Health Bells 7 – Version accessible

Edito

Kein Tabuthema

Wie steht es um die körperliche und seelische Gesundheit unserer Kinder und Jugendlichen? Die Frage beschäftigt auch in Luxemburg Institutionen, Instanzen und brteite Öffentlichkeit.

In dieser Ausgabe von „Health Bells – Meng Gesondheet an ech“  dreht sich schwerpunkmäßig viel um Krankheiten und seelische Probleme der jungen Generation und wie dagegen präventiv und therapeutisch vorgegangen wird. Ein Tabuthema darf uns soll dies nicht sein!

Weitere Themen sind die Augenmedizin  sowie der Einsatz von Robotertechnologie bei Operationen, wo vor zehn Jahren echte Pionierarbeit in Luxemburg, besser gesagt auf Kirchberg,  geleistet wurde.

Abgerundet wird die Ausgabe wie immer durch Beiträge über medizinische Innovation, Tipps in Sachen Ernährung und Aktuelles aus der Welt der Medizin und des Krankenhaussektors.

Wir wünschen Ihnen eine gute und informative Lektüre, schöne Festtage und ein gesundes Jahr 2024.

Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.

Pas de sujet tabou

Qu’en est-il de la santé physique et psychique de nos enfants et adolescents ? Comme partout dans le Monde,  cette question préoccupe les institutions, les instances et le public local.

Dans ce numéro de « Health Bells – Meng Gesondheet an ech », l’accent est mis sur les maladies et les problèmes psychiques de la jeune génération et sur la manière de les prévenir et de les traiter. – Il ne doit pas s’agir d’un sujet tabou !

D’autres thèmes sont l’ophtalmologie et l’utilisation de la technologie robotique lors d’opérations. Dans ce contexte, un véritable travail de pionnier a été réalisé il y a dix ans au Luxembourg, plus précisément au Kirchberg.

Comme toujours, ce numéro est complété par des articles sur l’innovation médicale, des conseils en matière de nutrition et l’actualité du monde médical et du secteur hospitalier.

Nous vous souhaitons une lecture informative, de joyeuses fêtes et une bonne santé. Vive 2024 !

Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué santé services S.A.

Actualités – 100% news

Protransplant a dévoilé sa nouvelle identité visuelle à l’occasion de la Journée Internationale du Don d’Organe (17.10.23)

Créée pour défendre la cause des transplantations et apporter un profond soutien à ceux greffés et en attente de greffe, l’association Protransplant a toujours placé au cœur de ses missions information, éducation et solidarité. La nouvelle identité visuelle, moderne et percutante, traduit leur volonté de toucher un public plus large et de sensibiliser davantage à l’importance du don d’organes.

« Notre but est qu’un jour il y ait assez de donneurs d’organes pour que chaque patient en attente de greffe puisse avoir la chance d’une nouvelle vie grâce au don d’organes », explique Christiane Bourg, présidente et secrétaire générale de l’association.

Découvrir le site : www.protransplant.lu

La Cloche de l’Espoir des HRS

Depuis quelques semaines, une douce mélodie – composée de notes de persévérance, de courage et d’espoir – retentit dans les couloirs du service de chimiothérapie ambulatoire des Hôpitaux Robert Schuman, qui sonne la fin du traitement oncologique des patients. En sonnant la Cloche de l’Espoir qui orne désormais l’un des murs du service, les patients célèbrent à la fois la fin d’une première étape dans leur lutte contre le cancer mais aussi le début d’un nouveau chapitre de vie qui s’ouvre à eux. Tout comme elle l’a été tout au long de leur prise en charge, l’équipe soignante est une nouvelle fois unie aux côtés de ses patients.

Fédération des Hôpitaux LuxembourgeoisJournée Nationale Patient Partenaire

Le 14 décembre 2023 aura lieu la prochaine édition de la Journée Nationale du Patient Partenaire. A cette occasion, la Fédération des hopitaux luxembourgeois organise une conférence pour donner la parole à plein d’acteurs, que ce soient des professionnels ou des représentants de patients.

Programme

  • 08h00 : Accueil
  • 08h30 : Introduction
  • 09h00 : Conférence introductive
  • 11h30 : Table ronde
  • 12h30 : Pause déjeuner et expositions de posters
  • 14h00 : Ateliers
  • 18h30 : Clôture de la journée

La journée est soutenue par l’Université du Luxembourg, le Competence Center, le CAPAT, la COPAS et la Direction de la santé.

Plus d’informations et inscription sur www.patientpartenaire.lu.

Journée de sensibilisation au don de moelle

Enregistrez-vous en tant que donneur de cellules souches et sauvez peut être la vie d’un patient atteint de leucémie !

Le Plooschter Projet asbl est une organisation qui a comme objectif de recruter des donneurs de cellules souches (moelle osseuse), fondé par Yannick Lieners atteint de leucémie en 2014.
Suite à un manque d’enregistrement de donneurs potentiels dans la base de données mondiale, un patient sur trois au Luxembourg atteint de leucémie sévère ne trouve pas de donneur compatible.
Dans les cas ou frères et sœurs ne sont pas compatibles, le recours à un donneur anonyme dans la base des donneurs mondiaux reste la seule solution. Dans 95 % des cas, les cellules souches sont directement retirées du sang. Nous vous encourageons à vous faire enregistrer en tant que donneur de cellules souches et de sauver peut-être la vie d’un patient atteint de leucémie.

Pour plus d’informations : www.plooschterprojet.com

« Sens et non-sens dans le travail : source de violence institutionnelle » ?

Le 6 octobre dernier s’est tenue la 5ème édition de la journée de prévention et de sensibilisation à la violence au travail pour les équipes soignantes, médicales et administratives et bénévoles des Hôpitaux Robert Schuman. Elles ont pu échanger avec les orateurs sur les sujets suivants :

  • “Des mots et des actes”, conversation autour du mot “violence” avec Yves Richez, PhD et sémiologue
  • « Le travail psychique du non-sens : comment orchestrer l’élaboration collective de ce qui nous fait violence ? » avec Héloïse Haliday, Maitre de conférences en psychologie clinique et psychopathologie à l’Université de Bourgogne
  • « Qu’est-ce qui incarne le sens ou le non-sens à l’hôpital ? » avec Frédéric Spinhirny, Philosophe et Directeur des Affaires Médicales au CHRU Tour.

