Health Bells 5 – Version accessible

Edito

Leiden mit Breitenwirkung 

Die Häufigkeit von allergischen Erkrankungen hat seit den 1970er Jahren in den westlichen Ländern stark zugenommen; Luxemburg ist hier keine Ausnahme.

Laut Weltgesundheitsorganisation (WHO) wird in einigen Jahren jeder zweite Mensch von einer Allergie betroffen sein. Tatsächlich steht die Allergie als solches  heute weltweit auf Platz 4 der häufigsten Krankheiten, hinter Krebs, Herz-Kreislauf-Erkrankungen und AIDS.

Ist es die  „Krankheit des Jahrhunderts » oder eher eine „unausweichlichen Entwicklung unseres Immunsystems »? Sind Klimawandel, Lebensstil oder auch Umweltverschmutzung allein für die explosionsartige Ausbreitung dieser Krankheit(en) verantwortlich? Kann man den Trend umkehren und etwas gegen Allergien tun?

In dieser Ausgabe von „Health Bells » konzentrieren wir uns auf die Ursachen und Behandlungen der verschiedenen Allergiearten, gehen auf die verschiedenen Missverständnisse zu diesem Thema ein und teilen einige Ratschläge unserer Gesundheitsexperten mit Ihnen.

Wir wünschen Ihnen, wie immer, eine gute und informative Lektüre.

Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.

De plus en plus sensibles

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une personne sur deux sera allergique dans quelques années. En effet, l’allergie est aujourd’hui au niveau mondial en 4ème place dans le classement des maladies les plus fréquentes, derrière le cancer, les maladies cardiovasculaires et le sida. Doit-on parler de « mal du siècle » ou d’ « évolution inéluctable de notre système immunitaire » ? Réchauffement climatique, mode de vie ou encore pollution sont-ils les seuls responsables de l’explosion de cette maladie ? Peut-on inverser la tendance, agir sur ses allergies ?

Dans ce numéro de « Health Bells », nous nous concentrons sur les causes et les traitements des différents types d’allergies, nous répondons aux différentes idées reçues sur le sujet et nous partageons quelques conseils prodigués par nos professionnels de la santé. Il convient de noter que la fréquence des maladies allergiques a fortement augmenté depuis les années 1970 dans les pays occidentaux ; le Luxembourg ne faisant pas d’exception.

Comme toujours, nous vous souhaitons une bonne lecture.

Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué Santé Services S.A.

Actualités – 100% news

MRT-Untersuchungen: Wartezeiten durch zusätzliche Öffnungen reduzieren

Die Krankenhausföderation FHL, Gesundheitsministerin Paulette Lenert und der Minister für Soziale Sicherheit, Claude Haagen, haben gemeinsam vereinbart,  die in den vier Krankenhäusern des Landes verfügbaren MRT-Geräte (IRM) an den Wochenenden zu bestimmten Zeiten für Untersuchungen zu öffnen. Ziel ist es,  Wartezeiten zu reduzierern.

Hier die neuen Öffnungszeiten am Wochenende, wie sie seit Juni gelten (je nach Krankenhaus werden ein bis drei Geräte eingesetzt) :

  • Centre Hospitalier du Nord (CHdN): samstags von 7 bis 15 Uhr.
  • Centre Hospitalier du Luxembourg (CHL): samstags von 8 bis 16 Uhr;
  • Centre hospitalier Emile Mayrisch (CHEM): samstags und sonntags jeweils von 8 bis 16 Uhr.
  • Hôpitaux Robert Schuman (HRS): samstags von 8 bis 12 Uhr (Kirchberg).

ACI – eine Akkreditierung auf Goldniveau als Anerkennung für engagierte Teams

Ein Garant für Qualität und Sicherheit

„Accreditation Canada International“ (ACI) ist eine unabhängige externe Organisation, die Gesundheitsdienstleistungen auf der Grundlage international anerkannter Standards bewertet. ACI ist die Akkreditierungsstelle mit der größten internationalen Reichweite: 7.000 Gesundheitseinrichtungen auf fünf Kontinenten wurden bereits von ACI akkreditiert. ACI hat nun die HRS, als ersten luxemburgische Krankenhausträger, in die Kategorie Gold eingestuft.

Während des Akkreditierungsbesuchs im März 2023 sammelten die ACI-Auditoren zahlreiche Informationen, um die Praktiken des HRS und seiner Abteilungen zu bewerten, wie z.B. die Zugänglichkeit der Pflege, das Medikamentenmanagement, die Infektionsprävention und die Einbeziehung der Nutzer und ihrer Angehörigen in die Pflege.

Als kontinuierlicher Verbesserungsprozess unterstreicht die Akkreditierung das Bestreben der HRS, die Qualität der Patientenversorgung kontinuierlich zu steigern und den Mitarbeitern ein qualitativ hochwertiges Arbeitsumfeld zu bieten.

„Wir sind besonders stolz auf diese internationale Anerkennung, die die Arbeit aller unserer Mitarbeiter würdigt, seien es Krankenpfleger, Ärzte, Apotheker, Verwaltungsangestellte oder technische Mitarbeiter », erklärt Georges Heirendt, Präsident der Hôpitaux Robert Schuman S.A..

„Die Umsetzung dieses Prozesses hat uns viel Energie gekostet, da er die gesamte Organisation von der ersten bis zur letzten Ebene betrifft. Die Akkreditierung war für die HRS ein unglaublicher Motor für die Integration von Teams und Abteilungen. Die Einbindung aller Akteure vor Ort in den Prozess hat es ermöglicht, die Herausforderung zu meistern », so der Generaldirektor von HRS, Dr. Marc Berna.

Body mapping: Objectif : Dépistage le plus précoce possible du cancer de la peau

La technologie de pointe de Body Mapping  sert au diagnostic précoce:

  • du mélanome malin,
  • des naevi dysplasiques et
  • des tumeurs malignes non mélanocytaires de la peau

au moyen d’un système d’analyse morphologique assisté par intelligence artificielle qui rend le diagnostic plus précoce et plus précis. Ceci permettra de poser plus précisément une indication opératoire ou de surveillance rapprochée de la ou des lésions visualisées.

Cellule de recherche Clinique des HRS

La recherche clinique, avec le patient comme centre d’intérêt, est  au cœur des Hôpitaux Robert Schuman (HRS). Dans ce contexte, la cellule de recherche clinique (unité supervisée et financée par la Fondation des Hôpitaux Robert Schuman) a aujourd’hui le plaisir de vous annoncer que le Dr José Batista da Costa, urologue HRS, a reçu un avis favorable du ministère de la Santé quant à sa candidature en tant que « chercheur clinicien » pour mener à bien son projet de recherche : « Molecular Profiling of Bladder and Prostate Cancer (MP-BPC): prospective cohort using tissue, blood and urinary samples in Luxembourg ».

Première édition de la « Healthcare Week Luxembourg » : un rendez-vous majeur pour le secteur de la santé de la Grande Région

La première édition de la « Healthcare Week Luxembourg » se tiendra du 20 au 22 septembre 2023 à Luxexpo The Box, à Luxembourg. Organisé sur l’initiative de la Fédération des hôpitaux luxembourgeois en partenariat avec l’agence événementielle Quinze Mai, cet événement transfrontalier sera dédié aux échanges et aux actions à mener pour renforcer notre système de santé. Avec un potentiel inégalé de développer les relations nationales et transfrontalières, il promet d’être un événement marquant pour le monde de la santé, une plateforme nouvelle pour stimuler des échanges réguliers et structurés, découvrir des expositions, assister à des conférences, des tables rondes et des ateliers au cours desquels des experts internationaux issus du milieu de la santé interviendront. Il s’adresse aux professionnels de la santé, de la recherche et de l’innovation technologique, de l’éducation et de l’économie, ainsi qu’à tous les représentants des institutions étatiques, professionnelles ou sociales et au grand public informé . Plus d’infos sur www.hwl.lu

„WOU DEET ET WÉI?“: Das Buch

Die Idee zu diesem Buch entstand      beim Dreh von „Wou deet et wéi?“, der medizinischen Serie, deren erste Staffel 2021 und 2022 von RTL Télé ausgestrahlt wurde.

Die Gedanke an eine RTL-Serie kam vor gut zwei Jahren beim Umzug ins neue Zitha-Gebäude.

Im Keller, besser gesagt den Katakomben des bekannten „Garer“ Spitals stießen wir auf eine ganze Reihe historischer Geräte, darunter heute recht skurril anmutende medizinische Instrumente.

Was wurde damals mit ihnen gemacht?
Wodurch wurden sie ersetzt?
Wie wird heute therapiert?
Was bringt die Zukunft in der Medizin?

Alles Fragen, denen Experten in diesem  Buch auf den Grund gehen.

Ab jetzt erhältlich!

Relais pour la vie – Trophée de l’Espoir

Pour la seconde année consécutive, les Hôpitaux Robert Schuman ont remporté le Trophée de l’Espoir de la catégorie esprit d’équipe, dans le cadre du Relais pour la vie organisé par la Fondation Cancer. Les deux équipes des HRS (une en présentiel et une connectée) ont récolté la somme de xxx€. Les fonds permettront d’aider la Fondation Cancer dans ses missions : sauver des vies, prévenir des cancers et aider des personnes touchées par la maladie. Les HRS remercient vivement tous ses collaborateurs pour leur active participation, ainsi que tous ceux et celles qui ont soutenu ses équipes par leurs dons.

