécu aussi bien de la douleur la sexualité de beaucoup d’autres domaines est très différent dans ces deux pathologies différentes. Voilà on a fait un petit peu le tour on va passer à des choses un petit peu plus pragmatiques et pratiques avec maintenant la présentation de notre ami Chris roller urologue aux Hôpitaux Robert Schuman qui va vous poser donc dans son exposé le point de vue et le support de l’urologue donc plus orienté sur l’homme.

Dr Chris Roller, urologue
Je vais vous raconter ce soir bien sûr avec un discours d’abord le point de vue les supports de l’urologue ça c’est cap ce n’est pas que pour maintenant les maladies rhumatismales. J’ai essayé de garder le sujet un peu plus global donc bien sûr vous allez voir que ceci s’applique certainement aussi en général a beaucoup de d’hommes. En fait quand on voit dans notre consultation. Bon j’ai quand même essayé de regrouper un tout petit peu problème urologique donc dans le cadre de maladies rhumatismales tout d’abord on en avait parlé déjà avant dans le premier discours du Docteur Triki donc diminution de la libido. Ca veut dire en fait réduction du désir sexuel qui n’est pas seulement du maladies rhumatismes. Mais c’est quelque chose certainement dont je vais parler tout à l’heure un peu plus dans les détails. Le classique parce que on retrouve surtout dans notre consultation bien sûr c’est les hommes qui ont des problèmes d’érection donc ce qu’on appelle la dysfonction érectile.

On peut faire la distinction d’un côté entre une érection qui n’est pas suffisamment forte pour éventuellement donc un acte sexuel ou bien de l’autre côté aussi une érection qui ne tient pas assez longtemps pour finalement arriver à l’orgasme. Autre chose que j’ai également mentionné aussi pas typique maintenant pour les maladies rhumatismales mais ce qu’on retrouve aussi chez certains hommes donc ce qu’on appelle l’andropause un peu le pendant de la ménopause chez les femmes de la même chose peut arriver chez les hommes à partir d’un certain âge. Donc une diminution de la testostérone donc l’hormone sexuelle avec des effets secondaires comme des vapeurs diminution de d’énergie et bien sûr aussi des problèmes liés à l’érection et à la libido dernière chose bon là plus spécifique. Bon il existe effectivement donc des effets négatifs de certains médicaments anti-inflammatoires et immunosuppresseurs dont je vais raconter aussi juste quelque chose plutôt à la fin.

Alors la prise en charge par l’urologue. Voilà premier sujet donc diminution de la libido alors juste encore une fois les facteurs de risque en général bien sûr avec l’âge la libino diminue le style de vie joue un rôle important. Quand vous savez tous bon à part peut-être leur les problèmes que nous passions déjà le tabac l’alcool à l’iposité c’est quelque chose qui s’ajoute et qui peut donc contribuer également à une diminution de la libido. Après les effets secondaires de médicaments peut être plus important aussi dans la passion telle des rhumatologues les patients qui prennent peut-être aussi souvent des antidépresseurs qui peuvent avoir des effets négatifs donc sur la libido aussi. Certains antidépresseurs qui ont des affaires négatifs dans ce sujet et puis voilà bon maladie chronique et douleurs chroniques. C’est clair que pour les gens qui souffrent de douleur pendant toute leur vie toute la journée ils ont peut-être d’autres choses en tête que l’activité sexuelle.

Voilà premier sujet dont pour les problèmes d’érection la dysfonction érectile les les traitements alors le grand classique. Je dirais ce que nous en prescrit le plus bon bien sûr c’est les comprimés les inhibiteurs pdo5 les grands classiques comme le Viagra le Cialis les Vitra ou speedra donc c’est quatre molécules qui sont sur le marché bon ça a commencé avec le Viagra il y a quand même puisque 30 ans. Je pense maintenant et le speedra c’est la molécule la plus récente les différents médicaments agissent différemment sur certains patients. Il y a des patients qui tolèrent une molécule mieux que l’autre également en question de dosage des fois il faut jouer un peu et regarder en fait ce que les patients tolèrent le mieux d’un côté avec la meilleure fonction et le moins d’effets secondaires et secondaire classique dans toutes ces molécules. C’est souvent des maux de tête des courbatures peuvent arriver surtout dans le dos on peut avoir une baisse de la tension artérielle avec des fois donc des vertiges. C’est ce qui arrive le plus souvent et des fois il suffit juste de changer la molécule et peut-être on peut les tolérer mieux et également peut-être à dire bon toutes ces molécules sauf le spédrin je pense ça existe aussi en générique qui sont beaucoup moins cher et c’est exactement la même chose alors d’autres pardon d’autres choses.