La matinée était suivie d’une série d’ateliers des sens : théâtre d’improvisation, djembé, respiration technique, « ma voix s’exprime ».

Cours de pilates et yoga du Gesondheetszentrum

Le Gesondheetszentrum, centre dédié à la médecine préventive vous aide à mener une vie plus saine, plus dynamique, afin de garder une meilleure santé le plus longtemps possible. Pour ce faire, le Gesondheetszentrum vous propose des cours de yoga et de pilates les jeudis et vendredi. Les avantages de ces pratiques sont multiples : meilleure posture, augmentation de la flexibilité, tonification et renforcement des muscles, amélioration des systèmes respiratoire et cardiovasculaire, connexion esprit et corps, etc. Pour plus d’informations et pour vous inscrire aux cours, rendez-vous sur www.hopitauxschuman.lu

Les Hôpitaux Robert Schuman célèbrent la Journée Mondiale de la Vue : un engagement pour la santé oculaire

Cette année le Service National d’Ophtalmologie Spécialisée (SNOS) au sein des HRS a marqué la Journée Mondiale de la Vue avec une série d’événements qui ont eu lieu au mois de septembre et octobre visant à sensibiliser, informer et célébrer l’importance de la santé visuelle:

  • La conférence « Que tu as de grands yeux ! Le monde vu par les animaux » animée par Katarina Kurt médecin, travaillant dans le domaine de la pédagogie muséale, a fait découvrir aux nombreux participants le monde fascinant de la vision animale, grâce à une présentation qui a ouvert leurs yeux sur les merveilles de la nature.
  • Séances de team building Graffiti : Les équipes du SNOS ont laissé libre cours à leur créativité en participant à des ateliers de graffiti, animés par l’artiste David Soner. Les tableaux finalisés ont été dévoilés après la conférence du 11 octobre.
  • Une exposition d’objets d’aide technique et d’œuvres d’art réalisés par les élèves de la formation artistique du Centre pour le développement des compétences relatives à la vue (CDV) a été inaugurée à l’Hôpital Kirchberg dans l’espace Artime. Ainsi, les personnes malvoyantes ont partagé leurs talents artistiques en créant des œuvres d’art inspirantes sur le thème du monde animalier. L’exposition comprend également des objets d’aide technique qui font la différence dans la vie quotidienne des personnes atteintes de problèmes de vision.
  • Stands de sensibilisation et d’information : les visiteurs ont pu découvrir la nouvelle plateforme « Sante des yeux » sur la plateforme « Acteur de ma santé ». En partenariat avec la Klinik für Augenheilkunde, Universitätsklinikum des Saarlandes ont été proposées des informations essentielles sur le don de la cornée, un geste de générosité qui redonne la vue à ceux qui en ont besoin.

A l’occasion de toutes ces initiatives en faveur du bien-être de nos yeux, rappelons-nous  l’importance de prendre soin de notre vision, de faire des bilans réguliers et d’adopter de bonnes pratiques pour protéger nos yeux au quotidien !

Dossier thématique – Santé physique et psychique

Jungen Patienten spielerisch in einem geschützten Rahmen begegnen

Über rehabilitative Therapien in der Kinder- und Jugendpsychiatrie. Einblick in ein facettenreiches Arbeitsfeld.

VON MARCEL KIEFFER

Der Umgang mit psychiatrischen Erkrankungen bei Kindern und Jugendlichen ist eine ebenso delikate wie multidisziplinäre Aktivität. Statistische Erhebungen haben ergeben, dass sie häufiger als allgemein angenommen vorkommen und vornehmlich in altersunabhängigen Formen wie Depressionen, Angststörungen, bipolaren Störungen, Ess- und Zwangsstörungen so wie auch in altersabhängigen, speziell in der Kindheit auftretenden Formen (ADHS, oppositionelle Verhaltensstörung, soziale Verhaltensstörung, Autismus, Rett-Syndrom, Fragiles X-Syndrom, Bindungsstörung, Sprachstörungen, Ticstörungen, Störungen in der Bewegung und Koordinationsfähigkeit etc.). Für spezialisierte Mediziner – Pädiater, Psychotherapeuten – wie auch für vor allem im rehabilitativen Bereich aktive Therapeuten sind sie gleichermaßen herausfordernd. Gegenüber „Health Bells“ haben die bei den Hôpitaux Robert Schuman beschäftigten Ergotherapeuten Melissa Horozovic, Heiko Bearzatto, der Erzieher Joe Hanck sowie die Sporttherapeutin Romaine Primc ihre alltäglichen Eindrücke und Erfahrungen wiedergegeben.

Was es für sie bedeutet, Tag für Tag mit Kindern und Jugendlichen gemeinsam zu arbeiten und auf deren Genesung hinzuwirken, und welche Empfindungen damit für sie verknüpft sind, darüber sind sich alle vier einig: Dynamisch und abwechslungsreich zugleich sei diese Arbeit vor allem, sagen sie. Und: „Unsere Arbeit ist es, die Patienten auf ihrem Weg zu unterstützen, begleiten und zu fördern. Wir achten auf die individuellen Bedürfnisse der Jugendlichen. Wir profitieren von einer guten und interdisziplinären Zusammenarbeit, um die bestmögliche Versorgung des Patienten sicherzustellen. Es ist eine Bereicherung, Fortschritte und Entwicklungen unserer Jugendlichen mitzuerleben.“

Von handlungsorientiertem Training über Erlebnispädagogik bis zum Sport

Variabel und ganz oft auch komplementär gestalten sich dabei die Betätigungsfelder der jeweiligen Therapeuten. So ist, wie Heiko Bearzatto und Melissa Horozovic erklären, die Ergotherapie in der Kinder- und Jugendpsychiatrie eine aktions- und handlungsorientierte Therapieform, in der mit kreativen, handwerklichen und gestalterischen Techniken gearbeitet wird. Als Beispiele zur psychisch-funktionellen Behandlung nennen sie sogenanntes Körperwahrnehmungstraining, Achtsamkeitstraining, Strukturierungstraining, Training der Aktivitäten des täglichen Lebens (wie Einkaufen, Kochen, Backen etc.) und kognitives Training sowie kreatives ausdruckszentriertes Arbeiten (z.B. mit Ton, Speckstein, Holz, Seidenmalerei, Peddigrohr). Mit Hilfe dieser verschiedenen Therapien werden Geschicklichkeit, Feinmotorik/Grobmotorik und Konzentration verbessert und gefördert.