Pour faire un don, rendez-vous sur www.cancer.lu.

Dossier thématique : les allergies

Vrai ou faux sur les allergies

Entretien avec Dr Isabelle Weber, médecin dermatologue aux Hôpitaux Robert Schuman

Interview : Alizee Villance

  • Une personne allergique devra subir son allergie toute sa vie.

FAUX. Bien que le terrain allergique ou la prédisposition aux allergies ne peuvent être modifiés, les médicaments (antihistaminiques, bronchodilatateurs, corticoïdes), l’éviction de l’allergène et la désensibilisation permettent de réduire la fréquence et l’intensité des symptômes, voire même de guérir une allergie. Certaines allergies alimentaires disparaissent ou s’améliorent spontanément. En revanche, les allergies respiratoires ont plus tendance à persister.

La notion de « marche allergique » est à connaitre : la maladie peut changer de forme au cours du temps, ou s’associer à d’autres réactions allergiques.

  • Il est possible de se désensibiliser soi-même à une allergie.

VRAI. Une désensibilisation par voie orale sous forme de gouttes ou comprimé déposés sous la langue existe et est possible pour certaines allergies (bouleau, graminées, acariens).  Cela peut être aussi envisagée au cas par cas en cas d’allergie à certains aliments selon un principe similaire. L’indication à une désensibilisation se pose toujours par un médecin, après des examens allergologiques et se fait toujours sous surveillance médicale car il y a un risque de réaction éventuellement grave.

  • On peut être allergique au froid.

FAUX. Il ne s’agit pas d’une allergie, mais d’une urticaire physique secondaire à l’exposition au froid ou à l’eau qui peut être déclenchée par le fait d’être à l’extérieur par une journée froide, de sauter dans une piscine ou un lac froid ou même de consommer des aliments et boissons froids. C’est la température d’exposition qui déclenche les lésions est variable d’un patient à l’autre et qui peut amener une éruption cutanée est caractérisée par des démangeaisons, rougeurs et gonflements sur les zones de peau exposées au froid.

  • L’allergie n’est pas une maladie.

FAUX. L’allergie est une vraie maladie et se manifeste sous différentes formes. La réaction peut être modérée mais  rarement grave. Elles peuvent néanmoins fortement impacter la qualité de vie du patient (sommeil, loisirs, travail). Certaines manifestations allergiques, comme le choc anaphylactique, peuvent être mortelles.

Pour ne donner que quelques exemples :

  • Une allergie saisonnière au pollen peut donner une rhino-conjonctivite, une obstruction nasale, un asthme ;
  • Une allergie alimentaire peut donner une éruption cutanée, un choc anaphylactique, des troubles digestifs ;
  • Une allergie au venin d’hyménoptères (guêpes, abeilles) peut donner une éruption, un choc anaphylactique ;
  • Une allergie médicamenteuse peut donner une éruption cutanée, un choc anaphylactique, des atteintes d’organes graves.
  • L’allergie survient seulement pendant l’enfance.

FAUX. La majorité des allergies apparaissent pendant l’enfance, mais une allergie peut néanmoins survenir à tout âge.

  • On peut développer une allergie aux poils de chats et chiens en fonction de leur race.

VRAI ET FAUX. Les réactions allergiques aux chats sont plus fréquentes que celles aux chiens. La raison de cette différence n’a pas encore été déterminée. Toutes les races de chat produisent des allergènes félins, bien qu’en quantités différentes. L’allergène se trouve surtout dans la salive, l’urine et les larmes. Lors de sa toilette, le chat répand l’allergène sur son pelage. L’allergie n’est donc pas aux poils de chats.

Les principaux allergènes canins se trouvent surtout dans le pelage et la salive et sa charge varie en fonction de la race. D’une manière générale, les chiens à poils courts produisent plus d’allergènes que ceux à poils longs. Rien n’indique actuellement qu’une race de chien ou de chat soit clairement hypoallergénique et puisse donc être recommandée aux personnes allergiques.

Comme les autres allergènes aérogènes, les allergènes animaux domestiques peuvent être présents dans l’air ou la poussière de manière prolongée (jusqu’à plusieurs mois pour le chat). Les personnes sensibles peuvent donc réagir sans qu’un animal ne soit présent dans la pièce.

  • La pollution a augmenté le taux d’allergies ces dernières années.

VRAI. Cela vaut notamment pour les allergies liées aux pneumo-allergènes. L’exposition à la pollution et aux particules fines semble augmenter le nombre de maladies chroniques respiratoires et les allergies respiratoires.

  • Il n’y a pas de conséquences graves si l’allergie n’est pas traitée.

VRAI ET FAUX. Le traitement allergique repose sur 3 piliers :

  1. L’éviction de l’allergène (supprimer ou réduire l’exposition à l’allergène)
  2. Un traitement médicamenteux symptomatique
  3. Désensibilisation dans certains cas, qui rend la personne tolérante à l’allergène.

Chez des personnes ayant un terrain allergique, on peut dans certains cas observer une aggravation progressive des symptômes ( marche atopique ou allergique). Une allergie saisonnière banale débutant par une rhino-conjonctivite, peut selon les cas évoluer vers un asthme allergique sévère. De même pour les allergies alimentaires, médicamenteuses ou aux venins d’hyménoptères sévères, une réexposition peut conduire à une réaction grave à moindre dose.

  • Les symptômes de l’allergie sont toujours évidents.

FAUX. Dans certains cas les symptômes sont discrets ou inconstants après l’exposition à l’allergène. Des tests allergologiques permettent dans la majorité des cas de poser le diagnostic d’allergie.

Die Hornhautspende

Bernd Candels

Das Thema Hornhautspende: was uns alle angeht oder angehen könnte.

Im Laufe der letzten Jahrzehnte entstand ein stetig steigender Bedarf an Hornhaut (die äussere durchsichtige vordereSchutzschicht des Auges )-Transplantationen. Da es  jedoch nicht genügend Spender gibt, ist es von größter Wichtigkeit, über dieses Thema zu informieren und zu sensibilisieren

Geschichte der Hornhautspende  in den HRS

Seit über 10 Jahren arbeiten die HRS im Bereich der Hornhautspende eng zusammen mit der Universitäts-Augenklinik und Hornhautbank in Homburg. Einer unserer Kollegen wurde vor Jahren an beiden Augen hornhauttransplantiert wurde und erfuhr hierdurch eine Sehkraftsteigerung von 30% auf 80%. Die damit verbundene neue Lebensqualität für uns alle in den HRS Motivation, sich sehr stark für die Hornhautspende zu engagieren. Unter anderem wurden in den letzten Jahren in Homburg acht Pflegepersonen der HRS in einem strukturierten Programm zur Entnahme der Hornhaut ausgebildet. Dies ist die Voraussetzung dafür, dass dieses Gewebe in der erforderlichen Qualität entnommen wird und die Sehkraft der später damit Transplantierten nachhaltig verbessern kann.

Indikationen für eine Hornhauttransplantation

Erkrankungen der Hornhaut können jeden von uns betreffen und zur Sehkraftreduktion bis hin zur Erblindung führen. Hauptindikationen für eine Hornhauttransplantation sind:                                                                                                                                       

  • hochgradige Hornhautverkrümmung (in der Regel angeboren), perforierende Hornhautverletzung,
  • Hornhauttrübung,
  • chronische Hornhautentzündung (z.B. durch Infektionen oder Automimmunerkrankungen).       

Organ- und Gewebsentnahme: kein Tabuthema

Die Tabuisierung des Themas Tod und Organentnahme macht es Patienten und Angehörigen oft schwer, sich zu einer klaren Position durchzuringen. Ebenso werden häufig mangelnde Aufklärung und fehlerhaftes Wissen ins Feld geführt.

Wichtig ist, dass dem Verstorbenen niemals das ganze Auge, sondern lediglich die äußere Schicht des Auges (Hornhaut, frz. Cornée) entnommen wird. Auch wird die Entnahme so durchgeführt, dass von dem Eingriff danach nichts zu sehen ist. In der Ausbildung der die Entnahme durchführenden Personen wird besonderer Wert auf diesen Aspekt gelegt.

Das Alter des Verstorbenen spielt keine Rolle für eine Hornhautentnahme. Auch sind nur wenige Erkrankungen eine Gegenanzeige für die Entnahme einer Hornhaut. Dies wird sowohl vom zuletzt betreuenden Arzt der HRS als auch vom Ärzteteam der Universitäts-Hornhautbank in Homburg geprüft.                                         Eine Hornhaut kann somit bei einem Grossteil aller Verstorbenen entnommen werden, und dies bis zu spätestens 72 Stunden nach dem Tod. Es ist wichtig, dass das Thema der Organ- und Hornhautspende schon zu Lebzeiten angesprochen wird. Ein  Organspendeausweis ist eingutes Mittel, den eigenen Willen kund zu tun und seinen Angehörigen diese oft schwierige Diskussion nach dem Verlust ihres lieben Menschen zu erleichtern.