Je pense aussi ok bon deuxième chose après si les comprimés ne marchent pas très bien on d’autres possibilités donc on peut également prendre des injections directement dans l’urètre c’est une molécule qui s’appelle la prostadil sous le nom de vitaros. Là en fait vous avez une seringue avec une crème qu’on peut appliquer ou injecter directement dans l’urètre. Ceci dit c’est bon déjà un peu moins pratique juste prendre un comprimé parce que bon les patients doivent quand même s’injecter bon c’est pas une seringue pas une aiguille mais quand même. Il faut voilà injecter ce produit directement et ça agit localement directement sur les corps Cavernus ça crée en fond en fait une érection plus artificielle quand c’est moi géré. Il faut aussi savoir que pour appliquer donc cette molécule les gens bon avec des problèmes de polyarthrite doivent aussi être capable de bien pouvoir manipuler ou bien se servir de leurs mains sinon encore une autre chose encore un peu plus complexe injection dans les corps érectiles du pénis avec la molécule le caverject c’est un grand classique là ça devient encore plus compliqué pour les patients. On utilise ça vraiment rarement mais c’est pour des cas réfractaires tous les autres molécules ou les patients doivent préparer d’abord la solution humaine et donc injecter la molécule directement dans les corps caverneux. Il a bien sûr aussi si vous avez des problèmes au niveau des mains ça va être encore être plus compliqué dernière chose si vraiment les autres options ne sont où sont des échecs. On peut également envisager une prothèse pénienne mais là vraiment on va faire une chirurgie avec une implantation donc de cylindre directement dans les corps caverneux donc en fait vous avez ici un réservoir avec un liquide vous avez une pompe qui va être placée dans que dans l’oscrotum à côté des testicules et vous avez donc deux cylindres comme on a deux corps caverneux au niveau du pénis qui vont être implantés dans le pénis. Après il faut se servir de cette pompe pour pouvoir gonfler les cylindres pour créer en fait aussi une érection artificielle et à la fin de l’acte aussi en activer la pompe pour donc dégonfler les cylindres et le liquide va revenir dans réservoir et là c’est vraiment un peu plus complexe c’est vraiment pour des cas très sélectif.

Les autres prises en charge bon j’avais dit diminution de la testostérone bon c’est quelque chose qu’on voit de temps en temps. C’est pas d’office quelque chose qui doit être traité mais après quand les patients ils ont des problèmes d’érections ou de la libido on peut envisager une substitution là les deux grands un grand classique. Et le plus simple là c’est comme par exemple j’ai mis l’androgel donc c’est vraiment des gels à appliquer sur le corps tous les jours qui donne des résultats assez bien. On arrive à un taux de Thiesse au sérone assez bien qui dans la plupart des cas peut bien aider les patients pour ceux qui ne peuvent pas l’appliquer tous les jours ou éventuellement en cas de réaction cutanée ça peut arriver aussi on a une deuxième possibilité. Mais là on doit aussi à nouveau injecter le produit intramusculaire c’est quelque chose qu’il faut faire entre toutes les deux semaines jusqu’à tous les trois mois là aussi bien sur ces c’est moins pratique. Parce que bon il faut voir le médecin il faut donc faire les injections. Dernière chose que je voulais également dire bon on a vu tout à l’heure les chiffres au niveau de des catégories d’âge chez votre patientèle. Ceci c’est quelque chose qui concerne plutôt les hommes dans que dans qu’ils ont pas enfants qui ont encore d’un désir de paternité là c’est juste important de savoir bon il y a certains médicaments anti-inflammatoires qui peuvent avoir une un impact négatif sur la fonction des spermatozoïdes. Bon je suppose que en cas de si jamais on a des gens qui doivent prendre ce genre de médicaments et qui viennent en consultation on a la possibilité éventuellement de conjuguer spermatozoïdes notamment. Donc c’est les cyclophosphamides je sais pas vous les utilisez beaucoup ou pas en général parce que bon il faut savoir que ces médicaments là ils ont vraiment des effets négatifs sur la spermatogenèse ça veut dire vraiment la qualité des spermatozoïdes peut s’altérer considérablement et peut même avoir un effet tératogène. Ca veut dire de malformation éventuellement chez les enfants ensuite les sulfases c’est peut-être plus un peu plus courant là le risque est moins graves. Je voulais juste mentionner bon ces médicaments peut entraîner une diminution du nombre de spermatozoïdes donc peut-être quelque chose que les gens qui veulent avoir des enfants doivent jusqu’en sidérer sinon la plupart des médicaments méthotrexat asiatique là il y a en général pas de risque pour la fertilité donc l. Voilà on peut être tranquille voilà ça c’est en fait parce que je vais vous raconter ça. Merci beaucoup chose importante juste à rajouter pour le métotrexate parce que ça fait partie quand même des médicaments les plus utilisés chez la femme. Il est absolument contre-indiqué en cas de grossesse désirée donc il faut l’arrêter avant la grossesse ça a été très longtemps discuté aussi chez l’homme parce qu’on était pas certain si ça pouvait avoir un influence une influence tératogène ou même de stérilité. Ca a été très longtemps discuté et actuellement la prise de position est claire et nette. Ca n’a pas d’effet délétères donc un homme jeune qui est soumetto traxat. Il peut concevoir c’est assez important parce que ça a été très longtemps mis en cause mais si beaucoup pour cette présentation très pratique et pragmatique chez l’homme.

