Barrierefreiheit – Health Bells 14 : Medizinische Bildgebung

Edito

Was Bilder alles verraten und wie sie heilen

Zentrales Thema von „Health Bells – Meng Gesondheet an ech“ ist in dieser Ausagbe die bildgebende Diagnostik. Das Thema ist für HRS aktueller denn je: auf Cloche d’Or steht ein neues unter anderem  dieser Spezialität gewidmetes Zentrum bereit.

Die bildgebende Diagnostik spielt eine zentrale Rolle in der modernen Medizin. Sie ermöglicht präzise Sichtweise auf innere Strukturen und Erkrankungen, ohne invasive Eingriffe. Röntgen, CT, MRT und Ultraschall helfen bei frühzeitiger Diagnose, Verlaufskontrolle und Therapiebegleitung. Dadurch steigen Heilungschancen, Patientensicherheit und Behandlungserfolg. Die kontinuierliche Weiterentwicklung der Technologien verbessert die Diagnostik erheblich. Sie ist unverzichtbar für eine effektive und schonende Patientenversorgung.

Experten aus den verschiedensten Sparten der „imagerie“ erklären, wie in Luxemburg Patienten betreut werden.  Abgerundet wird die Ausgabe wie immer durch Beiträge über medizinische Innovation, Tipps in Sachen Ernährung und interressante News in Sachen Gesundheit. 

Wir wünschen Ihnen eine gute und informative Lektüre.

Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.

Des images qui parlent et aident à guérir

Dans ce numéro de « Health Bells – Meng Gesondheet an ech »  on parle surtout d’imagerie médicale. Ce sujet est plus actuel que jamais pour les HRS : à Cloche d’Or, un nouveau centre dédié notamment à cette spécialité est en place.

L’imagerie médicale joue un rôle crucial en médecine moderne. Elle permet une visualisation précise des structures internes et des maladies, sans interventions invasives. La radiographie, le scanner, l’IRM et l’échographie aident au diagnostic précoce, au suivi de l’évolution et à l’accompagnement thérapeutique. Cela augmente les chances de guérison, la sécurité des patients et le succès du traitement. La progression continue des technologies améliore considérablement la précision des diagnostics. Elle est indispensable pour une prise en charge efficace et douce des patients.

Des experts de divers domaines de l’imagerie expliquent comment la prise en charge des patients est assurée au Luxembourg. La publication est complétée, comme toujours, par des articles sur l’innovation médicale, des conseils en matière de nutrition et des actualités intéressantes sur la santé.

Nous vous souhaitons une bonne lecture. 

Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué santé services S.A.

100% News – Actualités : Le saviez-vous ?

Participez au Broschtkriibslaf : 04 octobre 2025

Enfilez vos baskets et participez au Broschtkriibslaf, une course / marche solidaire organisée par Europa Donna Luxembourg dans le cadre de la sensibilisation au cancer du sein. Cet événement convivial est l’occasion d’affirmer ensemble notre engagement pour la prévention, le soutien aux patientes et la promotion de la santé pour toutes et tous. Rejoignez la vague rose de solidarité et de soutien !

L’INC s’installe dans de nouveaux locaux à Strassen

L’Institut National du Cancer a emménagé dans de nouveaux bureaux, situés au 153-155 C, rue du Kiem à Strassen. Ce déménagement marque une nouvelle étape dans le développement de l’INC, avec un espace de travail plus adapté pour renforcer ses missions d’information, de coordination et de collaboration au service de ses partenaires.

HRS – Un mois d’octobre riche en événements pour le grand public

Aux Hôpitaux Robert Schuman, le mois d’octobre s’annonce particulièrement dynamique avec une série d’événements grand public autour de la santé et du bien-être. Découvrez un calendrier non exhaustif et notez dès maintenant les dates qui vous intéressent.

Point commun à toutes ces rencontres : des stands interactifs, des conseils personnalisés, des lieux d’échanges et une ambiance chaleureuse.

6 – 8 octobre – Octobre Rose
À l’occasion de la campagne nationale et internationale de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, les HRS proposeront des stands d’information, des ateliers de prévention, des rencontres avec les équipes médicales et paramédicales, ainsi que des animations thématiques.

7 – 8 octobre – Healthcare Week Luxembourg – Luxexpo The Box
Participation des HRS à la 3ᵉ édition de cet événement rassemblant acteurs de la santé, du monde social et de l’innovation médicale.