Da auchPatienten aus Luxemburg auf eine Hornhauttransplantation angewiesen sind und dies nur mit ausreichend Spenderhornhäuten möglich ist,  möchten wir Sie ermutigen:

 „Sprechen Sie darüber!“

Rechtliche Grundlagen

Eine Organentnahme (wie z.B. Niere, Leber oder Herz) kann nur durchgeführt werden, wenn zwei unabhängige Fachärzte den Hirntod diagnostiziert haben.

In Luxembourg ist jeder Patient, der für Hirntod erklärt wird, als potentieller Organspender anzusehen, es sei denn, er hat sich ausdrücklich dagegen entschieden.

Eine Hornhautentnahme kann prinzipiell bei jedem Verstorbenen, unabhängig von der Todesursache oder vom Vorliegen eines Hirntodes, durchgeführt werden, sofern keine medizinischen Gegenanzeigen vorliegen.

In den HRS wird keine Organ- oder Hornhautentnahme ohne die Information der Angehörigen oder das Vorliegen einer zu Lebzeiten verfassten Ablehnung des Verstorbenen durchgeführt.

Die Zustimmung oder Ablehnung zur Organspende kann auch im Dossier de Soins Partagé (DSP) dokumentiert werden.

Zahlen

  • 130 entnommene Hornhautpaare in den HRS seit 2016
  • 678 Transplantierte Hornhäute in Homburg in 2022
  • 40 Transplantationen in Homburg pro Jahr an Patienten aus Luxemburg
  • >200 Patienten auf der Warteliste für eine Hornhautspende in Homburg

Echo-psy

Comment gérer le stress ?

Vous déménagez, vous attendez un enfant, vous êtes en retard dans vos factures, votre voiture ne passe pas le contrôle technique, vous recevez toute votre famille pour un repas et votre four vient de vous lâcher –  quelques exemples, parmi tant d’autres, de situations génératrices de stress, au point de donner à ce mot une connotation négative. Mais finalement, le stress, qu’est-ce que c’est ?

Communément, « stress » est un mot venant du latin stingere signifiant « serrer, comprimer », ce qui décrit bien ce qu’il nous fait ressentir : gorge serrée, estomac noué, visage pâle, tremblements, … Pourtant, à l’origine, le stress a une véritable fonction de protection de l’organisme.

Face à une situation stressante, une première phase émotionnelle – le « choc » – survient brusquement.  Il s’ensuit une cascade de réactions en chaîne, débutant dans notre cortex préfrontal pour se terminer dans notre hypothalamus. Le stress provoque la sécrétion de diverses hormones,  telles que cortisol ou l’adrénaline. Ces hormones activent l’organisme afin, entre autres, d’accélérer la respiration, les battements du cœur, d’activer la contraction des muscles – tout cela en vue de pouvoir réagir le plus efficacement possible à la situation stressante. C’est ainsi, que le stress permet l’activation de différents systèmes indispensables à notre survie pour identifier et nous protéger d’un  éventuel danger.

Cependant, une confusion courante porte sur la différence entre le stress « aigu », qui est une réaction normale, bénéfique, et le stress chronique (vécu tous les jours) qui, lui, est délétère pour notre organisme.

Comment gérer le stress ? Quelques exemples :

  • On subit ce que l’on  perçoit : certaines études suggèrent que percevoir le stress comme mauvais engendrerait davantage de problèmes de santé. Plus spécifiquement, une étude a mis en évidence que les personnes ayant subi beaucoup de stress avec une interprétation négative ont un risque de décès accru de 43 %. Il semble alors important de revoir notre vision du stress afin de le considérer comme un outil et non un obstacle à nos projets. 
  • Agir pour se détendre :  Pour cela, faites par exemple du sport, promenez-vous, allez  voir vos amis ; plus généralement, toutes les activités qui vous font du bien et vous libèrent l’esprit. Ces activités permettront de libérer certaines hormones apaisantes.

D’autres actions ayant le même effet sont possibles telles que, les techniques de relaxation (comme le yoga et la méditation). Enfin, une technique souvent utilisée est celle de cohérence cardiaque qui est basée sur le nombre 365 : 3 fois par jour – 6 respirations par minute (on inspire 5 secondes, on expire 5 secondes en se focalisant sur la respiration) – 5 minutes par session.

Faites de votre stress un allié pour vous guider. Existe-t-il une raison avérée pour stresser ?  Si oui, c’est une réaction normale de votre corps vous préparant à la réaction. Si non, votre stress est peut-être chronique et il est  temps de passer à l’action grâce à ces quelques conseils.

Interview

« Les allergies : une réaction anormale du système immunitaire contre des substances extérieures au corps humain mais tout à fait normales »

Entretien avec Pr Dr Patrick Koch, médecin spécialiste en dermatologie et allergologie aux Hôpitaux Robert Schuman (HRS)

Interview : Alizee Villance

L’allergie, aussi appelée hypersensibilité, est une réaction anormale du système immunitaire contre des substances extérieures au corps humain (allergènes), mais inoffensifs. Elle peut se manifester dans différentes régions du corps : sur la peau, les yeux, dans le système digestif ou encore dans les voies respiratoires. Les types de symptômes et leur intensité varient selon les endroits où l’allergie se déclare, et en fonction de plusieurs autres facteurs, propres à chaque personne.

Quelles sont les allergies les plus fréquentes ?

Pr Dr Koch : Une des allergies les plus fréquentes est le rhume des foins, ou rhinite allergique. Il s’agit d’une allergie saisonnière liée à la production de pollen : de février à avril pour les pollens d’arbres, de mai à juillet pour ceux des graminées et d’août à octobre pour les herbacées. Cependant, d’autres substances peuvent provoquer des rhinites allergiques, tels que les acariens, les poils d’animaux ou certaines substances chimiques.

Quelle est la différence entre allergie immédiate et allergie retardée ?

Pr Dr Koch : L’allergie immédiate est une réaction contre un allergène aux moyens d’anticorps (ige – immuno-globine E). Elle survient quelques minutes après le contact avec l’allergène. C’est par exemple l’urticaire allergique provoqué par le rhume des foins, les allergies au hyménoptères, ou encore les allergies alimentaires.

Une allergie retardée, de type immunité-cellulaire est par exemple contre les métaux (chromate, nickel), parfums ou produits du quotidien et provoque un eczéma.

Les allergies immédiates comme retardées nécessitent toujours une phase de sensibilisation. C’est-à-dire qu’il faut que l’organisme apprenne à reconnaitre la substance à combattre et que lors du second contact, elle réagisse face à cet allergène. C’est à ce moment qu’une réaction se déclenche.

« Les personnes ayant des antécédents familiaux sont plus à même de développer des allergies »

Est-ce que les allergies sont héréditaires ?

Pr Dr Koch : Pas directement, mais il a été prouvé par plusieurs études que les personnes ayant des antécédents familiaux sont plus à mêmes de développer des allergies. On parle alors de syndrome atopique, qui constitue tout un groupe de symptômes qui se transmettent de génération en génération. L’atopie est divisée en trois versants : le versant cutané (eczémas qui peuvent survenir dès l’enfance ou plus tard) ; le versant respiratoire (allergies aux acariens, aux pollens) et les allergies de type immédiat. Si un des parents (ou les deux) ont ce syndrome atopique, l’enfant a alors plus de risques de développer des allergies.

Pourquoi devient-on allergique ?

Pr Dr Koch : Tout d’abord à cause de sa génétique. Mais aussi à cause de la théorie dite de « l’hygiène ». Des études ont démontré que les enfants vivant à la campagne ou dans une ferme, qui ont des contacts réguliers avec des animaux, de la poussière ou de la saleté entrainent leur immunité à réagir contre les bactéries et les virus. Si, dans un environnement hyper protégé, cette immunité n’est pas sollicitée, elle va se diriger contre quelque chose d’autre, comme des substances banales et réagir d’autant plus aux allergènes.

Quand et comment diagnostiquer les allergies ?

Pr Dr Koch : Les allergies se diagnostiquent lorsqu’il y a des symptômes. Par exemple, le rhume des foins se détecte via une prise de sang et la recherche d’anticorps de type IGE. On peut également faire des « prick tests » : on dépose une goutte d’antigène sur la peau, on pique et on recherche la réaction anticorps-antigène, c’est-à-dire qu’on essaie de provoquer des symptômes de type urticaire sur la peau. Dans le cas des allergies dites retardées, on pratique des tests épicutanés : on applique une petite quantité d’allergènes sur le dos pendant 48h et on analyse la réaction après 48h et 72h afin de détecter un éventuel eczéma. Je ne conseille pas de faire des tests allergiques préventifs car cela aboutit souvent à des faux résultats mais surtout de fausses angoisses. Il est également important de signaler que les tests doivent être pertinents et que les résultats doivent correspondre aux symptômes que l’on a.

Quels sont les symptômes d’une allergie ?

Pr Dr Koch : Pour les rhumes des fois et allergies aux pollens, les symptômes sont le plus souvent les yeux qui coulent, des éternuements ou de l’urticaire. Les allergies alimentaires, quant à elles, peuvent provoquer de l’urticaire également, des syndromes intestinaux, voire un choc anaphylactique qui peut résulter de la mort du patient, surtout dus aux venins de guêpes et abeilles. Dans le cas des allergies retardées, le principal symptôme est l’eczéma.

A quel moment doit-on commencer son traitement allergique ?