On va repasser maintenant d’un point de vue du gynécologue aussi donc l’approche plutôt chez la femme donc à Dr Juncker gynéco obstétricien aux Hôpitaux Robert Schuman.

Dr Laurent Juncker, gynécologue
Merci bonsoir. J’ai donc le plaisir de vous présenter un petit peu la place le rôle du gynécologue dans la thématique discutée donc la place du gynécologue. Elle découle finalement de différentes choses déjà comme on a vu la pathologie rhumatologique touche préférentiellement en particulier la pathologie inflammatoire touche plus particulièrement les femmes par rapport aux hommes. Donc la gynécologie est concernée par là ça interfère donc dans la vie quotidienne des patientes à beaucoup de niveaux et en ce qui concerne le gynécologue aussi donc la qualité de vie sexuelle le désir d’enfant et la contraception souvent dans un fonctionnement en tout cas classique. Ici au Luxembourg le gynécologue fait partie souvent pour les femmes d’un médecin des médecins de confiance et parce qu’il les accompagne souvent sur plusieurs années et donc ça permet peut-être d’aborder plus facilement le sujet et à la patiente d’avoir la confiance nécessaire pour se confier. La place du gynécologue par rapport à ça c’est aussi d’exclure d’autres pathologies et un gynécologiques qui peuvent expliquer ou participer aux difficultés sexuelles. Parce que on va pouvoir dire ah oui c’est parce que vous avez tel et telle maladie mais peut-être qu’il y a tout simplement un autre point un autre pathologie ou un autre dysfonction qui peut être améliorée ou même guéri.

Un des rôles aussi c’est d’assurer une contraception efficace si elle est nécessaire et souvent chez des patientes jeunes on vient de parler de la tératogéniste et donc les problèmes au niveau des malformations induites par les médicaments donc certaines patients ont besoin de nous contrexception efficace à cause de leur traitement même de temps en temps à cause de leur maladie parce que leur maladie contre-indique temporairement ou définitivement éventuellement une grossesse. Il y a une place importante aussi c’est la prise en charge de la ménopause parce que l’espérance de vie est de plus en plus en tout cas est importante et grande. Donc les patientes avec des rhumatismes chroniques arrivent à la ménopause et souvent peuvent bénéficier d’un traitement pour améliorer les différents problèmes en particulier l’ostéoporose et aussi les dysfonctions sexuelles. Après on a tout simplement la place de dépistage et la prévention en profiter entre guillemets pour promouvoir un dépistage du cancer du sein du cancer du col et la prise en charge de la ménopause. Voilà donc là c’est un des points importants et beaucoup souvent mis en cause évoquée par les patientes. C’est les douleurs au moment du report sexuel ce qu’on appelle une disparu. Donc là le rôle du gynécologue c’est d’exclure une pathologie infectieuse vulvovaginale qui touche la vulve le vagin et ou urinaire éliminer une maladie de la peau ou des muqueuses spécifiques ou associés aux rumatismes comme certains les rhumatismes rendent souvent dans le cas des maladies auto-immunes. Donc on a des manifestations cutanées qui ne sont pas rares qui peuvent toucher des organes génitaux.