10 octobre  – Journée mondiale de la santé mentale 2025 – Mieux comprendre pour mieux prévenir
Découvrez le Village de la santé mentale avec des parcours adaptés aux adolescents et aux adultes : Au programme : stands interactifs, ateliers de prévention, conseils pour mieux comprendre, prévenir et prendre soin de sa santé mentale

12 octobre – Journée mondiale du don d’organes
Participation d’une équipe de 100 collaborateurs des Hôpitaux Robert Schuman à l’Indoor Cycling Marathon organisé par Luxembourg Transplant.

13 – 19 octobre – Semaine de l’allaitement maternel
Accompagnement et informations pratiques pour mieux accompagner les mamans et futures mamans.

16 octobre Journée mondiale de la vue – Au-delà des barrières : sport & malvoyance
Village découverte avec ateliers de démonstration et stands d’information suivi d’une conférence et exposition autour de l’inclusion par le sport pour les malvoyants.

30 octobre | Journée mondiale de l’AVC
Informations, dépistages et conseils pour mieux reconnaître les signes et agir rapidement.

Plus d’informations (horaires, lieux exacts, programme complet) rendez-vous sur : www.hopitauxschuman.lu , rubrique Événements.

GRIFFIN à pris son envol

Une avancée majeure pour la logistique médicale au Luxembourg : le 10 juillet, le drone du projet GRIFFIN a effectué avec succès son tout premier vol officiel, transportant un échantillon de sang par les airs, des Hôpitaux Robert Schuman (Kirchberg) jusqu’aux Laboratoires Réunis à Junglinster. Ce vol inaugural s’est déroulé en présence de plusieurs personnalités de haut rang, dont la ministre de la Mobilité Yuriko Backes, la ministre de la Santé Martine Deprez et le ministre de l’Économie Lex Delles. Le consortium du projet GRIFFIN réunit quatre partenaires : Laboratoires Réunis, Luxembourg Air Services, POST Luxembourg et Santé Services.

Indoor Cycling Marathon 

Pour ses 16 ansla Journée Mondiale du Don d’Organes revient le 12 octobre 2025 à la LUXEXPO THE BOX avec un défi de taille : réunir 1300 participants!

Pendant plusieurs heures, venez pédaler pour une cause noble qui sauve des vies.

Une journée unique entre sessions rythmées par des coachs passionnés mêlant efforts sportifs, solidarité et témoignages bouleversants, c’est l’occasion de soutenir les patients en attente et de promouvoir le don d’organes.

Inscriptions ouvertes! Rejoignez ce mouvement solidaire sur  www.luxtransplant.lu . Ensemble, faisons de cette édition un record historique !

Journée spéciale Santé / Soins / Social – Moovijob Week Luxembourg

Participez à la Journée spéciale Santé / Soins / Social de la Moovijob Week Luxembourg, le lundi 17 novembre 2025 à l’ECCL !

Cet évènement constitue une opportunité unique de rencontrer en face-à-face les principaux recruteurs du secteur au Grand-Duché : hôpitaux, centres médico-sociaux, services de garde, laboratoires, pharmacies, établissements d’aide et de soins, ou encore réseaux de soins à domicile.

Que vous soyez médecin, infirmier, aide-soignant, pharmacien, diététicien, éducateur, aide socio-familial, psychologue, ou en cours de formation vers ces métiers, cette journée vous permettra de découvrir les nombreuses opportunités d’emploi ou de stage dans un secteur essentiel et en constante évolution.

Ne manquez pas ce rendez-vous incontournable des professionnels de la santé, des soins et du social au Luxembourg.

Dossier thématique – Radiologie

L’imagerie médicale aux Hôpitaux Robert Schuman (HRS)

Quand la technologie voit l’invisible

Un entretien avec le docteur Mélanie Girard, médecin référent en radiologie

PAR JEAN-PAUL SCHNEIDER

L’imagerie médicale occupe aujourd’hui une place centrale dans le diagnostic, le suivi et le traitement des patients en milieu hospitalier. Grâce à des technologies toujours plus performantes, elle permet aux professionnels de santé d’accéder à une visualisation précise et non invasive de l’intérieur du corps humain. Au-delà de son rôle diagnostic, l’imagerie est devenue un outil incontournable pour la planification chirurgicale, la détection précoce de nombreuses pathologies et l’évaluation de l’efficacité des thérapies. Dans un contexte hospitalier marqué par une demande croissante en examens et une évolution rapide des innovations technologiques, Health Bells a parlé avec le docteur Mélanie Girard, médecin référent en radiologie.

Dr Mélanie Girard, quelle est l’importance de l’imagerie médicale en milieu hospitalier ?