Pr Dr Koch : Dès les premiers symptômes : nez qui coule, éternuements, urticaire… Lorsque les allergies immédiates ne s’améliorent pas avec un traitement (antihistaminique ou corticoïdes), on peut envisager une désensibilisation. On donne aux patient de très petites quantités de l’allergène (soit sous forme de comprimés à placer sous la langue, soit sous forme d’injections) que l’on augmente doucement afin d’habituer le corps à l’antigène. On ne fait donc pas disparaitre l’allergie mais on induit une tolérance.

« La désensibilisation uniquement sous surveillance médicale »

Les désensibilisations doivent toujours être effectuées sous surveillance médicale car elles ne sont pas toujours bien tolérées. Il faut également noter que la démarche de désensibilisation ne peut pas être faite pour toutes les allergies, principalement pour les allergies immédiates (pollens et acariens).

Qu’est-ce que la réactivité croisée ?

Pr Dr Koch : Il s’agit d’anticorps qui reconnaissent les mêmes antigènes dans des choses complètement différentes. C’est ce qu’on appelle un site de reconnaissance des anticorps ou épitope. Les allergies croisées typiques sont les réactions croisées entre les pollens de bouleau et certains fruits à pépin (pommes, poires, cerises, mais aussi mangues et noisettes). Les patients qui sont sensibles aux pollens de bouleau peuvent donc développer une réaction lorsqu’ils mangent des fruits à pépins : picotements, urticaire, gonflements.

Est-ce qu’une allergie peut évoluer tout au long de la vie de l’individu ?

Pr Dr Koch : Les allergies, si elles ne sont pas traitées, peuvent s’aggraver et provoquer de nouvelles réactions à d’autres produits. Par exemple, une allergie aux pollens de bouleau qui s’aggrave sur un terrain prédisposé augmente le risque d’avoir des allergies aux acariens ou graminées.

Mais il est aussi possible d’observer un « changement d’étage » dans la marche atopique mentionnée précédemment : des patients qui souffraient de rhume des fois n’en souffrent plus, mais développent ensuite des maladies cutanées. L’allergie ne disparait pas complètement mais peut induire d’autres symptômes.

Avez-vous des conseils de préventions ou recommandations ?

Pr Dr Koch : Il faut avant tout rester alerte à ses symptômes, notamment pour les allergies saisonnières. Ensuite, quelques petites astuces pour les allergies aux pollens

  • N’aérez pas votre chambre pendant la nuit et dormez avec les fenêtres fermées. Bien aérer la pièce le matin est suffisant ;
  • Lavez-vous la tête et les cheveux le soir, afin de vous débarrasser des pollens avant de vous glisser dans votre lit ;
  • Evitez de laisser vos vêtements portés dehors et plein de pollens dans la chambre à coucher.

Quelques chiffres

L’OMS classe les allergies au 4ème range des maladies chroniques dans le monde. 1 personne sur 3 née après 1980 est allergique. En 2050, l’organisation prévoit d’1 personne sur 2 sera allergique. Au Luxembourg actuellement, 25 à 30% des personnes sont allergiques. Sur ces 25-30%, 80% ont un asthme d’origine allergique et 2% des adultes ont une allergie alimentaire.

Médecine au Luxembourg

Interview Dr Nezi – MEVS en néphrologie

Quel est votre parcours ?

Je suis née au Luxembourg et j’y étais jusqu’à mes secondaires. Je suis ensuite allée passer mon BAC à Bruxelles en études de médecine pour étudier la médecine générale via l’université du Luxembourg. J’ai fait un an et demi et pendant la pandémie mon stage est tombé à l’eau, je devais le faire dans un cabinet à Esch qui a du fermer et je me suis retrouvée sans stage. Je me suis retrouvée par hasard via Madame Valley chez Prof. Braun ici aux HRS pendant le Covid. J’ai atteri par hasard en néphrologie et je suis aux HRS depuis 3 ans. C’était en stage de renforcement pour le covid.

En Belgique c’était 7 ans d’étude à l’époque et c’est ensuite passé à 6 ans. J’ai choisis de faire la première année en Belgique car la première année est assez dure et à l’époque il n’était possible de faire seulement un an au Luxembourg et ceux qui ont commencé au Luxembourg et sont ensuite partis en Belgique ont tous raté leur année. Le choix entre la Belgique et le Luxembourg dépend aussi de la vie que l’on veut, si on souhaite une vie d’étudiant ou pas.

Pourquoi avoir choisi la néphrologie ?

J’ai bien aimé la médecine générale car c’est riche et très variable dans la consultation mais au final on est seul dans son cabinet et avec le patient alors qu’en hôpital on est accompagné de kinés, de diététiciens, de diabétologues… On peut plus partager avec d’autres personnes, c’est une vraie équipe pluridisciplinaire. Ce qui est super aux HRS c’est d’avoir la dialyse et la consultation à l’étage, proche des cabinets médicaux.

Ce qui est super intéressant en néphrologie ce sont les transplantés : on prépare les bilans pré-grève avec la famille et on accompagne le patient d’une étape à l’autre : au début ils ont une insuffisance rénale qui est aigue ou qui devient chronique, ils vont ensuite en dialyse, ils reçoivent un rein et on effectue le suivi post-greffe. En dialyse on voit aussi les patients 3x par semaine, c’est une spécialité assez unique car il y a peu de spécialisation où on voit les patients 3x par semaine à long terme hors néphrologie et diabétologie.

Quel est le quotidien d’un MEVS aux HRS ?

Je ne sais pas si je peux généraliser car le rythme change en fonction de la spécialité, par exemple en chirurgie. En ce moment nous sommes 2, voir 3 et nous avons un système de roulement et une personne fait le matin de 7h à 15h30 et l’autre fait de 13h à 21h, ce qui permet de couvrir la dialyse du soir également. Cela permet aussi de couvrir une plus grosse partie de la journée pour les patients en dialyse le soir, les patients venant des urgences, les gens avec des problèmes de reins mais qui sont hospitalisés dans d’autres étages.

Combien de temps restez-vous en spécialisation dans un hôpital ?

Cela dépend car il faut trouver un médecin qui a une autorisation de maitre de stage en Allemagne. En néphrologie il y a Dr Zewinger qui a 2 ans de néphrologie et Dr Braun qui a deux ans de médecine interne. Donc on peut rester jusqu’à 4 ans dans ce groupe.

Est-il toujours possible de changer de spécialisation en cours de route ?

Oui, je peux changer pour une spécialisation qui fait partie de la médecine interne. Je fais aussi pas mal de gastro-entérologie par exemple. Je dois aussi faire la médecine interne et je vais changer et aller à Trèves dans un mois et je vais aller en gastro aux soins intensifs. On doit passer par les soins intensifs par exemple pour se spécialiser en médecine interne (médecine interne = cardio, diabéto, néphro, gastro, onco et pneumo).

Par exemple l’année et demi que j’ai fait en médecine générale ne sera pas comptabilisée. J’ai beaucoup appris et cela m’aide notamment en médecine interne mais cela ne comptera pas dans ma formation.

Quel est votre point de vue sur la médecine au Luxembourg ? Système d’étude

Je trouve ça dommage qu’on ne puisse pas faire tout le cursus médical au Luxembourg mais je comprends car je pense qu’il manque de l’organisation pour bien encadrer les patients lors des stages. Quand on a un étudiant chez nous, je vois la différence avec Bruxelles par exemple, il y avait plus de cours organisés pour les étudiants à Bruxelles par exemple.

La différence aussi est qu’il n’y a pas d’hôpital universitaire au Luxembourg, l’encadrement est d’office différent de la Belgique ou l’Allemagne. Ce n’est pas dans les mœurs ni dans les procédures d’avoir des étudiants en médecine. A Bruxelles par exemple, c’est organisé depuis des années et c’est une habitude d’avoir des étudiants en médecine. Au Luxembourg, on remarque que c’est nouveau et je pense que ça va prendre du temps pour que ça soit bien organisé et que ça rentre dans les mœurs.

Une bonne initiative est la journée ALEM Training day par exemple ou les étudiants peuvent venir poser leurs questions aux médecins et découvrir les différentes spécialités.

Avez-vous des conseils pour les MEVS ?

On peut toujours changer sa spécialisation. Il y en a tellement et si on n’est pas sûr, il ne faut pas avoir peur de changer. Bien s’informer sur toutes les possibilités du Luxembourg car je ne l’avais pas fait par exemple, je ne savais pas tout ce qu’on pouvait faire et on peut faire une bonne partie de la médecine interne, notamment aux HRS. Toutes les spécialités ne sont pas forcément si connues que ça par les étudiants en médecine.  D’où l’importance de prendre contact avec l’ALEM et s’y inscrire pour avoir toute les news et la liste des différents maitres de stage de tous les hôpitaux au Luxembourg.

Reviendriez-vous aux HRS ?

Oui, bien sûr. On passe plus de temps au boulot qu’à la maison donc l’ambiance joue un très grand rôle et ce qui est chouette aux HRS est que la majorité des médecins est très gentille. En 3 ans aux HRS je n’ai fait que de bonnes rencontres. Dans les hôpitaux universitaires c’est moins le cas par exemple, c’est beaucoup plus hiérarchique qu’au Luxembourg. Je reviendrai car l’équipe néphrologique est très chouette et l’étage aussi ; le 5B fait du super boulot. C’est agréable de venir au travail et ça joue un grand rôle et je connais maintenant les gens et dans d’autres spécialisations également. Et les MEVS qui deviennent de plus en plus nombreux.