Il y a une association plus fréquente de certaines maladies inflammatoires auto-immune donc le même contexte qui est déjà évoqué avec l’endométriose l’endométriose c’est cette maladie inflammatoire qui touche en particulier les organes génitaux du petit bassin et qui explique souvent des règles douloureuses et une disparu profonde c’est une des douleurs au moment de la pénétration profonde. On s’est aperçu qu’a priori il y a une plus grande fréquence de cette endométriose chez les patientes atteintes de maladies auto-immune en particulier donc rhumatismales. On a aussi donc dans les causes et les prises en charge de disparaît. Il faut essayer d’éliminer les effets secondaires des traitements en particulier donc sécheresse vaginale avec les les antidépresseurs et les la pilule contraceptive et les infections génitales qui sont plus fréquentes classiquesment sous une immunothérapie sous bio thérapie. Donc comme déjà évoqué j’avais mis un point sur la ménopause la ménopause doit être prise en charge ce qui veut pas dire que toutes les patientes doivent bénéficier de prendre un traitement hormonal mais c’est une prise en charge plus globale parce que 7 ménopause a un impact direct sur la sexualité par baisse de libido a évoqué l’andropause. Donc là on est dans le pendant féminin et souvent pas obligatoirement mais ça favorise ou ça provoque une sécheresse vulvo-vaginale responsable de nouveau de disparu donc de douleurs au moment des rapports ou de peut-être pas de douleur mais est inconfort de pendant ou après les rapports des infections urinaires plus fréquentes également après les rapports. Donc cette prise en charge l’importance donc pour toutes les patientes en particulier aussi pour la en ménopause c’est l’important des préliminaires dans la dans l’activité sexuelle pour essayer d’atteindre une lubrification plus importante la régularité des rapports sexuels qui est un facteur favorisant et après tout le travail sur les composantes subjectives comme les fantasmes. Donc travail qui rejoint le travail du sexologue dans la prise en charge.

Il y a donc pour le gynécologue également la rééquilibration de la flore vaginale donc souvent la flore vaginale et moi bien développé ou pas développer du tout ne se développe plus très bien à cause du manque d’hormones donc on peut proposer donc des probiotiques aussi bien par voie orale donc en comprimé à prendre que par voie locale des ovules. Certains conseils pour certaines patientes bien sûr pas toutes c’est de les conseils d’hygiène toute banale comme éviter des toilettes excessives et encore des patientes qui pratiquent trop de d’hygiène intime qui va nuire finalement à leur flore vaginale également donc provoquer des sécheresses des défauts de lubrification les traitements hormonaux. Gros sujets potentiellement de polémique donc les traitements ne peuvent être locaux. Donc purement application essentiellement vaginale ou des traitements généraux donc des comprimés des patchs ou des gels des crèmes donc on peut proposer le traitement hormonal s’il n’y a pas de contre-indication due à la pathologie par exemple de éliminer un risque plus élevé de thrombose à nouveau dans le contexte des maladies auto mines ou des ou certaines patientes ont des facteurs de la coagulation perturbée des anticorps des anticoagulants circulants.

On sait que les traitements hormonaux globalement de façon très globale les usules montrent une amélioration fréquente au niveau de de ces différents symptômes en particulier avec un point pour la typologie sous le nom commercial de l’ivial qui aussi par rapport à la libido semble être le produit le plus efficace qui sort un tout petit peu du lot par rapport aux autres médicaments. L’utilisation de lubrifiant locaux donc ça c’est bien sûr c’est un à point important mais il faut pas que ce soit la seule arme des médecins ou du gynécologue dire voilà utiliser des lubrifiants. C’est plus c’est un seulement un des éléments sur la libido. Un effet positif des traitements hormonaux à climat androgénique mais il n’y a pas de médicaments miracle et j’ai pas d’énergie j’ai pas label photo du docteur Roland avec les différents médicaments pour la femme pour l’instant on n’a pas. C’est il n’y a pas de traitement connu efficace pour augmenter la libido par rapport à ça et un essai positif des traitements hormonaux. Là aussi comme une amélioration des symptômes de ménopause. Il y a aussi une amélioration de validité avec tous les médicaments avec comme déjà dit tout à l’heure une un petit plus voilà entre guillemets pour la thibaulnes voilà en temps de conjugale. On rentre à nouveau plus dans une prise en charge conjugale et sexologique.

Donc la conclusion pour moi c’est surtout aussi ça déjà été dit ça un petit peu j’enfonce d’une porte ouverte qui date ouverte c’est la l’importance du travail en réseau. C’est la place de gynécologue c’est éliminer traiter les pathologies écologiques associées assurer le suivi de dépistage en fonction des facteurs de risque essayez d’aborder systématiquement la sexualité prendre en charge les disparus si elle existe traiter la ménopause pour les patientes désireuses et d’accord avec un traitement et l’importance du réseau. On a le traitement rhumatologique donc ça déjà été bien exposé vous avez des exposés à ce sujet et on avale donc c’est le prochain sujet la prise en charge de la sexualité et la conjugue conjugalité pardon par un sexologue qualifié.

Je vous remercie

Dr Marco Hirsch
Merci beaucoup. Quand est-ce qu’on aura la pilule contraceptive de l’homme parce que si nous manque le méditations chez l’homme si on a des médicaments spécifiques pour l’homme on a très peu en fait de possibilités on en parle.