Die Arbeitsmittel des Erziehers liegen dem gegenüber vornehmlich im Bereich der „Erlebnispädagogik“. „Meine angebotenen Therapien und Aktivitäten beziehen sich hauptsächlich auf das Erleben draußen“, so Joe Hanck. Beispiele dieses Angebots sind: Wandern, Joggen, Klettern, Naturerlebnisse in der Natur, Höhlenbegehung, Fahrradtouren, Kanufahren usw. Hauptziele dieser prägenden Erlebnisse sind es, den Alltag zu vergessen, über sich hinauszuwachsen, Durchhaltevermögen zu trainieren sowie auch den Erwerb eines ökologischen Bewusstseins. Sogar Selbstverteidigungskurse bietet der Erzieher seinen Patienten an. Im Fokus stehen Persönlichkeitsentwicklung, Vermittlung von Werten, Aggressionsabbau und das Steigern des Selbstwertgefühls. Währenddessen werden Reflexionen über Gewalt und Respekt gegenüber Mitmenschen angeregt. Hauptziele sind dabei Aggressionsabbau, Gewaltprävention, Selbstwertsteigerung, eine sinnvolle Freizeitgestaltung sowie die Steigerung von Durchhalte- und Konzentrationsvermögen, aber auch Kommandos zu beachten und das Erlernen von Respekt, so Joe Hanck.

Und was macht der Sporttherapeut bzw., in diesem Fall die Sporttherapeutin, mit seinen jungen Patienten? „Innerhalb der Sporttherapie versuchen wir, ein ganzheitliches Gesundheitsbewusstsein bei den Jugendlichen zu fördern“, unterstreicht Romaine Primc. Konkret bedeutet dies, dass einerseits die sportmotorischen Fähigkeiten (Kraft, Ausdauer, Beweglichkeit und Koordination) mit Hilfe von gesundheitsspezifischen Aktivitäten, wie z.B. dem funktionellen Muskelaufbautraining, Nordic Walking, Schwimmen, Yoga und verschiedenen Ballsportspielen thematisiert werden. Andererseits wird auf sozialer, emotionaler und kognitiver Ebene in Form von Aktivitäten wie dem Tanzen, Klettern und interaktiven Sportgruppen gearbeitet. Des Weiteren werden zur Reduktion der Anspannung und Förderung der Selbst- und Körperwahrnehmung verschiedene Entspannungsverfahren wie das PMR (progressive Muskelrelaxation) und achtsame Atem- und Körpermeditationen vom Sporttherapeuten angeboten.

Feedback und Komplementarität

In vielerlei Hinsichten bereichern und unterstützen sich dabei gegenseitig die jeweiligen Arbeitsfelder der verschiedenen Therapeuten. Einerseits hilft das Feedback innerhalb der Teamsitzungen, um sich in der Diagnostikphase ein genaueres Bild vom jeweiligen Patienten zu machen. Anderseits können spezifische Verhaltensmuster in anderen Therapien aufgegriffen und behandelt werden. Zudem werden in regelmäßigen Abständen innerhalb der verschiedenen Arbeitsfelder transversale Gruppen angeboten. Dies hat den Vorteil, dass jeder Akteur einen Einblick in die Herangehensweise anderer Therapeuten bekommt und alle sich so in den jeweiligen Situationen ergänzen können. Diese Kooperation und Kommunikation gilt natürlich in übergeordnetem Maße auch und vor allem bei der Zusammenarbeit der Therapeuten mit den behandelnden Medizinern, Ärzten und Psychiatern. Jede Woche gibt es ein Team für jede Station, in dem sich alle Berufsgruppen mit den Ärzten zusammensetzen, um jeden einzelnen Patienten zu besprechen. Dieses Team wird auch dazu genutzt, um gemeinsam den Wochenplan der einzelnen Jugendlichen zu gestalten. Es wird dabei in aller Offenheit darüber kommuniziert, was der Patient braucht und an was er noch arbeiten muss.

Über wenige Tage bis zu mehreren Monaten, je nach den ganz spezifischen Problem- und Krankheitsbildern der Patienten, können sich diese Therapien hinziehen. Als Anbieter eines „Service National“ sehen die Mediziner und Therapeuten des HRS ihre Aufgabe darin, alle Jugendlichen mit psychisch auffälligem Verhalten aufzunehmen. Die „Psychiatrie juvenile“ ist dabei auf drei Stationen unterteilt. Es gibt eine tagesklinische Station, wo die Patienten von 7.30 Uhr bis 15 Uhr ambulant versorgt werden. Auf der Station 3 der Psychotherapiestation werden Patienten behandelt, bei denen ein längerer therapeutischer Prozess geplant ist. Station 1 ist die Akut-Station, auf der in der Regel alle Patienten über die „Urgence“ oder die Clearing Liste aufgenommen werden. 

Bei dem weit gefächerten Spektrum des therapeutischen Angebots in der Kinder- und Jugendpsychiatrie stellt sich natürlich auch die Frage der Rezeptivität und Kooperationsbereitschaft der jungen Patienten gegenüber ihren diversen Therapeuten. Die Erfahrungen unserer vier Gesprächspartner sind dabei ebenso divers wie generell durchaus vergleichbar: Die Therapiebereitschaft der Jugendlichen sei sehr von ihrer jeweiligen aktuellen Verfassung abhängig, so ihre Antwort. Während des Aufenthaltes in der Klinik durchläuft ein/e Patient/in in der Regel mehrere Behandlungsphasen; bereits der Hintergrund des Klinikaufenthaltes (freiwillig oder unfreiwillig) kann wesentlich über die Rezeptivität entscheiden und das Vorankommen beeinflussen. Die Einsichtigkeit, „an sich arbeiten“ zu wollen, entscheide darüber, inwiefern sich jemand selbst in die Therapie einbringt. Zudem setze die Kooperation oft ein bestimmtes Maß an Vertrauen voraus, welches erst einmal aufgebaut werden müsse. „Grundsätzlich aber erleben wir überwiegend eine große Kooperationsbereitschaft im Rahmen unserer Arbeit mit Jugendlichen“, so Heiko Bearzatto, Melissa Horozovic, Joe Hanck und Romaine Primc. „Die Möglichkeit der spielerischen Herangehensweise innerhalb verschiedener Kontexte und der geschützte Rahmen der Klinik haben dabei sicherlich einen positiven Einfluss.“

Vorurteilsfreie und neugierige Patienten

Die Erfahrung hat die Therapeuten gerade im rehabilitativen Bereich gelehrt, dass die Arbeit mit Kindern und Jugendlichen sich von jener mit erwachsenen Patienten im Wesentlichen darin unterscheidet, dass „Jugendliche weniger mit Vorurteilen behaftet in eine Therapie starten und die Erwartungshaltung dadurch beeinflusst wird“. Es überwiege bei ihnen eine Offenheit und Neugierde gegenüber den Therapien.