Comment se font les relations / contacts entre MEVS ?

Nous avons par exemple un groupe whatsapp ou l’on se rencontre en dehors du travail mais surtout on se côtoie via les patients lorsqu’on demande un avis à une autre spécialité. A part les MEVS en chirurgie qu’on voit moins car ils sont en salle d’opérations. Cela dépend aussi du site sur lequel ils se trouvent, par exemple les pneumologues sont à la Zitha donc on avons moins de contacts.

L’avantage par rapport aux hôpitaux universitaire est qu’on n’est pas 20 MEVS donc on peut faire plein de choses et on ne doit pas se battre pour avoir le droit de faire quelque chose. Notamment en chirurgie où ils peuvent assister à plusieurs chirurgies que dans les hôpitaux universitaires. Etre moins peut être un avantage dans sa formation car on peut tout et on doit tout faire et ça retombe sur nous car forcément c’est notre travail.

Il y a du pour et du contre de ne pas être un hôpital universitaire. Pour : plus d’opportunités et contre : structure et encadrement. L’atmosphère est plus familiale et on est plus à l’aise.

Dossier thématique – Les allergies

« L’augmentation des allergies alimentaires peut être expliquée par notre environnement de plus en plus stérilisé dès la petite enfance »

Entretien avec Dr Françoise Bourgeois, médecin gastro-entérologue aux Hôpitaux Robert Schuman

Interview : Alizee Villance

Les allergies alimentaires sont le résultat d’une réaction inappropriée du système immunitaire vis-à-vis d’un allergène alimentaire.  Les symptômes  se manifestent de manière variable soit immédiatement, soit  dans les heures qui suivent l’ingestion de l’aliment par des réactions qui peuvent être cutanées (urticaire, eczéma), respiratoires (gêne respiratoire, asthme), ORL (rhinite,  rhino-conjonctivite) ou  digestives (nausées  vomissements douleurs abdominales).

La réaction peut être parfois extrêmement sévère de type choc anaphylactique (troubles respiratoires, état de choc, hypotension) et être mortelle en l’absence d’une prise en charge rapide. Le risque de choc anaphylactique est encore accru si l’exposition à l’allergène est concomitant à un exercice physique intense, une consommation d’alcool, une prise d’anti-inflammatoires ou lors d’une infection aigue.

Quels aliments peuvent déclencher une réaction allergique ?

Dr FB : Les aliments responsables de la plus grande partie des allergies alimentaires sont le lait de vache non pasteurisé, les œufs, les arachides, les cacahuètes, les poissons, les crevettes, la moutarde, les kiwis, le sésame et des fruits à coque.

Comment explique-t-on l’augmentation des allergies alimentaires ?

Dr FB : Toutes les formes d’allergies sont visiblement en augmentation depuis 20 ans. Beaucoup de théories expliquent cette augmentation :

  • la théorie hygiéniste selon laquelle nous sommes de plus en plus enclin à avoir un environnement stérilisé dès la petite enfance, ce qui entraine une diminution de la maturation du système immunitaire, 
  • la théorie dite mondialiste d’exposition à des allergènes alimentaires que nos ancêtres ne connaissaient pas tels que le kiwi, les cacahuètes ou le soja par exemple qui entre de plus en plus dans la composition de aliments  préfabriqués,
  • l’exposition à la pollution ou l’utilisation de conservateurs dans les aliments, d’additifs.

Existe-t-il un seul type d’allergie alimentaire ?

Dr FB : Non, il existe aussi des réactions d’allergies alimentaires non médiées par le système IgE qui amènent des symptômes moins aigus, plus chroniques et typiquement limités à la sphère gastro-intestinale ou à la peau. Les troubles digestifs liés à ces allergies alimentaires non IgE peuvent être plus ou moins marqués selon la quantité de l’aliment ingéré ou le caractère fréquent de leur prise. La maladie cœliaque, par exemple, qui mérite à elle seule un article, est une réaction allergique de type non IgE à une protéine du gluten:

Comment diagnostiquer et traiter une allergie ?

Dr FB : Le traitement commence d’abord par le diagnostic précis du ou des allergène(s) responsable(s) et pour cela il faut consulter un allergologue qui fera un interrogatoire complet sur les facteurs déclenchants et les antécédents familiaux/personnels. Ensuite, un bilan biologique est réalisé, ainsi que des tests cutanés d’allergie (appelés prick tests). L’allergologue fournira au patient les armes médicamenteuses pour faire face aux urgences.

Une fois le diagnostic posé, l’éviction est nécessaire avec un apprentissage auprès d’une diététicienne formée qui apprendra au patient à lire les étiquetages des aliments, éviter systématiquement les allergènes concernés,  trouver des aliments de substitution et surtout retrouver le plaisir de manger.

Les intolérances alimentaires sont-elles aussi dangereuses que les allergies alimentaires ?

Dr FB : Non, car si elles sont plus fréquentes, leurs manifestations sont heureusement moins sévères mais restent très inconfortables au quotidien.

Il faut savoir que les aliments peuvent être vecteurs de toxine (intoxications aux champignons, fruits de mer… ). Ils peuvent aussi contenir des agents pharmacologiques qui vont déclencher chez des personnes sensibles des réaction, par exemple la caféine, l’histamine (produits fumés ou choucroute), la  phénylethylamine (chocolat), le glutamate (responsable du syndrome du restaurant chinois) ou l’alcool.

Par définition, l’intolérance alimentaire ne met pas en cause le système immunitaire mais ses symptômes sont la conséquence d’une mauvaise digestion de l’aliment ou d’un de ses composants.

Les intolérances au lactose et au gluten se trouvent donc dans ce registre ?

Dr FB : Exactement, ce sont les plus fréquents. Ainsi l’intolérance au lactose n’est pas l’allergie au lait (réaction allergique à une protéine du lait) mais l’incapacité de digérer le sucre du lait (lactose) par un déficit de l’enzyme lactase. Ce déficit peut être acquis plus ou moins tôt dans la vie suite par exemple à une gastroentérite.

De même on peut observer :

  • Des intolérances à des aliments qui contiennent entre autres du gluten et qui ne sont pas des allergies au gluten mais des intolérances à des aliments riches en fibres insolubles
  • Des intolérances au fructose (que l’on trouve  dans des fruits mais aussi des sucres dits de régime, boissons et sodas). Ingéré en trop grande quantité, le fructose est dégradé par la flore intestinale avec en conséquence : crampes, ballonnement et diarrhée.
  • Des intolérances aux polyols  (sucres et édulcorants présents dans les chewing gums et produits diététiques allégés).

Tout cela est bien compliqué…

Dr FB : Oh que oui et une consultation en gastroentérologie n’est souvent pas suffisante pour faire le diagnostic car beaucoup de facteurs interviennent : habitudes et préférences personnelles du patient, facteurs culturels, quantité ingérée et mode de vie.

La collaboration avec une diététicienne est alors indispensable pour identifier la ou les intolérance(s),  proposer des régimes d’éviction par série d’aliments d’une durée limitée mais aussi pour éviter que l’anxiété ne vienne gâcher le repas qui devrait rester un moment de joie et un lieu de convivialité.

Interview

« Les manifestations allergiques sont en constante augmentation depuis les années 1970 cette hausse est multifactorielle »

Entretien avec Dr Marion Chasseriaud, médecin pneumologue aux Hôpitaux Robert Schuman

Interview : Alizee Villance

On estime qu’environ 20% de la population luxembourgeoise serait allergique. Les chiffres sont comparables à ceux retrouvés chez nos voisins européens. Par exemple en France, une personne sur trois est atteinte de rhinite allergique et environ 50 à 60% des patients présentant une rhinite allergique ont des symptômes associés à une conjonctivite allergique. Par ailleurs, 80% des asthmes sont d’origine allergique.

Qu’est-ce qu’une allergie aérienne ?

MC : L’« Allergie » est une réaction anormale et excessive de l’organisme lors d’un contact avec une substance étrangère, l’allergène.

Les allergies aériennes touchent les voies respiratoires : « J’ai le nez bouché, j’ai le nez qui coule, j’éternue sans cesse, j’ai des picotements au niveau du nez / de la gorge », sont autant de symptômes rapportés par le patient en cas de « rhinite allergique » (plus connue sous le nom de « rhume des foins »). On parlera de « rhino conjonctivite allergique » lorsque des symptômes oculaires s’y ajoutent.

« L’asthme allergique », se manifeste quant à lui par des difficultés respiratoires, une toux, une sensation de pression thoracique ou encore par des sifflements.

Quels sont les principaux pneumallergènes responsables des maladies aériennes ?

MC : On distingue deux catégories de pneumallergènes : ceux qui sont présents tout au long de l’année (acariens, phanères d’animaux de compagnie, moisissures) et ceux présents uniquement à certaines saisons (pollens).

Certains allergènes se trouvent dans l’air (allergènes respiratoires). Quels sont-ils ?

MC : Ces allergènes sont essentiellement représentés par les pollens de graminées, d’arbres et d’herbacées. Les réactions allergiques en lien avec ces allergènes ont un caractère saisonnier. Leur concentration dans l’air dépend des conditions climatiques (température, vent, pluie, humidité).