Elle est essentielle et centrale, parce qu’on traite d’une part les patients externes, d’autre part les patients consultants et puis les patients qui sont hospitalisés. L’imagerie est un point d’entrée dans l’hôpital. On distingue une prise en charge des patients qui est diagnostique à la phase initiale, qui va être diagnostique dans le suivi et puis une prise en charge interventionnelle et thérapeutique qu’on peut proposer aux patients. L’imagerie médicale est vraiment un service qui est central avec des flux de patients très différents. Elle est à la convergence de beaucoup de spécialités.

DES PLATEAUX TECHNIQUES COMPLETS SUR LES TROIS SITES

Quelles sont les principales modalités d’imagerie médicale que vous utilisez aux HRS (IRM, scanner, échographie etc.) ?

Aux HRS, on a la chance de pouvoir travailler sur des plateaux techniques complets sur les deux sites actuels et le futur site à la Cloche d’Or, c’est-à dire qu’on peut proposer toutes les techniques actuelles d’imagerie, à savoir la radiographie, l’échographie, le scanner et l’IRM, dont on a deux machines à l’Hôpital Kirchberg et une machine d’IRM à la ZithaKlinik. Pareil pour les scanners. On a également un plateau de médecine nucléaire avec la scintigraphie et le PET scanner. On a toutes les techniques d’imagerie qui vont permettre le diagnostic et on pratique aussi la radiologie interventionnelle.

Comment choisissez-vous la technique d’imagerie la plus appropriée pour un patient ?

Ceci est souvent une question de responsabilité médicale. D’une part, le choix dépend de la question qui est posée, de la pathologie du patient, soit connue, soit celle qu’on recherche, et de quelle information on a besoin. On décide de la technique à utiliser en fonction de ce qu’on veut définir ou caractériser pour pouvoir donner une réponse pertinente. Il y a aussi des facteurs qui sont liés à chaque patient. Si un patient est allergique ou ne peut pas avoir d’IRM parce qu’il a du matériel métallique dans son corps, on propose une autre technique d’imagerie. Le but est de toujours être le plus pertinent et d’apporter le meilleur service médical, c’est-à-dire de pouvoir répondre au mieux à la question ou au(x) problème(s) du patient.

L’INTELLIGENCE ARTIFICELLE FAIT SON APPARITION EN IMAGERIE MÉDICALE

Quelles sont les avancées technologiques récentes qui ont le plus transformé votre pratique ?

La radiologie est un domaine qui est en mutation perpétuelle, parce qu’elle est liée beaucoup à la technique et à la technologie. Sur les dernières  années, l’intelligence artificielle (IA) est intervenue dans nos pratiques quotidiennes. On utilise quotidiennement des logiciels d’IA, ce qui nous permet de gagner du temps sur certaines tâches pour pouvoir nous consacrer plus sur d’autres tâches. L’IA reste donc un outil pour nous aider à accélérer nos rythmes de travail en les facilitant. En médecine nucléaire, on a les différents radiotraceurs utilisés qui sont de plus en plus spécifiques selon le type de tumeur ou le type de pathologie.

En IRM, il y a toujours des avancées sur les séquences, c’est-à-dire sur ce qui va nous permettre de caractériser les lésions.  Les dernières années, on a gagné beaucoup de temps par examen, par séquence parce que les examens se font plus rapidement, et cela a forcément un impact sur nos rythmes de travail de façon proportionnelle.

Quelle est la place de l’IA dans l’analyse des images ?  Pensez-vous qu’elle remplacera ou assistera le radiologue ?

L’IA est une évolution qu’on a vu apparaître il y a quelques années déjà, qui se développe et qu’on utilise également aux HRS. Il y a différentes sociétés qui proposent diverses solutions d’IA pour une aide au diagnostic ou une aide en radiologie interventionnelle. Pour l’instant, il s’agit plutôt d’une fonction d’assistant. On a bien des logiciels pour détecter des fractures ou pour le dépistage du  cancer du sein et le cancer du poumon, mais ce ne sont que des aides qui demandent encore toujours la validation médicale. L’IA permet certes de voir des cancers à un stade potentiellement précoce, et en plus ces logiciels vont chercher aussi les antériorités et permettent de nous aider dans la comparaison d’un examen par rapport à l’autre avec des calculs de mesure automatiques qui font gagner du temps. Donc, l’IA est une excellente assistante, mais il reste toujours le côté critique du résultat, c’est-à-dire la validation. Puis, en dernier lieu, il reste bien forcément toujours encore une part d’expérience et de discernement qui pour l’instant ne sait pas remplacer le radiologue par l’IA.

Quels sont les principaux défis en matière de gestion des examens et des délais ?