Mrci beaucoup pour le l’exposé sur la l’aspect pratique maintenant chez la femme je voudrais juste dire que l’âge moyen des gens que nous traitons en maladie rhumatismes inflammatoire est entre 40 et 45 ans sont déjà des femmes quand même relativement jeune et chez l’homme les spondylarthrites c’est encore beaucoup plus jeune ça démarre très souvent à 12 13 14 ans déjà. Avec un deuxième pic vers la cinquantaine donc on parle quand même de population qui sont encore dans une activité hormonale normale en grande partie. Mais il est clair que l’aspect de la ménopause est à considérer parce que nos patientes qui nous accompagnent très longtemps et j’en ai quelques-unes qui m’accompagne depuis 30 ans maintenant arrive finalement aussi un âge la ménopause ou d’autres problématiques se surajoutent bien entendu.

On va passer au dernier exposé qui est celui de Fabienne Junker Kennon qui va nous parler en tant que sexologue donc la sexualité épanouie comme antidouleur

Fabienne Juncker Kainon, sexologue
Alors bonjour je voudrais remercier les Hôpitaux Robert Schuman de m’avoir convié pour parler de ce sujet et remercier nos intervenants précédents voilà c’était très intéressant de revoir un petit peu aussi l’histoire de la sexualité alors moi. Je vais essayer de mettre un petit peu de comment dire de bonheur dans cette soirée de d’enthousiasme de positif à savoir que la sexualité je vais commencer par ça c’est pas juste le rapport sexuel. La sexualité c’est beaucoup plus vaste que ça c’est effectivement le rapport à l’autre la façon dont on va s’aborder dont on va se regarder se toucher s’appréhender donc la sexualité ça commence le matin au réveil et ça va jusqu’au lendemain matin au réveil. A savoir que c’est en fonction de comment on va vivre son quotidien de couple que la sexualité va trouver une place celle qu’on souhaitera celle qui sera une sexualité qui peut être une sexualité de tendresse

Une sexualité qu’on aura revisité soi-même pas forcément la sexualité telle qu’elle nous est décrite dans les livres donc la sexualité c’est pas seulement ce qu’on entend c’est pas seulement non plus ce qu’on entend. Beaucoup de ce qu’on voit beaucoup dans nos magazines et qui laissent entendre que effectivement plutôt des notions de performance non la sexualité en tous les cas tel que moi je envisage de vous la présenter. C’est une sexualité où il y en a pour tout le monde et forcément qu’on soit limité ou pas. On va y trouver une place on va y trouver quelque chose alors la technique c’est pas mon truc. Je vais essayer quand même.

Alors à quoi sert la sexualité en général ? A prendre du plaisir individuellement ou en couple ? Vous le remarquerez d’emblée individuellement ou en couple donc la sexualité c’est aussi l’individualité et c’est important de le dire passer un moment intime avec l’autre. Un moment intime avec l’autre ça peut être être dans les bras l’un de l’autre ça peut être se toucher sans forcément se pénétrer et puis ça peut aussi être effectivement redéfinir un peu ce qu’on va vouloir mettre dans cette sexualité à travers les pratiques et des pratiques. Il y en a plusieurs s’assurer une détente émotionnelle et corporelle oui donc là bien évidemment la sexualité c’est quelque chose qui demande qu’on soit détendu qu’on soit bien avec soi pas seulement bien avec l’autre et pour être bien avec soi. Effectivement quand on traverse des douleurs des pathologies on ne l’est pas toujours donc d’où la l’importance de d’élargir le sujet des simples mots du corps sur effectivement les ressentis les émotions telles qu’on va les percevoir et puis peut-être de les partager avec l’autre pour que l’autre comprenne mieux ce qu’on traverse. Justement ben si ce soir c’est pas possible j’ai trop mal au dos j’ai trop mal aux hanches donc c’est pas possible de faire l’amour c’est peut-être quand même possible de se faire un câlin.