Les arbres à floraison précoce (aulne, noisetier, orme) fleurissent en début d’année (janvier à avril), tandis que les arbres à floraison tardive (bouleau, hêtre, platane) fleurissent plus tard, entre avril et juin. Les pollens de graminées, représentés par exemple par la flouve odorante, la fléole des près, ou encore le dactyle, se rencontrent de mai à septembre.

« Certains individus prédisposés génétiquement peuvent développer au cours de leur vie plusieurs maladies en lien avec leur allergie »

Une simple allergie respiratoire peut-elle évoluer en asthme ?

MC : Oui, on sait que certains individus prédisposés génétiquement peuvent développer au cours de leur vie plusieurs maladies en lien avec leur allergie (dermatite atopique, rhinite allergique, asthme et allergies alimentaires). Cette évolution dans le temps, concerne essentiellement la population pédiatrique (15 à 20% des petits patients allergiques ) et est aussi connue sous le nom de « marche atopique ».

Ainsi, la déclaration d’un eczéma dans les premiers mois de vie est associée à un risque plus important de développer une allergie respiratoire ou un asthme par la suite. Cela est aussi valable en cas de rhinite allergique.

En cas d’allergie alimentaire, le risque de développer une allergie respiratoire est aussi plus important.

Est-il vrai que ce sont les allergies respiratoires qui ont le plus progressé ces dernières années ?

MC : Vrai. Les données épidémiologiques montrent que globalement les manifestations allergiques sont en constante augmentation depuis les années 1970 et la proportion de personnes allergiques devrait atteindre 50% en 2050. Les trente dernières années, la prévalence de l’asthme a doublé et a au moins été multipliée par 2 chez les enfants et celle des rhinites allergiques par 3.

Cette hausse est multifactorielle : le réchauffement climatique contribue à ce que les saisons polliniques débutent plus tôt dans l’année, durent plus longtemps et avec une intensité plus importante. De plus, du fait des modifications de température locales, on retrouve des pollens dans des régions ou il n’y en avait pas ou peu auparavant. Cette dynamique est aussi influencée par l’exposition prolongée à la pollution (à l’intérieur et à l’extérieur du domicile).

« Les allergies non contrôlées peuvent avoir un retentissement important dans la vie de tous les jours »

Avez-vous des recommandations ou des conseils de prévention en matière d’allergie ?

MC : En cas de symptômes faisant suspecter une allergie, il ne faut pas hésiter à consulter un allergologue. Les allergies non contrôlées peuvent avoir un retentissement important dans la vie de tous les jours, perturber la qualité du sommeil et avoir un impact les performances scolaires et professionnelles. De simples tests réalisés au cabinet permettent de confirmer l’origine allergique des symptômes et de savoir quel pneumallergène est responsable. Un fois l’allergène identifié, un traitement adapté et des recommandations pourront être proposés au patient.

En cas d’allergie notamment aux pollens, l’éviction allergénique est la première mesure à considérer. Il est recommandé d’aérer son logement tôt le matin, de prendre une douche et de changer ses vêtements en rentrant au domicile ou encore d’utiliser un purificateur d’air au domicile. Le port de lunettes et d’un masque permet aussi de limiter le contact avec les pollens. On recommande aussi au patient d’éviter de pratiquer du sport en extérieur, de ne pas faire sécher son linge dehors et de rouler en voiture avec les fenêtres fermées.

Les patients peuvent également consulter le site Pollens.lu pour s’informer des pollens circulant dans l’air en temps réel.

En parallèle des mesures d’éviction, les anti histaminiques et des corticoïdes utilisés par voie orale ou locale permettent de soulager rapidement les symptômes. La désensibilisation (ou immunothérapie allergénique) peut être proposée à certains patients. Elle a pour objectif de réduire l’intensité des symptômes, de diminuer la consommation de médicaments, d’éviter l’apparition de nouvelles sensibilisations et d’empêcher la déclaration d’autres maladies notamment un asthme.

Nutrition : un produit – une recette

L’asperge

Riche en vitamines A, C, E et anti-âge

  • Action diurétique et anti-constipante : les différents composants de l’asperge sont capables de stimuler l’élimination rénale. Le rapport potassium / sodium élevé contribue également à la diurèse.  
    Les fibres de l’asperge favorisent le bon fonctionnement des intestins et régularisent le transit intestinal tout en le stimulant.
  • Source de vitamines: en moyenne, l’asperge fournit près de 30mg de vitamine C par 100g et plus de la moitié une fois cuite. Cette teneur est comparable à celle de la tomate crue et est 2x plus élevée que celle de la carotte.
    Les teneurs en vitamines varient en fonction des variétés ; les asperges violettes sont plus riches en vitamine C tandis que les asperges vertes sont plus riches en vitamines B1 et B2.
  • Hydratation : l’asperge est composée à plus de 90% d’eau, ce qui participe à la couverture des besoins hydriques journaliers.
  • Action anti-oxydante: par son apport en vitamines A, C et E, l’asperge est un puissant anti-âge et prévient certains cancers et maladie cardio-vasculaires. Elle serait également conseillée dans les problèmes de mémoires ou de concentration.
  • Low calorie : par sa richesse en eau, l’asperge est hypocalorique. Et par sa richesse en fibres, elle provoque une sensation de satiété lors des repas.

L’asperge : blanche, verte ou violette, une déclinaison de recettes super chouettes  !

Vite à nos assiettes car la période de récolte et dégustation est relativement courte, de début avril à mi-juin. Outre son goût délicieux, l’asperge est également une excellente source de nutriments, de vitamines et est riche en fibres.

Auteur : Vinciane Hammer, responsable diététique Santé Services

Les différentes variétés d’asperge  :

  • L’asperge blanche : elle pousse entièrement sous terre en l’absence de lumière.
  • L’asperge verte : elle pousse en dehors de la terre à l’air libre, le soleil lui donne alors un beau teint vert printanier.
  • L’asperge violette : c’est une asperge blanche dont la pointe pousse en dehors de la terre. Cette pointe prend alors une coloration mauve sous l’effet de la lumière. Elle possède une saveur fruitée avec une pointe d’amertume.
  • L’asperge sauvage : elle pousse là où les conditions lui sont favorables : dans la campagne, en lisière de forêt et aux abords des rivières . C’est une asperge verte fine dont la pointe ressemble à un épi de blé.

Faut-il peler les asperges ?  

Les asperges blanches doivent être pelées sinon elles sont filandreuses et immangeables.  Les vertes ne s’épluchent pas, il faut simplement couper la partie dure du bas.  L’asperge est une plante potagère que l’on consomme à l’état de jeunes pousses. Elle doit avoir la tige ferme et la pointe fermée.

Conservation

Il est préférable de conserver les bottes préalablement enveloppées dans un linge dans le bac à légumes du réfrigérateur. Une fois cuites, il faut les consommer rapidement car elles perdent rapidement leur goût et leur texture. La congélation permet de conserver les asperges plus longtemps. Pour ce faire, il faut les éplucher et les blanchir 3 minutes dans de l’eau bouillante non salée.

Préparation

Il existe différents modes de cuisson : à l’eau, à la vapeur, à la poêle. Il faut compter 20 minutes de cuisson dans une eau bouillante pour les asperges blanches préalablement pelées et 5 minutes de moins pour les asperges vertes. Elles peuvent être cuites à la vapeur ce qui permet de préserver au maximum leurs vitamines.  Les asperges vertes peuvent également être sautées à la poêle dans du beurre ou de l’huile.

Recette : Asperges blanches sauce mimosa

Durée de la préparation : 20 minutes

Ingrédients pour 2 personnes :

  • 250g d’asperges blanches
  • 25g de beurre
  • 1 cuillère à  soupe de farine 
  • 2 œufs
  • Sel et poivre

Recette :

Faire cuire les asperges préalablement pelées dans une casserole d’eau bouillante durant 20 minutes (pour faciliter, attacher les asperges en botte à l’aide d’une ficelle). En parallèle, faire cuire les 2 œufs dans une casserole d’eau bouillante.

Préparation de la sauce mimosa

  1. Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine et mélanger.
  2. Ajouter peu à peu le jus de cuisson des asperges de façon à lier la sauce, saler et poivrer.
  3. Ecailler les œufs, les couper en 2 deux, ensuite les écraser à l’aide d’une fourchette.
  4. Ajouter les œufs écrasés à la sauce.
  5. Pour finir, disposer les asperges dans une assiette et les napper de la sauce.
  6. Ajouter un peu de persil haché pour la décoration.

Bonne dégustation !

Focus sport & santé

La bouffée délirante

La bouffée délirante (ou trouble psychotique bref)  est un épisode de délire survenant brusquement chez une personne qui peut ne jamais avoir eu de problème psychique similaire. Cela peut être vécu comme un vrai choc par l’entourage. La personne concernée ne se rend pas toujours compte de son état délirant. Ses pensées et ses relations aux autres sont altérées. La durée de la bouffée varie de quelques heures jusqu’à un mois. Une bouffée n’évolue pas systématiquement vers un autre trouble psychique.