Sehr positiv äußern sich übrigens unserer Gesprächspartner über die ihnen auf Kirchberg zur Verfügung stehenden Arbeitsbedingungen und Strukturen. „Wir haben das Glück, von neuen Räumlichkeiten in der Jugendpsychiatrie zu profitieren“, so ihre einhellige Meinung. Die Einrichtung sei freundlich, die Räume hell und lichtdurchflutet. Es herrsche eine sehr angenehme Atmosphäre. Zudem seien die Therapieräume mit den nötigen Materialien und Hilfsmitteln ausgerüstet. Im vergangenen Jahr wurde übrigens u.a. der Sporttherapiebereich fertig gestellt, der mit einem großen Turnsaal für Gruppen- und Ballsportaktivitäten und einem separaten Fitnessraum mit Kraft- und Ergometer-Trainingsgeräten ausgestattet ist. In Bezug auf die Strukturierung ihrer Therapien werde ihnen ein großes Maß an Flexibilität entgegengebracht. Somit können therapeutische Inhalte und Angebote ganz individuell an die jeweilige Patientenklientel und deren Bedürfnisse anpassen werden.

Und eine Vorstellung davon, wie das bestehende Therapieangebot und somit die Zusammenarbeit mit den Patienten in der Jugendpsychiatrie noch zusätzlich bereichert werden könnte, haben Heiko Bearzatto, Melissa Horozovic, Joe Hanck und Romaine Primc auch noch. Im Bereich tiergestützter Therapie (wie z.B. mit einem Therapiehund oder durch Reittherapie), durch die Zusammenarbeit mit einem pädagogischen Bauernhof als spezifischer Lern- und Erlebnisort, sowie durch neue Akzente in der Musiktherapie seien durchaus interessante und erfolgversprechende Ansatzpunkte denkbar, so die vier Therapeuten, für die, stellvertretend für ihre vielen anderen Kollegen, ihre Beschäftigung in der Kinder- und Jugendpsychiatrie viel mehr als nur Arbeit ist.

Echo-psy

« Mes proches me disent que je bois trop, mais suis-je vraiment alcoolique ? »

Par Christophe Moes, psychologue aux Hôpitaux Robert Schuman

Souvent interrogé par la question, j’ai voulu, à travers ce bref article, apporter quelques éléments de réponses à celles et ceux qui se demandent si leur consommation d’alcool est saine ou si elle dépasse les limites d’une consommation dite « normale ».

Tout d’abord, penchons nous un instant sur la notion de consommation « normale ». A en croire l’OMS, qui s’est exprimée à ce sujet dans The Lancet Public Health en janvier 2023, « il n’y a aucune quantité qui n’affecte pas notre santé ». Il semblerait donc que toute consommation d’alcool, même minime, ait un impact négatif sur notre santé. Si ceci vaut tout particulièrement pour le risque d’attraper un cancer, une multitude d’autres affections comme les maladies hépatiques et les dépressions sont également concernées. Selon le Dr Carina Ferreira-Borges, conseillère au bureau régional européen de l’OMS, il n’existe pas un seuil en dessous duquel la consommation d’alcool ne représenterait aucun risque pour la santé. Selon elle, les risques pour la santé du buveur commencent dès la première goutte d’alcool, et plus les quantités sont importantes, plus ces risques sont élevés.

Ensuite, précisons que la dépendance à l’alcool se traduit avant tout par une perte de contrôle sur la consommation. En d’autres termes, l’envie d’alcool devient plus forte que la volonté propre de la personne de ne rien boire. Même quand celle-ci se dit qu’elle ne boira pas d’alcool dans un contexte particulier, elle finit par céder à l’envie d’alcool qui se fait oppressante. La dépendance à l’alcool se manifeste par certains comportements qui doivent vous alerter : acheter l’alcool en cachette, le consommer à l’insu de vos proches, renoncer à vos activités favorites pour aller acheter de l’alcool ou le consommer, continuer de consommer régulièrement de l’alcool malgré l’apparition des premières conséquences néfastes, boire pour oublier les problèmes plutôt que par hédonisme, …

Selon le DSM-5, le « trouble d’utilisation de l’alcool » se caractérise par au moins deux des symptômes suivants :

  • une consommation d’alcool en plus grande quantité que d’ordinaire ou durant une plus longue période que d’habitude,
  • des efforts infructueux pour réduire ou contrôler sa consommation,
  • beaucoup de temps consacré à se procurer, consommer, et subir les effets de l’alcool
  • impérieux besoin de consommer de l’alcool,
  • multiples manquements à nos obligations (ex. scolaires, professionnelles, familiales, …) à cause de l’alcool,
  • poursuite inconsidérée de la consommation régulière de l’alcool malgré les conséquences désastreuses qu’il engendre,
  • réduction des activités sociales, professionnelles, et des loisirs à cause de la consommation d’alcool,
  • consommer de l’alcool en dépit des risques qu’il représente pour notre intégrité physique,
  • obstination à consommer régulièrement de l’alcool malgré les conséquences qu’il a occasionnées à notre santé physique et/ou psychique,
  • besoin de consommer des quantités de plus en plus importantes pour ressentir les mêmes effets,
  • symptômes de sevrage ressentis si l’alcool n’est pas consommé, ou consommation de substituts -tels que des anxiolytiques- pour éviter les symptômes du manque      

A la lecture de ces lignes, vous ne vous sentez peut-être pas concerné par le sujet, et c’est tant mieux pour vous ! Nombreuses sont les personnes qui gardent le contrôle des quantités d’alcool absorbées. Mais gardez à l’esprit que dans la majorité des cas, des pensées minimisantes, ayant pour fonction de vous rassurer sur une réalité parfois effrayante, vous bercent de l’illusion que tout va bien quand tout va mal. L’entourage du patient est souvent le premier à s’inquiéter. Si tel est le cas, mon meilleur conseil est de consulter un alcoologue. Il est le professionnel qui est le plus à même, en toute discrétion, de juger si votre consommation d’alcool constitue un réel problème ou pas, et de vous venir en aide le cas échéant.