La gestion des examens est un challenge quasi quotidien, parce qu’on a divers flux de patients avec des degrés d’urgence différents qu’on doit intégrer dans nos pratiques médicales et paramédicales. En ce qui concerne les délais, on a des indicateurs en permanence par notre direction sur les différents examens et l’observation des délais, et ensuite c’est à nous de voir avec l’équipe et d’essayer d’adapter les horaires, mais je vous dis que ce n’est pas évident, c’est un exercice permanent, et chaque médecin qui va nous demander service, voit la demande qu’il nous adresse, mais qui vient s’intégrer dans tous les cosystèmes médicaux.

LE CÔTÉ DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE DE L’IMAGERIE

Pouvez-vous donner un exemple où l’imagerie médicale a eu un impact déterminant sur un diagnostic ?

Dans un grand nombre de cas, l’imagerie permet de faire le diagnostic ou sinon, elle est une vraie aide au diagnostic. Cela peut aller d’un dépistage sans symptômes qui permet une prise en charge rapide, ce qui impacte positivement la convalescence du patient. Les IRMs permettent d’établir un bilan lésionnel précis et de guider le chirurgien. À côté du dépistage, l’imagerie médicale permet aussi de rassurer le patient qui a des symptômes, mais pour lequel il n’y a pas de lésion grave et d’éliminer déjà d’autres diagnostics et d’avancer dans la prise en charge.

La radiologie interventionnelle peut proposer des infiltrations pour un traitement de symptômes afin de soulager par exemple le rachis lombaire ou une sciatalgie. Donc, l’imagerie médicale peut apporter sa contribution à la fois au niveau diagnostique et thérapeutique.

Quelles précautions prenez-vous pour minimiser l’exposition aux rayonnements ?

L’exposition aux rayonnements est très codifiée et surveillée par des règlements nationaux et internationaux. Le scanner et les appareils de radiographie sont installés dans des salles plombées. Pour les patients, on limite l’exposition aux radiations en déterminant déjà la bonne technique et en ne multipliant pas les examens qui seraient inutiles ou mal adaptés. Toutes les machines de scanner ou de radiographie modernes sont dotées d’un module pour adapter la dose en fonction de la corpulence du patient et de son âge. On est très vigilant, tous les examens avec les doses respectives pour chaque patient sont enregistrés dans son dossier.

La radioprotection s’applique également au personnel. Dans les salles, où il y a une exposition aux radiations, la présence du personnel est limitée au maximum. Si jamais le personnel doit être exposé, il y a des protections de type tablier plombé qu’on utilise en radiologie interventionnelle parce qu’on doit rester à côté du patient. Tout le personnel est surveillé avec des dosimètres qui sont changés à intervalle régulier, et les données sont collectées et transmises pour contrôle à la médecine du travail.

Comment assurez-vous la confidentialité et la sécurité des données patients ?

La gestion des dossiers patients au niveau de l’imagerie est très protégée. Chaque patient a son dossier, les archives sont dans un local fermé, donc on ne peut pas y accéder de l’extérieur. Les accès sont individuels pour les professionnels de santé. Afin de rejoindre tout ce qui est preuve de déontologie, secret professionnel, personne n’a le droit de se connecter au dossier d’un patient pour lequel elle n’intervient pas. En plus, le patient est seul détenteur de ses images. Le service informatique est extrêmement vigilant sur les accès qui sont donnés et couverts par le secret médical.

Le nouveau centre d’imagerie médicale à la Cloche d’Or ouvrira en octobre. Quel rôle occupera-t-il et quelles seront ses principales missions ?

Le site de la Cloche d’Or est un site qui pour une fois ne se trouve pas dans un milieu hospitalier et qui s’adresse donc plus aux patients consultants qu’aux patients hospitalisés. Il sera situé au 3e étage de la rue Raiffeisen, à côté du Centre commercial et ouvrira ses portes début octobre 2025. Le but de ce centre est de faciliter l’accès aux patients plutôt que de venir en ville ou devoir se garer dans l’hôpital, ce qui n’est pas toujours évident. Il s’agit d’un centre qui se prête bien au développement du dépistage, notamment le dépistage du cancer pulmonaire  ou du cancer du sein qui sont des sujets actuels de santé. En ce qui concerne l’IRM, il va nous permettre de diminuer les délais d’attente puisqu’on rajoute une quatrième IRM pour les HRS.