Signes avant- coureurs

  • L’insomnie est le signe avant-coureur le plus fréquent. Il se manifeste dans les jours qui précèdent la bouffée délirante. La personne ne dort plus ou dort très peu
  • L’anxiété
  • Des comportements inhabituels

Causes

  • Périodes critiques du cycle vital (choix de vie, d’études, de profession…)
  • Chocs émotionnels : rupture amoureuse, deuil, échec professionnel, événements traumatiques vécus dans l’enfance
  • Contexte de relations difficiles sur du long terme
  • Consommation de substances illégales (principalement le cannabis)
  • Surmenage
  • Manque de sommeil
  • Le confinement/l’enfermement

Qui est concerné ? 

Sont concernés surtout les adolescents et les jeunes adultes de 18 à 30 ans, fragiles psychologiquement, ayant  des difficultés à s’intégrer dans leur environnement.

Manifestations /symptômes

  • Délire (souvent des idées de persécution)
  • Discours incohérent, désordonné
  • Hallucinations auditives, sensorielles
  • Humeur changeante dans la journée
  • Anxiété
  • Sentiment de dépersonnalisation : la personne a perdu le sens de soi-même. Elle a l’impression d’être détachée de son corps et de son esprit.
  • Altération du jugement

Traitement

Le traitement dépendra de la situation particulière du patient. Il peut s’agir d’un traitement médicamenteux, d’une hospitalisation et d’une psychothérapie de soutien.

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Rauchen und Augenerkrankungen

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Rauchen kann Lungen- und Herzbeschwerden auslösen sowie Krebserkrankungen verursachen, unabhängig davon, ob es sich um das Rauchen von Zigaretten, Zigarren, Pfeife oder E-Zigaretten handelt. Doch wussten Sie schon, dass Rauchen auch Augenprobleme bewirken kann?

  • Augentrockenheit : wenn Sie als Raucher(in) bereits trockene Augen haben, besteht ein erhöhtes Risiko, dass Ihre Augen noch mehr austrocknen.
  • Katarakt : Raucher(innen) sind anfälliger für eine Katarakt als Nichtraucher. Eine Katarakt entsteht durch die Trübung der Augenlinse.
  • Altersbedingte Makuladegeneration (AMD) : diese Erkrankung tritt auf, wenn der als Macula bezeichnete Teil der Netzhaut geschädigt ist. Das zentrale Sehen geht verloren, und feine Details können nicht wahrgenommen werden, während das periphere Sehen normal funktioniert.
  • Diabetische Retinopathie : Raucher(innen), die von Diabetes betroffen sind, weisen ein erhöhtes Risiko auf, eine diabetische Retinopathie zu entwickeln. Sie bewirkt verschwommenes oder verzerrtes Sehen und kann unter Umständen zur Erblindung führen.
  • Optikusneuropathie (Erkrankung des Sehnervs) : Raucher(innen) sind dem Risiko ausgesetzt, Erkrankungen des Sehnervs zu entwickeln. Schädigungen an diesem Nerv können zur Erblindung führen. Rauchen stellt einen Risikofaktor für die Entwicklung eines Glaukoms dar.

Rauchentwöhnung: Was sind die Vorteile?

Die Rauchentwöhnung gehört zu den wirksamsten Maßnahmen, die Sie zum Schutz Ihrer (Augen)-Gesundheit ergreifen können. Die Einstellung des Tabakkonsums bietet folgende Vorteile:

  • verringert die Notwendigkeit einer Katarakt-OP.
  • senkt das Risiko einer altersbedingten Makuladegeneration (AMD) bzw. hält ihr Fortschreiten auf.
  • verringert das Risiko einer Optikusneuropathie im Verhältnis zu dem bei Nichtraucher(innen) beobachteten Risiko.
  • verbessert das Ansprechen auf die Behandlung einer endokrinen Orbitopathie.

Sophrologie: Wohltaten im Alltag

Sophrologie ist ein Ansatz, dessen Techniken folgenden Zielen dienen: Aufrechterhaltung oder Wiederherstellung des Gleichgewichtes zwischen Körper und Geist, Abbau von Spannungen und Bewältigung von Gefühlsüberschwang und Stress

  • Dieser Lernprozess verläuft schrittweise. Die Übungen werden im Stehen oder im Sitzen ausgeübt und immer wieder an die Situation und an den Rhythmus des Einzelnen angepasst, um eine selbstständige Anwendung dieser Methode zu fördern.
  • In jeder Lebenssituation sind diese Übungen eine Wohltat: für Kinder und Erwachsene, Männer und Frauen und werdende Eltern

Die Sophrologie kann Ihnen helfen:

  • richtiges Atmen zu erlernen
  • sich einen Augenblick des Wohlfühlens und der Entspannung zu gönnen und dabei die eigene Körperlichkeit und ihre Entwicklung wertzuschätzen, neuen Zugang zum eigenen Körper zu finden.
  • mehr Achtsamkeit gegenüber sich selbst einzuüben, um Ihr Selbstvertrauen zu stärken
  • Ihre Gefühle und den Stress zu bewältigen und loszulassen, um ein gewisses Gleichgewicht zurückzugewinnen
  • Schmerzen entsprechend Ihren eigenen Grenzen zu bewältigen
  • das Positive zu fokussieren und der Zukunft gelassener entgegenzusehen
  • Ihre Schlafqualität zu verbessern
  • sich die Sophrologie selbstständig und im Einklang mit sich selbst anzueignen, um Ihr Ihr persönliches Gleichgewicht zu erreichen
  • während der Schwangerschaft den Kontakt mit ihrem Baby zu pflegen

Wohlbefinden ist für alle erreichbar!

Medical News

Centre de prise en charge du cancer colorectal

Selon les exigences de la Deutsche Krebsgesellschaft (DKG), le Centre de prise en charge du cancer colorectal des Hôpitaux Robert Schuman (DKZ) a été certifié Intermediate par l’institut OnkoZert. Cette certification Intermediate, obtenue en janvier 2023, atteste du statut de centre d’excellence du centre.

Réunissant les compétences nécessaires, ainsi que du matériel technologique de pointe pour établir un diagnostic, le Centre traite et effectue un suivi à long terme du cancer colorectal. En complément aux traitements spécifiques du cancer, la prise en charge d’un patient atteint d’un cancer colorectal intègre des soins de support pour préserver la qualité de vie. Ces soins comprennent une prise en charge diététique, psychologique, spirituelle et sociale.

L’ équipe pluridisciplinaire élabore une stratégie thérapeutique personnalisée en fonction des caractéristiques de la tumeur et de l’état général du patient. Un ou plusieurs traitements sont proposés : la surveillance active, la chirurgie, la stomathérapie, la radiographie, la chimiothérapie, ou encore les soins de support.

Lors des réunions de concertation pluridisciplinaires, la situation clinique du patient est discutée afin de pouvoir lui proposer le meilleur traitement adapté à sa situation. À cette réunion qui se déroule de façon hebdomadaire participent les médecins spécialistes en gastroentérologie, chirurgie viscérale, oncologie, radiothérapie, pathologie, radiologie et médecine nucléaire ainsi que le case manager.

Les médecins spécialistes et le case manager sont les interlocuteurs privilégiés du patient. Ils peuvent proposer des consultations adaptées à sa situation. À chaque étape, le médecin interagit avec les autres intervenants du centre afin d’offrir le meilleur traitement. Durant les traitements ambulatoires (chimiothérapie, radiothérapie) le case manager assure le lien entre les différents interlocuteurs.

Centre d’excellence des Hôpitaux Robert Schuman, le DKZ collabore également étroitement avec le Centre François Baclesse, le LNS Luxembourg et Haus Omega-Omega 90 asbl.

Pour plus d’informations sur les groupes d’entraides aux patients atteints d’un cancer colorectal, rendez-vous sur le site internet de la Fondation Cancer : www.cancer.lu.

Innovativer Partner im lebenslangen Lernprozess des Chirurgen

Medical Training Center der Hôpitaux Robert Schuman in größeren und moderneren Räumlichkeiten

VON MARCEL KIEFFER

Einmal mehr unterstreichen die „Hôpitaux Robert Schuman“ (HRS) ihre Rolle als engagierter und zukunftsorientierter Akteur im Bereich der Luxemburger Gesundheitsversorgung. Mit der Einweihung ihres völlig renovierten, vergrößerten und modernisierten „Medical Training Center“ (MTC) in neuen Räumlichkeiten auf dem Kirchberger Klinikum wurde nun ein weiterer wertvoller Baustein neuer ziel- und zukunftsorientierter Strukturen in der einheimischen Medizin- und Spitallandschaft gesetzt. An praktizierende Ärzte, Chirurgen, Akteure im paramedizinischen Sektor, aber auch Medizinstudenten richtet sich dieses in seiner Form in Luxemburger und der Grenzregion einzigartige medizinische Fortbildungszentrum, das bereits im Jahr 2006, drei Jahre nach der Schaffung des Kirchberger Klinikums seine Aktivitäten aufnahm und sich bis heute zu einem unverzichtbaren Faktor bei dem Anspruch entwickelt hat, mit der rasanten Entwicklung der medizinischen Behandlungsmethoden Schritt zu halten.

Zur feierlichen Eröffnung hatte sich denn auch am 19. April Gesundheitsministerin Paulette Lenert in den neuen Räumlichkeiten des MTC eingefunden und sich von dem hohen technologischen Standard der dort zur Verfügung stehenden Einrichtungen überzeugen können. Auf rund 600.000 Euro, die ausschließlich von der Fondation Robert Schuman aufgebracht wurden, beliefen sich die Investitionskosten, um das Medical Training Center auf ein nächstes, höheres Niveau zu hieven.