Nous vous offrons l’opportunité de nous poser des questions, de partager vos interrogations ou de faire bénéficier les autres de votre expérience et ressenti. Écrivez-nous par email à l’adresse suivante : salvatore.loria@hopitauxschuman.lu

Dossier thématique : santé psychique et physique

La distraction, un incontournable atout pour l’enfant

Pour un enfant, le milieu hospitalier est un monde inconnu pouvant être angoissant. Le jeu est ce qu’il connaît le mieux. En collaboration avec les équipes et responsables, le service Communication et le service Douleur, nous travaillons à inclure dans nos projets tous les services jalonnés sur le parcours de l’enfant à l’hôpital, que ce soit les Urgences / Policliniques pédiatriques , le service de Pédiatrie hospitalisation , en passant par la Radiologie, la Préhospitalisation, le Bloc Opératoire, la Salle-de-réveil ou encore les différentes policliniques ORL, Ophtalmologie, etc… C’est ainsi que la distraction fait partie intégrante de l’univers des services d’enfants aux HRS.

Parce que les besoins des enfants ne sont pas les mêmes que ceux des adultes, l’accueil d’un enfant doit être spécifique. Il faut rejoindre l’enfant dans son univers pour entrer en relation avec lui. D’abord par le visuel, adapter  l’environnement à l’enfant nous permet de lui montrer qu’il est le bienvenu et qu’il est au centre de nos préoccupations. Les parents, les accompagnants y sont aussi sensibles, cela  les met en confiance, et par effet miroir, les enfants sont rassurés. Puis par le discours, utiliser les mots appropriés  pour informer l’enfant et son accompagnant, leur expliquer ce qui va être fait afin de leur permettre d’être acteurs lors des soins. Se mettre à sa hauteur, adopter une attitude bienveillante, en utilisant le jeu pour entrer en communication permet à l’enfant de se sentir à l’aise et de coopérer lors des soins. Inclure l’accompagnant nous aide à connaitre l’enfant, à le mettre en confiance, à le comprendre, et avoir des mains supplémentaires pour le distraire.

La distraction commence dès l’arrivée de l’enfant  dans les services, avec  un décor aménagé : stickers, posters, jeux dans les  salles d’attente, coloriages,… Puis, elle se poursuit  dans les salles de consultation  avec les dalles de plafond rétro éclairées, les salles et chambres  colorées et décorées, et aussi lors des trajets avec l’utilisation des voitures électriques réservées pour aller en Radiologie et au Bloc opératoire, elles  permettent de diminuer le stress des enfants et accompagnants en ajoutant un souvenir positif de l’examen/de l’opération,  avec l’obtention d’un permis de conduire avec photo. Ensuite, la distraction s’accentue lors des soins, avec une analgésie adéquate  et des jeux adaptés à l’âge et à  l’envie des enfants (bulles de savon, jeux  sur tablette numérique, musique, cherche et trouve, labyrinthes, histoires, chants, kaléidoscope,…) ou encore l’utilisation des techniques psycho corporelles telles que la relaxation, l’hypnoanalgésie, le toucher-massage…. Des formations internes permettent à tout le personnel d’optimiser ses compétences ( Douleur de l’enfant, MEOPA, Petits Bolides, Toucher Massage Pédiatrique, Techniques Psychocorporelles…)

Enfin, pour que l’enfant garde un bon souvenir de son séjour, il reçoit un jouet  ou un bracelet et/ou un diplôme du courage, ce  qui lui permettra de moins appréhender les prochains soins qu’il devra recevoir.

Vous pouvez découvrir nos derniers projets aboutis :  (photos) ainsi qu’un film  en Policlinique  ophtalmologique, une Chartre de l’enfant aux HRS, des nouvelles brochures d’information pour les enfants et les parents.

Cathy Merlin-Herfeld, Référente Douleur Pôle Femme-Mère-Enfant

CAPAT a.s.b.l.  Cercle des Associations de Patients

Animés par une motivation commune, neuf organismes luxembourgeois ont fondé en novembre 2022 le Cercle des Associations de Patients – CAPAT a.s.b.l. Leur objectif est de fédérer et défendre les intérêts communs des a.s.b.l. et fondations œuvrant dans l’intérêt des personnes atteintes de pathologies spécifiques et de leurs proches. Fédérer des associations de patients présente de nombreux avantages pour les patients eux-mêmes et pour le système de santé dans son ensemble. A cet égard, CAPAT tient à respecter une stricte neutralité au niveau politique, idéologique et religieux.

Parmi les missions, CAPAT a.s.b.l. souhaite faciliter un accès efficient à l’information des patients et de leurs proches sur leurs droits et obligations relatifs à la santé et à la sécurité sociale.

Elle veut promouvoir le développement des connaissances en matière de santé et de sécurité sociale des patients et des proches tout au long de leur parcours. De plus elle s’engage à coordonner les activités dans l’intérêt d’une coopération efficace de tous les membres partenaires.

Un point important pour le CAPAT est la défense des intérêts et des droits des patients dans le cadre des politiques de santé et de sécurité sociale. Fédérer les associations de patients permet de renforcer la voix collective des patients et d’influencer positivement les politiques de santé. Cette collaboration permettra un impact positif sur la qualité des soins de santé et la qualité de vie des patients.

« Le fait que de nombreux organismes ainsi que des institutions de santé contacte régulièrement le CAPAT témoigne d’un réel besoin d’échange entre associations de patients et une volonté de collaboration entre tous les acteurs du secteur de la santé. Nous sommes en train de mettre en place notre plan d’action, conscients que nous avons un long chemin à parcourir. Mais nous ne voyageons plus seuls » .