Contribuer à la libération des hormones dites positives pour soi alors là justement un petit peu plus loin vous allez voir à quel point on peut faire de la relation sexuelle un moment explosif. On a l’habitude de manger du chocolat de regarder un bon film pour se détendre et bien avoir recours à la relation sexuelle pour le corps. C’est beaucoup mieux alors pourquoi est-elle compliquée en situation de pathologie rhumatismale chronique alors souvent parce que le désir est en berne. C’est vrai et on a vu à travers les différents intervenants combien le désir c’était important, combien la libido c’est important alors il y a pas que les médicaments il y a plein d’autres choses pour pour rebooster le désir il y a ce qu’on va avoir dans la tête mais il y a aussi ce qu’on va se faire au niveau du corps la façon dont on va prendre soin de soi. La façon dont on va réenvisager la sexualité plus récréative peut-être il y a aussi le fait qu’on projette des douleurs dû opposition et aux pratiques alors ça c’est des choses parfois on a une idée de la sexualité qui fait que rien que d’y penser quand on se dit ouh là ça va être compliqué là comment là je vais faire pour faire des pompes là alors que j’ai déjà mal au dos ben non on n’est pas obligé de faire des pompes justement on peut peut-être trouver d’autres positions d’autres positions peut-être en discuter avec sa partenaire et puis qu’on se voit que peut-être on peut même rester à plat on est fatigué voir déprimé. Là c’est vrai mais la fatigue c’est plus quelque chose qu’on auquel on pense très souvent quand on réfléchit. D’ailleurs la majorité de la population évite fatiguée il faut savoir quand même aussi que moi je reçois beaucoup dans mon bureau des gens qui n’ont pas de pathologie chronique ni rhumatismal ni autre et qui sont fatigués et qui déjà aussi ont du mal à faire l’amour le soir. Donc faire l’amour ça veut dire déjà ils sont j’ai ils pensaient en avoir une petite idée élargir le sujet et du coup on s’aperçoit que la fatigue bon elle peut passer au second plan et puis des fois on est fatigué et puis peut-être que dans cette salle vous le reconnaîtrez toutes tous on est fatigué et puis quand on commence on est plus c’est fatigué et puis alors quand on a fini. On n’est plus du tout fatigué parce qu’on a d’autres préoccupations à penser oui oui c’est vrai quand on a des pathologies quand on a mal quand on a des médicaments quand on est plus tout à fait bien dans son corps on a plein de choses à penser mais aujourd’hui on est dans une société où de toute façon on pense du matin au soir et le problème c’est de savoir se ramener au sujet essentiel donc peut-être pas de se dire oh là là je vais encore là ça fait oh là là ça fait trois semaines là je vais devoir on va devoir quand même y aller non peut-êtr se dire oh là là ça s’est tellement bien ce soir là si plutôt que de regarder un film nu à la télé parce qu’il y en a beaucoup on se on allait se coucher ensemble on se parlait on se prenait dans les bras et puis qui sait peut-être qu’il se passera quelque chose alors quels sont les dysfonction sexuelles donc là je vais pas m’attarder parce que ça a déjà été évoqué les plus retrouvés dans cette thématique des maladies chroniques rhumatismales qui amènent à s’éloigner de la sexualité bon donc bien évidemment les troubles de la libido avec une berce ou une perte les disparus voire le vaginisme.

Docteur Juncker l’a abordé c’est les douleurs effectivement mais ces douleurs répétitives peuvent amener à une forme de vaginisme donc c’est pour ça que quelque part il faut absolument les entendre et les prendre en charge parce que le vaginisme donc c’est une impossibilité à la pénétration c’est la orgasmi donc la possibilité à atteindre l’orgasme. Effectivement ça peut être aussi justement par une surcharge mentale qui fait qu’on a absolument pas la capacité à lâcher prise et les dysmorphophobie. En fait c’est quand l’image de soi est déformée et que on est plus du tout en phase avec son corps donc bien évidemment le corps étant impacté dans la sexualité. On a pu envie quoi parce qu’on a tout simplement une image qui est défaillante et se mettre nu devant l’autre et tout simplement impossible chez l’homme. C’est un peu pareil donc trouble ou de l’érection ça on en a parlé trouble perte ou trouble de la libido difficulté d’éjaculation difficulté à atteindre ou ressentir l’orgasme et de la même façon on pourrait penser que ça n’existe pas chez les hommes et bien non ça existe aussi quand ils ont une image défaillante de même et bien ils n’ont plus envie de faire l’amour c’est à dire que ça impacte directement leur libido voir ça amène une dysfonction érectile secondaire. Alors comment s’amener dans une vision plus positive de la sexualité pour s’amener envisager une relation sexuelle comme un espace de ressources relationnelle sensorielle émotionnelle alors un petit peu comme j’ai démarré cet entretien c’est apprendre et comprendre comment chacun des partenaires fonctionne sexuellement dans le couple donc bien sûr il y a le désir il y a l’excitation. Il y a le plaisir quand je dis apprendre et comprendre c’est vraiment comment dire avoir accès à une éducation sexuelle qui permet de devoir d’entendre que on n’est pas du tout synchrone en fait on n’est pas du tout en fonctionne pas de la même façon et c’est souvent parce qu’on pense que l’autre fonctionne comme soi que justement ça ne va pas donc c’est vraiment aller dans le sens de comprendre les éléments déclencheurs du désir chez la femme mais aussi chez l’homme