Le dépistage du cancer broncho-pulmonaire par imagerie médicale

Une étude a démontré une réduction de plus de 25% des décès

PAR JEAN-PAUL SCHNEIDER

Le cancer du poumon est la première cause de décès chez l’homme et la seconde cause chez la femme. La majorité est diagnostiquée après l’apparition des symptômes, alors que la maladie a généralement déjà atteint un stade incurable. Diagnostiquer le cancer pulmonaire à un stade précoce est donc un objectif rationnel pour tenter d’en réduire la mortalité.

Le dépistage précoce du cancer pulmonaire est assuré par le service de radiologie présent sur les sites de la ZithaKlinik et de l’Hôpital Kirchberg. Ce dépistage est réalisé par CT Thorax à faible dose de rayonnement en accord avec l’étude Nelson qui a démontré une réduction de 26% des décès dus au cancer du poumon.

Le diagnostic du cancer pulmonaire pourra se faire soit par bronchoscopie, soit par ponction par une fine aiguille avec guidage sous scanner. Une exploration du médiastin pourra être réalisée par écho-endoscopie bronchique (EBUS). Pour l’exploration de taches pulmonaires suspectes très difficilement accessibles, les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) disposent d’équipements uniques au Luxembourg et dans la Grande Région comme la bronchoscopie à navigation électromagnétique.

Le service de chirurgie thoracique des HRS assure la majorité des opérations pour cancer pulmonaire au Luxembourg. Ses chirurgiens thoraciques de renommée internationale permettent une prise en charge chirurgicale à la pointe du progrès. Leurs techniques chirurgicales minimalement invasives permettent une réduction maximale de l’inconfort et du risque post-opératoire ainsi que des hospitalisations de faible durée.

En collaboration avec le Laboratoire national de santé, les HRS garantissent une analyse détaillée des cancers pulmonaires, permettant ainsi un traitement personnalisé de chaque cas. Ils disposent de tous les moyens thérapeutiques disponibles (chimiothérapie, immunothérapie ou encore thérapie oncologique ciblée) pour combattre les tumeurs thoraciques.

ATM en radiologie : un métier d’avenir, entre innovation et bienveillance

Entretien avec Tatiana Rague et Antoine Kummer, ATM en radiologie aux Hôpitaux Robert Schuman

Après une formation à l’IFMEM de Nancy, Antoine Kummer, ATM en imagerie médicale a débuté sa carrière à la clinique Pasteur d’Essey-lès-Nancy. Il y a exercé pendant cinq ans avant de rejoindre, il y a deux ans, les Hôpitaux Robert Schuman. Aujourd’hui, il y pratique, avec sa collègue Tatiana Rague, des examens de scanner, IRM et radiologie.

Un rôle clé dans la chaîne du diagnostic

Leur quotidien ? Réaliser des examens d’imagerie médicale, en ajustant les paramètres et en programmant les réglages pour obtenir des images de qualité optimale, indispensables au diagnostic.
« C’est un métier à la fois technique et relationnel, explique Tatiana. Nous travaillons au sein d’une équipe pluridisciplinaire, aux côtés de radiologues aux spécialités variées, d’autres ATM et du secrétariat médical. La collaboration et les échanges sont essentiels pour garantir une prise en charge efficace du patient. »

La relation avec le patient occupe d’ailleurs une place centrale dans sa pratique : « Il faut savoir l’accompagner, le mettre en confiance, parfois le rassurer. »

Un métier en constante évolution

Ce qui la motive au quotidien, c’est la dimension évolutive du métier. « L’imagerie médicale est un domaine en perpétuelle transformation. Les technologies évoluent sans cesse, que ce soit au niveau des machines (scanner, IRM) ou avec l’arrivée progressive de l’intelligence artificielle. Cela demande une vigilance constante, une mise à jour régulière des connaissances, et une réelle capacité d’adaptation. »

À leurs yeux, cette dynamique rend le métier particulièrement stimulant : jamais routinier, toujours enrichissant. Et au-delà de l’aspect technique, elle souligne l’importance de la dimension humaine, omniprésente dans les interactions avec les patients comme avec les collègues.

Un métier d’avenir, des opportunités à saisir

À ceux qui hésiteraient encore à se lancer dans cette voie, Tatiana adresse un message rassurant et encourageant :
« L’imagerie médicale occupe une place de plus en plus centrale dans les diagnostics. L’ATM de radiologie devient un maillon clé dans la chaîne de soin. Travailler dans un environnement bienveillant, avec des équipements de qualité, permet d’exercer dans de bonnes conditions. Et pour ceux qui souhaitent progresser, la formation continue offre de vraies possibilités de développement professionnel. Des opportunités qu’il ne faut pas hésiter à saisir ! »

Intéressé(e) par ce métier ? Rejoignez les HRS en postulant comme ATM radio !