Contact :
CAPAT, Cercle des Associations de Patients, contact@capat.lu
Présidente : Mme Shirley Feider

 « La réponse au droit à l’éducation »

Rester dans le processus d’apprentissage tout en se libérant du système scolaire classique

Entretien avec Tim Rinnen, coordinateur au sein du Service national de l’éducation inclusive (SNEI) et Isabelle Origer, institutrice à l’école de l’unité de psychiatrie juvénile des Hôpitaux Robert Schuman

Par Alizee Villance

Installée en 2019 à l’initiative des Hôpitaux Robert Schuman (HRS) et en collaboration étroite avec le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse (MENJE), l’école au Service National de Psychiatrie Juvénile des HRS compte actuellement 5 enseignants du MENJE travaillant tous les jours avec les patients et coopérant avec l’équipe pluridisciplinaire de soignants et médecins. L’école propose plusieurs types d’apprentissage. Il y a d’un côté l’« Open school » : les élèves hospitalisés viennent avec leur matériel scolaire durant des horaires définis, sous la supervision d’enseignants. L’autre forme de scolarisation est l’enseignement continu, où les enseignants font le relais avec les régents des élèves, qui travaillent selon leur rythme sur le cursus en cours. L’offre est complétée par des ateliers thématiques en 3 langues, le game-based-learning (apprentissage basé sur le jeu) ainsi que des ateliers artistiques et techniques afin de permettre aux élèves de s’habituer aux différentes méthodes d’enseignement et faciliter leur réintégration dans le système éducatif régulier. Le suivi de l’apprentissage scolaire par le patient est toujours au préalable autorisé par un médecin et le processus se fait de manière progressive, toujours à l’écoute du patient et des recommandations du personnel soignant. Les classes, relativement petites (maximum 4 élèves), permettent un suivi personnalisé et une reprise progressive de la vie scolaire de l’élève.

Comment suivre un cursus scolaire en parfois seulement quelques heures par semaine ?

Isabelle Origer : Il est évident que nous devons nous limiter aux contenus essentiels. Tout dépend également de l’âge des élèves, de leur section, mais surtout de leur état de santé. Un agent du SNEI et un éducateur gradué du HRS servent de lien entre les enseignants et le personnel médical pour échanger sur les projets des élèves et adapter si besoin le processus d’apprentissage ou réintroduire progressivement l’élève dans son école d’origine.

Quel est votre plus grand défi ?

Isabelle Origer : Enseigner en milieu hospitalier n’a rien à voir avec le métier d’enseignant à l’école régulière, le principe est complètement différent. Cependant il est important de rappeler qu’un adolescent hospitalisé a le droit à un retour à la normalité en poursuivant son éducation. Un autre défi est l’organisation du matériel pédagogique adapté aux élèves, de respecter leur rythme et de les motiver à poursuivre leur scolarité. Enfin, il faut s’efforcer de ne pas trop s’attacher aux élèves ni de se laisser submerger par nos émotions, au risque d’affecter l’enseignement.

Tim Rinnen : L’enseignement en milieu hospitalier est la réponse au droit à l’éducation. L’obligation scolaire est suspendue par un certificat médical et les élèves sont excusés auprès de leur institution scolaire respective. Le plus grand défi est à mon sens la fluctuation continue des élèves. Elle demande à l’enseignant de renouer constamment le lien avec les nouveaux élèves et exige une forte résilience mentale.

En conclusion

Tim Rinnen : Il faut se libérer de l’idée que l’élève hospitalisé doit suivre le cursus de son école d’origine. Les enseignants en milieu hospitalier doivent adapter le cours, et décider de ce qui est le plus pertinent pour l’élève, compte tenu du temps accordé à l’enseignement. L’enseignement en milieu hospitalier permet cependant un retour à la normalité pour le jeune, un maintien du rythme scolaire et facilite le retour à son école d’origine.

Dossier – chirurgie

Zuerst die Aufregung, dann die FaktenZehn Jahre „daVinci“ in Luxemburg: eine Erfolgsgeschichte

„Unter Umgehung des Spitalgesetzes hat das Hôpital Kirchberg sich einen Operationsroboter angeschafft. Das ist ein Politikum. Nun könnte sich womöglich keiner mehr an die Regeln halten“, hieß es vor zehn Jahren , am 6. September 2013 in der Wochenzeitung „Lëtzebuerger Land“. Hintergrund war die Anschaffung des  „daVinci“-Operationssystems für Eingriffe in Sachen Prostatekrebs. Die Aufregung legte sich bald und das innovative System setze sich durch. Die spektakulären Ergebnisse brachten schließlich alle auf einen Nenne. „Die Operationen sind viel weniger invasiv », erklärt Dr. Bernd Meyer, Urologe im Prostatakarzinomzentrum der „Hopitaux Robert Schuman“. Man braucht nur eine kleine Öffnung und die Erholungszeiten des Patienten verkürzen sich von etwa zehn bis vierzehn Tagen auf zwei bis drei Tage. Der Patient kann sofort wieder laufen. Die Schmerzen sind viel geringer, ebenso wie das Risiko von Komplikationen. Auch für den Chirurgen ist es bequemer: „Wenn die Muskeln weniger beansprucht werden, kann man sich besser konzentrieren », versichert der Urologe.

Das da Vinci X-Operationssystem der Firma Intuitive besteht aus einer Arztkonsole, einem Patientenwagen mit Armen und einem Videosystemwagen, ausgestattet mit Bildgebungs- und Energietechnologie zur Kommunikation zwischen den da Vinci-Systemkomponenten. Das da Vinci-Operationssystem filtert und übersetzt die Handbewegungen des Operateurs oder der Operateurin an der Konsole in präzise Bewegungen der Instrumente.

Das Prostatakarzinom („Prostatakrebs“) ist mittlerweile der häufigste bösartige Tumor des Mannes. Die Häufigkeit des Prostatakarzinoms nimmt mit zunehmendem Lebensalter zu. Da im Frühstadium der Erkrankung meist keinerlei Krankheitssymptome vorliegen, spielt die Krebsfrüherkennung bei der Diagnose eine wichtige Rolle. Die Behandlung des Prostatakarzinoms umfasst eine Reihe von therapeutischen Möglichkeiten, welche in enger Absprache mit dem Patienten und in Anlehnung an das jeweilige Tumorstadium und die individuelle Gesamtsituation (z.B. im Hinblickauf Begleiterkrankungen) zum Einsatz kommen.

Das Prostatakarzinomzentrum der HRS verfügt über mehr als 100.000 Patientenakten, zählt mehr als 3.500 Operationen und über  10.000 Poliklinikbesuche pro Jahr. Es werden insgesamt mehr als 250 robotergestützte Eingriffe und über 300 endoskopische Lasereingriffe pro Jahr durchgeführt.