Qu’est-ce qui va faciliter l’excitation et puis qu’elles vont être les les gestes les mots les attitudes qui vont favoriser l’accès au plaisir c’est travailler sur l’acceptation du corps quel qu’il soit avec les modifications qui peuvent être en lien avec une pathologie. Donc c’est vrai effectivement retrouver une certaine harmonie entre son corps et sa tête pour que à un moment donné et bien ce corps ne fasse pas tout simplement obstacle c’est travailler en sexodynamique et sexo corporel les dysfonctions sexuelles mises en avant. Alors vous allez me dire c’est quoi ça sexo dynamique ça veut dire effectivement on va parler de tout ce qui entoure la sexualité les fantasmes, les idées, les projections, les interprétations qui sont souvent à la source de tabou ou alors de frein. On va essayer d’amener la personne à comprendre que ses propres freins les les obstacles, qu’elle met dans cette sexualité et qu’il empêche d’aller au-delà de ce qu’elle imagine. Le sexo corporel c’est travailler directement sur le corps. Ca veut dire changer des habitudes et dans le cadre par exemple des dysfonctions érectiles. C’est aussi important de travailler ce sexo corporel ou dans l’éjaculation précoce ou dans tout autre pathologie.

Les quatre troubles sexuels qui touchent la femme c’est vraiment se réapproprier le corps dans sa au niveau sexuel donc tout ce qui est périnée comprendre finalement comment on est fait comment on fonctionne et comment on peut améliorer les choses. Apprendre les bienfaits corporels que procure les rapports sexuels. Ca c’est ce qu’on va aborder juste après c’est aussi entretenir avec le ou la partenaire une communication autour de son état mais également de ses besoins de ses souhaits ça veut dire j’ai mal je vais être capable de dire j’ai mal mais je vais aussi être capable de dire j’ai mal mais finalement si tu me caressais autrement ben ça pourrait finalement peut-être être plus sympathique pour moi et du coup mon idée de avoir mal pourrai être perçu différemment. La communication c’est vraiment la chose sur je mets sur laquelle je mettrai un point essentiel établir un climat relationnel général bienveillant. La bienveillance c’est le fait que ça commence le matin et que ça s’arrête le lendemain matin ça veut dire que si effectivement je ne suis pas bienveillant avec mon partenaire ou ma partenaire si il y a des tensions à la maison si on se parle mal au quotidien et bien évidemment bien au-delà de la pathologie. Ca ne pourra pas la sexualité ne pourra pas être épanouissante évoluer sexuellement selon ses possibilités corporelles au thé des projections et interprétations erronées. C’est ce que j’ai déjà dit donc il faut vraiment une éducation à enlever toutes les tous les freins toutes les projections qui viennent souvent interférer dans une sexualité épanouie par la psychologie positive et où la pleine conscience parce que quelque part avoir mieux conscience de son corps, mieux conscience de ses possibilités être plus positif.

Je pense que quand on a une maladie chronique c’est vraiment important de maintenir les gens dans une psychologie positive, c’est-à-dire entrevoir malgré leur limitation toujours ce qui peut rester positif et ce qui peut faire et se faire accompagner et guider. C’est important parce que ça fait vraiment partie de ce qui va les faire évoluer dans leur façon de voir les choses ça y est il veut plus avancer alors l’amour aurait le même effet qu’une drogue. Mais là on a le droit d’en abuser alors effectivement très vite allons voir un petit peu ce qui se passe au niveau du cerveau et plus précisément du côté de l’hypothalamus puisque c’est lui qui va secrété avant pendant après toutes les hormones qui sont mais alors super donc la fini l’éthylamine ça c’est une hormone qu’on va se prêter en fait avant elle agit comme une amphétamine. Elle va certes couper l’appétit et le sommeil mais elle va amener de la bonne humeur de l’euphorie de l’optimisme. C’est l’hormone naturelle de l’amour et du bonheur d’ailleurs comme cité on la retrouve dans le chocolat bon mais le chocolat ça fait grossir donc bon l’amour généralement pas lors de la relation sexuelle son secrétées la dopamine. La lulliocytocine et autres endorphines tous les plaisirs procède du même principe il y a une hausse de débit d’une substance stupéfiante qui vient inonder le cerveau. La première de ces substances c’est donc la dopamine c’est l’hormone du désir c’est celle qui donne envie d’agir d’aimer de faire l’amour de découvrir d’en savoir plus d’aller plus loin. Elle provoque une forte stimulation et c’est ce que notre cerveau va rechercher c’est le moteur à la motivation et à l’action. C’est elle qui pousse à se rapprocher de la personne aimée et plus il y a d’obstacles plus à présent donc la dopamine effectivement c’est le début puis vient la lubérine ça c’est vraiment la l’hormone qui est libérée au début de la relation sexuelle elle pousse à plus de contact à plus de caresses on pourrait dire qu’en quelque sorte que c’est l’hormone des préliminaires. Elle va laisser la place aux hormones du plaisir les endorphines au moment de l’orgasme. C’est une explosion une euphorie ou extase ces molécules nous font décoller et modifie totalement l’état de conscience ordinaire pour finir.