Höchste Qualitätsstandards in Technologie und Methodik

In seiner heutigen Form entspricht das MTC den Ansprüchen eines um höchste Qualitätsstandards und somit bestmögliche Weiterbildungsmöglichkeiten seines medizinischen Personals bemühten Klinikums, in dem über 300 Ärzte, wovon ein Drittel Chirurgen, beschäftigt sind, in optimaler Weise. Das multifunktionelle Trainingszentrum ist insbesondere auf chirurgische und den menschlichen Bewegungsapparat betreffende Disziplinen ausgerichtet und bietet in puncto Robotik, Lehrmethodik und Interkommunikation (z.B. mit den zwölf Operationssälen des Klinikums) perfekte Bedingungen. Der Unterricht wird von Experten aus dem In- und Ausland, hochrangigen Medizinern und Partnern aus der biomedizinischen Industrie gewährleistet. Die vorhandenen technischen Installationen ermöglichen u.a. hochpräzise Interventionen, Implantationen von Prothesen, endoskopische und mikrochirurgische Eingriffe in Knie, Handgelenk, Ellbogen, Schulter etc. und führen so die Teilnehmer an den Trainingslehrgängen auf den aktuellsten Stand der modernsten Technologie und Methodik. Über 200 Ärzte erhalten jährlich an dem Kirchberger MTC eine Bescheinigung ihrer Weiterbildung.

„Heute wird keine Operation mehr

wie noch vor 20 Jahren praktiziert.“

Dr. Raymond Lies

Ein Mann der ersten Stunde des Medical Training Center war – wie auch bei der Gründung des Klinikums – der heutige Ehren-Generaldirektor Dr. Raymond Lies. Dem MTC steht er von Beginn an als Präsident des Verwaltungsrates vor, mit Prof. Michel Merle als wissenschaftlicher Direktor. Mit Stolz und der Genugtuung, 2006 mit der Schaffung einer zukunftsorientierten Weiterbildungsstruktur den richtigen Weg beschritten zu haben, blickt er auf deren Entwicklung und das bis heute Geleistete zurück. „Das Niveau, auf dem wir heute stehen, ist das Resultat eines entschlossenen, auch gegen viele Widerstände geführten evolutiven Prozesses“, unterstreicht Raymond Lies. „Es ist in der Medizin von elementarer Bedeutung, konsequent den auf allen Ebenen rasanten Fortschrittsprozess zu begleiten und zu nutzen. Heute wird keine Operation mehr so wie noch vor 20 Jahren praktiziert. Deshalb ist eine optimal unterstützte Weiterbildung unverzichtbar im lebenslangen Lernprozess des Mediziners.“

Besonders zufrieden ist Dr. Raymond Lies denn auch über die Tatsache, dass am vergangenen 31. März eine Konvention mit dem weltweit renommierten Weiterbildungsinstitut IRCAD aus Straßburg unterzeichnet werden konnte, die den Hôpitaux Robert Schuman und dem Medical Training Center weitere Entwicklungs- und Kooperationsperspektiven öffnet. Auch das werde sich, so Dr. Lies, positiv auf die qualitativen Leistungen des HRS-Klinikums, aber nicht zuletzt auch im Interesse aller an Weiterbildung im Luxemburger MTC interessierter Ärzte und Chirurgen sowie natürlich des immer im Zentrum aller Bemühungen stehenden Patienten auswirken.

Projet de recherche RESOS

Participation des Hôpitaux Robert Schuman (HRS) au projet de recherche RESOS : Réduction des symptômes somatiques et de la réactivité au stress par stimulation du réseau cérébral de l’intéroception ».

La recherche clinique, avec le patient comme centre d’intérêt, est au cœur des HRS. Dans ce contexte, la cellule de recherche clinique et l’équipe imagerie des HRS participent au projet RESOS de l’université du Luxembourg (Uni.lu). Les facteurs psychologiques et biologiques liés aux symptômes physiques du stress sont examinés et notamment par l’imagerie par résonance magnétique (IRM). L’hypothèse de départ du projet est que la stimulation du réseau neuronal de l’intéroception permet rétablir une communication entre le cerveau et le corps adéquate permettant de palier le développement de symptômes physiques. L’université du Luxembourg espère, à travers cette étude, mieux comprendre les effets psychologiques et biologiques de la stimulation cérébrale du réseau neuronal de l’intéroception sur les aspects psychologiques et biologiques du stress aigu sur la conscience corporelle. Sur la base de ces résultats, de nouvelles méthodes de traitement des symptômes physiques du stress pourraient alors être développées.

Intelligence artificielle et chirurgie du rachis

La cellule de recherche clinique des HRS a le plaisir d’annoncer que le Dr Olivier Ricart (service de chirurgie du rachis des HRS) a réalisé un partenariat avec la société Luxembourgeoise MDsim spécialisée dans le développement d’applications logicielle pour le milieu médical. MDsim est une startup faisant partie du programme Fit4Start (Ministère de l’Économie) et veut aider les chirurgiens et les sociétés de dispositifs médicaux à développer, simuler, planifier et réaliser des opérations optimales de fusion de la colonne vertébrale.

La chirurgie de la déformation adulte d’origine dégénérative a un fait un progrès considérable aussi bien en instrumentation qu’en planification de la correction de l’alignement. Une des complications fréquentes et non résolues à nos jours reste la cyphose jonctionnelle proximale (PJK) qui est une complication postopératoire courante après une chirurgie de déformation de la colonne vertébrale chez l’adulte et peut se manifester par un déclin neurologique, une aggravation de la déformation de la colonne vertébrale et une instabilité vertébrale, qui justifient une nouvelle intervention.

L’objectif commun est de développer une méthode de simulation assistée par l’intelligence artificielle, permettant de choisir l’option d’alignement associée à la meilleure distribution des contraintes mécaniques. Le développement nécessitera l’analyse de données anonymes et rétrospectives provenant de l’imagerie de patients opérés de déformation rachidienne et corrigés par une instrumentation selon l’état de l’art actuel.

Calendrier

Juin

  • 1, 8, 15, 22, 29/06 : groupe de relaxation – conscience de soi. La Fondation Cancer vous propose de découvrir différentes techniques pour vous aider à plus de calme et d’apaisement. Pour plus d’informations : www.cancer.lu.
  • 09/06 : Emotionsmanagement – wie man wieder ins Gleichgewicht findet. Webinar von Fondation Cancer – 15-17 Uhr. Anmeldung: patients@cancer.lu.
  • 12/06 (tous les 2ème lundis du mois) : Groupe de paroles – cancer du sein. Le groupe de paroles pour femmes atteintes d’un cancer du sein s’adresse aux femmes pendant et/ou après leurs traitements. Organisateur : Fondation cancer. Pour plus d’informations : www.cancer.lu.
  • 15/06 : Kaffeeklatsch – nutrition et hémodialyse (Patients Clinique Maladies du rein des HRS). Pour plus d’informations : www.hopitauxschuman.lu
  • 29/06 : Groupe de paroles pour proches de personnes atteintes du cancer, de 12h00 à 13h00. Organisateur : Fondation Cancer. Informations et inscription : patients@cancer.lu.

Juillet

  • 07, 14, 21, 28/07 : Relax en ligne – L’entrainement autogène pour patients et leurs proches. Méthodes de relaxation (LU) de 15h30 à 16h30. Organisateur : Fondation Cancer. Informations et inscriptions : patients@cancer.lu.
  • 12/07 : Groupe de paroles – Retour au quotidien (FR/EN) de 15h30 à 17h00. Organisateur : Fondation Cancer. Informations et inscriptions : patients@cancer.lu.
  • 27/07 : Groupe de paroles pour proches de personnes atteintes du cancer de 12h00 à 13h00. Organisateur : Fondation Cancer. Informations et inscription : patients@cancer.lu.

Août

  • 09/08 : Groupe de paroles – Retour au quotidien (FR/EN) de 15h30 à 17h00. Organisateur : Fondation Cancer. Informations et inscriptions : patients@cancer.lu.
  • 31/08 : Groupe de paroles pour proches de personnes atteintes du cancer de 12h00 à 13h00. Organisateur : Fondation Cancer. Informations et inscription : patients@cancer.lu.

Septembre

  • 13/09 : Groupe de paroles – Retour au quotidien (FR/EN) de 15h30 à 17h00. Organisateur : Fondation Cancer. Informations et inscriptions : patients@cancer.lu.  
  • 14/09 : Kaffeeklatsch – Douleurs (Patients Clinique maladies du rein des HRS). Pour plus d’informations : www.hopitauxschuman.lu
  • 20-22/09 : Healthcare Week Luxembourg, organisée par la Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois. Lieu : Luxexpo The Box, Luxembourg. Pour plus d’informations : www.hwl.lu.
  • 24/09 : Journée Portes ouvertes de la Fondation Autisme Luxembourg : visites guidées, stand d’information, grillades et jeux pour enfants.Lieu : 31, Duerefstrooss à Munshausen de 11h à 17h. Pour plus d’informations : « www.fal.lu »
  • 28/09 : Groupe de paroles pour proches de personnes atteintes du cancer, de 12h00 à 13h00. Informations et inscription : patients@cancer.lu