Dossier thématique – Santé physique et psychique

Kinder- und Jugendmedizin in Luxemburg

Seelische Not macht Kinder krank

Dr. Isabelle Kieffer und Dr. Salima Aarab im Interview: Sorge über Zunahme von Kindesmisshandlungen und Kritik am Fehlen ambulanter Strukturen

INTERVIEW: MARCEL KIEFFER

Wie steht es um die körperliche und seelische Gesundheit unserer Kinder? Die Frage beschreibt eine zentrale Sorge, die sowohl auf weltweiter wie auf lokaler Ebene die Institutionen und Instanzen beschäftigt. Die von der Weltgesundheitsorganisation (OMS) aufgeführten Probleme und Notlagen sind multipel, wobei sich in der sogenannten industrialisierten Welt und Konsumgesellschaft negative Tendenzen vornehmlich in Form von Übergewicht, Bewegungsmangel sowie steigendem Alkohol- und Tabakkonsum in jungem Alter abzeichnen. Um zu erfahren, mit welchen Krankheiten und seelischen Problemen Pädiater und Psychotherapeuten in der Kinder- und Jugendmedizin in Luxemburg vornehmlich konfrontiert sind, und wie dagegen präventiv und therapeutisch vorgegangen wird, hat sich „Health Bells“ mit der Kinderpsychiaterin Dr. Salima Aarab (Hôpitaux Robert Schuman) und Kinderärztin Dr. Isabelle Kieffer (Kannerklinik, Centre Hospitalier de Luxembourg) unterhalten.

Wie würden Sie, ganz allgemein, den Zustand von Gesundheit und Wohlbefinden der Kinder und Jugendlichen in unserer heutigen Zeit beschreiben? Wie gesund sind unsere Kinder?

Dr. Isabelle Kieffer – Generell kann man sagen, dass es vielen Kindern in Luxemburg sehr gut geht, manchen aber auch weniger gut. Und vor allem, dass nahezu alle unter der Pandemie gelitten haben. Sowohl in körperlicher als auch seelischer Hinsicht haben sie einen schweren Tribut zahlen müssen. Das stellen wir vor allem jetzt nach der Pandemie fest, wo es sich herausstellt, dass während dieser Zeit in mancher Hinsicht notwendige therapeutische Behandlungen im somatischen, also körperlichen Bereich ins Stocken gerieten. Auch haben wir heute weit mehr Fälle von Ess- und Angststörungen zu behandeln als vor der Pandemie, Störungen, die multifaktorieller Art sind, aber doch ganz deutlich auf das Umfeld der Kinder zurückzuführen sind.

Dr. Salima Aarab – Das kann ich aus psychologischer und psychiatrischer Warte nur bestätigen. Tendenziell konnte man schon seit längerem eine Zunahme psychischer Störungen bei Jugendlichen feststellen, aber tatsächlich wirkte die Pandemie als zusätzlicher Katalysator oder Brandbeschleuniger, was sich in der Tat in einer Multiplikation der Essstörungen, Zwangsstörungen, von Schulängsten etc. äußerte. Uns fällt dabei auf, dass davon besonders viele Mädchen betroffen sind, was sich mit Feststellungen auch in anderen Ländern deckt.

I.K. – Auffällig ist zudem, dass es offensichtlich vielen Eltern nicht gut geht, sie oft in ihrer Rolle verloren oder überlastet erscheinen, was natürlich nicht ohne negative Auswirkungen auf die Kinder bleibt. Mit Sorge beobachten wir denn auch für die Zeit während und nach dem „Confinement“ eine Zunahme von schweren bis ganz schweren Misshandlungen von Säuglingen, wobei eine genaue Ursachenanalyse natürlich viele Faktoren einschließt, die multiple, bis in die Familie hineinreichende Konsequenzen der Pandemie sowie gesamtgesellschaftlicher Natur – Stichwort: häusliche Gewalt – erahnen lassen.

Für ein Umdenken in der klinischen Pädiatrie

Bei jungen Menschen könnte man davon ausgehen, dass körperliche Pathologien generell weniger häufig und schwerwiegend sind als bei Erwachsenen. Ist das so?

I.K. – Generell ja, aber es ist der Öffentlichkeit nicht immer bewusst, dass es sehr wohl Kinder gibt, die chronische Krankheiten haben und einige von ihnen von Geburt an schweren Krankheiten leiden, vor allem den sogenannten „maladies rares“, an schweren Missbildungen, Herzfehlern, metabolischen Dysfunktionen, genetischen Krankheiten. Auch Krebs gibt es bei Kindern. Insofern fallen schon früh Kinder in den Bereich der Palliativbehandlungen. Leider fehlen uns in Luxemburg detaillierte und gut strukturierte Register, die uns einen verlässlichen Überblick über die nationale Gesundheit erlauben würden. Was wir wissen ist, dass in Luxemburg wohl ungefähr 600 bis 700 Kinder und Jugendliche bis 27 Jahre an einer sogenannten lebensbeschränkenden Krankheit leiden. Etwa ein Drittel der rund 3.000 im Jahr in der „Kannerklinik“ hospitalisierten Kinder leiden unter einer chronischen Krankheit. Es bleibt allerdings, dass auf der Ebene der klinischen Strukturen und Konzeptionen, die vornehmlich auf Akutbehandlungen hin orientiert sind, gerade im Umgang mit solchen chronischen, d.h. langzeitlichen Fällen noch ein Umdenken vonstatten gehen muss. Gerade auch die holistische, d.h. ganzheitliche Betreuung von Jugendlichen und die korrekte Meisterung ihrer Transition in die Erwachsenenmedizin stößt in Luxemburg immer noch auf strukturelle Grenzen, was sehr schade ist.

S.A. – Wobei sich hierbei wiederum die Notwendigkeit einer Unterstützung des psycho-sozialen Umfeldes dieser Kinder aufdrängt. Man kann sich die oft jahrelange schwere Belastung der Familie und Eltern nur schwer vorstellen, die insgesamt wieder neue negative psychologische oder psychiatrische Phänomene und negative Einflüsse auf die Persönlichkeitsentwicklung der Kinder und Jugendliche generiert.

Mit welchen körperlichen Pathologien hat der Kinderarzt in seinem Alltag eigentlich am häufigsten zu tun?