L’ocytocine c’est l’hormone de l’amour elle aussi elle nous envahit au moment de l’orgasme. Elle a été baptisée hormone de l’attachement par certains scientifiques car elle serait notamment sécrétée chez toutes les espèces animales monogames dès le premier rapport sexuel. C’est elle qui transforme le plaisir en amour donc vous voyez finalement faire l’amour ça va amener dans le cerveau ce qu’on appelle un cercle vertueux au niveau cérébral. On a ce qu’on appelle le circuit de la récompense et ce circuit de la récompense et bien plus on va évaluer la récompense positive. Plus il va nous amener à avoir envie de recommencer à l’inverse s’il rentre dans un cercle vicieux parce qu’on a eu mal parce qu’on n’a pas persévéré qu’on est resté sur une idée négative de ce qui s’est passé la dernière fois et qu’on n’a pas essayé d’en parler et d’y réfléchir et de changer des choses et bien le circuit de récompense va rester sur finalement cette idée négative et va amener un cercle vicieux qui va nous éloigner de la sexualité. Alors pourquoi consulter un sexologue ? Pour s’instruire pour comprendre, pour entreprendre pour maîtriser et se réinventer. Trois sujets essentiels la communication autour du sujet ces perceptions et ses approches à l’autre ces pratiques et sexuelles pour instaurer quoi des souvenirs positifs initiant aussi ainsi un climat propice et favorable aux relations sexuelles. Par le biais de ce dont cercle vertueux vous remarquerez ici que les déguisements généralement c’est pas c’est pas comme ça qu’ils sont déguisés quand ils viennent chez moi.

En conclusion ma petite touche finale faire l’amour est un véritable cocktail de jouvence. Le plus dur étant d’y croire à l’avance le fer est une révélation d’autant qu’on s’intéresse aux sensations celle qui participent au désir et au plaisir anéantissant les mots du corps qui font souffrir.

Merci beaucoup.

Dr Marco Hirsch
Merci beaucoup je pense qu’on a enfin compris ce que ça veut dire la chimie elle passe entre nous c’est vraiment ça donc une bonne explication en général merci beaucoup pour cette exposé très intéressante très complet. Avant de conclure on a eu quelques questions je vais peut-être poser tout de suite ces questions qui nous ont été envoyés par chat il y en a une qui est assez facile. Elle est plutôt pour le docteur Roller : Est-ce que les médications dont vous avez parlé entre autres les stimulants ? Est-ce qu’ils sont remboursés par la CNS ?

Dr Chris Roller
En général les vitraux sont pas remboursés par les caisses maladies ce qui est je pense plutôt le cas dans tous les systèmes sécurité sociale ou en Europe. Après il y a quelques exceptions, probablement mais ça dépend toujours après aucun. Il y a par exemple après les accidents des choses comme ça ou éventuellement ça peut être pris en charge mais c’est vraiment très individuel. Après il faudrait vraiment faire une demande de remboursement au cas par cas. Il faut dire que vu que la plupart des molécules existent maintenant en générique. Ils sont vraiment beaucoup moins cher ça coûte un carré en général. Je propose vraiment au patients les génériques parce que bon c’est tout à fait la même chose et c’est au terme de budget beaucoup plus intéressant.

Dr Marco Hirsch
Merci alors nouvelle question : Est-ce que la biothérapie change la flore vaginale ? Je te laisse répondre parce que j’ai aussi une réponse peut-être à donner partiel

Dr Laurent Juncker
Ce qu’on connaît c’est que tous les traitements immuno modulateurs donc peuvent augmenter le risque au de quoi le risque favorise les infections. Alors est-ce qu’il y a un déséquilibre de la flore qui est à l’origine de ce mécanisme là honnêtement. Je ne sais pas mais en tout cas on sait que c’est ces patientes sont plus à risque par rapport aux vaginite cystite. Tout ça est-ce que ça passe par la flore où est-ce qu’il y a un autre mécanisme. Je ne sais pas alors la réponse de notre côté en rhumatologie c’est que très rarement les gens ont une monothérapie donc pour arriver à un stade on traite avec des biologiques donc des molécules immuno modulatrices très souvent ni associe du métotrexate. On associe des anti-inflammatoires et de la cortisone et donc il faut voir un petit peu l’ensemble de la thérapie ce n’est pas une molécule qui est en cause. Mais très souvent c’est l’association de plusieurs traitements question qui revient. C’est est-ce que les infections urinaires répétitions peuvent être dus ou les conséquences d’une spondylarthrite.