I.K. – In der klinischen Pädiatrie sind die Ärzte natürlich mit anderen Krankheiten und Pathologien konfrontiert als der Kinderarzt in seiner Praxis. Beide Disziplinen haben ihre Spezifitäten. Die Eingänge auf der Notfallstation der „Kannerklinik“ stehen vor allem im Zusammenhang mit Traumata als Folgen von Unfällen, Stürzen und Verletzungen, mit Atemproblemen, Fieber, Infekten, gastro-enterologischen Krankheiten, Allergien etc. Rund 40.000 Eingänge (2022 waren es sogar 52.000) werden pro Jahr bei uns auf der Notfallstation registriert, bei steigender Tendenz von drei bis sechs Prozent pro Jahr seit ein paar Jahren.

Ist die seelische und mentale Gesundheit von Kindern und Jugendlichen eine ähnlich größere, wenn nicht akutere Herausforderung in unserer Zeit?

S.A. – Nun wir stellen schon seit längerem eine Zunahme von seelischen und psychischen Problemen in der Kinder- und Jugendmedizin fest, das ist aber insofern kein überraschendes Phänomen, als es dafür viele Gründe gibt. So z.B. die steigende Sensibilisierung in der Bevölkerung für psychische Gesundheit, nicht zuletzt bei den Eltern von Kindern und Jugendlichen, aber natürlich auch die Auswirkungen der Veränderungen in den familiären und gesellschaftlichen Strukturen und Bindungen, zunehmender Herausforderungen und Problemen in Schule und Freizeit, generellem Lebensumfeld etc. Es ist gewusst, dass die seelische und mentale Gesundheit der Kinder und Jugendlichen eine wichtige Rolle für ihr späteres Erwachsenenleben spielt.

Wie früh – d.h. ab welchem Alter und durch welches frühzeitige Verhalten – zeigen sich hier die primären, hauptsächlichen Probleme?

S.A. – Nun, rund ein Drittel der psychischen und psychiatrischen Störungen bei Erwachsenen gehen auf ursächliche Probleme vor dem 18. Lebensjahr zurück, die Hälfte sogar vor dem 24. Lebensjahr. Schon bei Säuglingen kann man Anzeichen von Depressionen feststellen. Wichtig ist, dass man diese Probleme frühzeitig identifiziert und entsprechend behandelt, um eine spätere Chronifizierung zu verhindern. Viele Faktoren gilt es dabei in Betracht zu ziehen, von der Persönlichkeit des Kindes bis zu seinem psychosozialen Umfeld, seine Alltagserlebnisse, sein Bildungsweg etc.

Die Rolle der Eltern

I.K. – Gerade auf der Notfallstation in der Klinik stellen wir auch in zunehmendem Maße fest, dass Eltern Schwierigkeiten dabei haben zu wissen, wie weit sie gehen können, um ihren oft noch sehr kleinen Kindern Grenzen zu setzen bei aggressivem oder widerstrebendem Verhalten. Ihre Unsicherheit im Umgang mit ihren Kindern nimmt nachweisbar zu und hat dabei natürlich viele Ursachen…

S.A. – Genau! Wobei die allermeisten Eltern natürlich von guten, positiven Absichten ausgehen, aber oft hilflos und überfordert wirken auch in ihrem eigenen Anspruchsdenken und in ihrer Fixierung auf ihre Außenwirkung gegenüber Dritten. Das führt zu einem gewissen „laisser-faire“ und ist als solches auch wieder eine Art von Vernachlässigung, weil Kinder nun eben in ihrer frühen Entwicklung auch „Leitplanken“ brauchen. Dazu gehört ebenso die schon bei Eltern von Kleinkindern zu beobachtende steigende Gewohnheit, ihre Kinder mit allen Formen von elektronischen Bildschirmen zu beschäftigen, d.h. ruhig zu stellen. Die psychischen aber auch physischen Langzeitfolgen davon sind noch nicht abzusehen.

Kann man präventiv bei Kindern und Jugendlichen psychosomatischen Problemen vorbeugen?

I.K. – Ja, indem man den Eltern dabei hilft, die Bindung ihres Kindes mit seinem Umfeld so stabil und sicher wie möglich zu gestalten.

S.A. – Zu einer effektiven Prävention gehört dabei ebenso, dass ein Kind viel spielen, sich austoben, seine Neugier befriedigen kann. Das fördert die Leistungsfähigkeit, Konzentration und das Wohlbefinden beim Kind. Der ständige Kontakt und Austausch mit den Eltern, die Erfahrung von Grenzen und „Leitplanken“, ausgewogene Ernährung und Schlafrhythmus, ausreichend Schlaf vor allem etc., all das ist von elementarer Bedeutung.

Plädoyer für multidisziplinären Ansatz

Wie weit können diese psychosomatischen Probleme gehen und wie äußern sie sich?

I.K. – Eine Somatisierung psychischer Probleme, d.h. ihre körperlichen Auswirkungen, ohne dass eine effektive physische, organische Krankheit vorliegt, äußert sich bis hin zur Unfähigkeit zu sehen oder zu gehen. Dazu gehören auch Essstörungen, Bauch- und Kopfschmerzen…

S.A. – … genau, und diese gehen dann auch über in einen neurotischen Bereich in Form von Ängsten, Zwangsstörungen, Suchtverhalten, Persönlichkeitsstörungen in der Adoleszenz. Der Versuch, psychosomatischen Krankheiten auf den Grund gehen zu können, ist nicht immer einfach. Dies setzt das Einverständnis und die Kooperation der Eltern und des Umfelds der Kinder und Jugendlichen voraus. Dabei stoßen wir selten auch auf schwerwiegende auslösende Faktoren wie sexuellen Missbrauch, Gewalterfahrungen, Alkoholismus oder Depressionen in der Familie etc.

Ist eigentlich eine Tendenz im Verhältnis vom Auftreten psychosomatischer Krankheiten zur allgemeinen gesellschaftlichen Entwicklung feststellbar?

I.K. – Das ist schwer nachweisbar. Sicher ist, dass wir als Pädiater stärker auf die Problematik sensibilisiert sind als dies früher vielleicht der Fall war. Auch haben wir in Luxemburg keine Statistiken dazu.

S.A. – Psychosomatische Krankheiten gab es in der Tat schon immer, allerdings setzt sich insgesamt eine holistische Betrachtungsweise in der Kinder- und Jugendmedizin nun doch verstärkt durch, was uns auch die Wichtigkeit zeigt, in Zukunft mehr denn je einen multidisziplinären Ansatz zu pflegen, was letztlich Erkenntnisse in alle Richtungen erlaubt – auch dahin, dass manchmal tatsächlich chronische, organische Probleme die Ursache sein können.

Vieles bleibt zu tun

Wird Ihrer Meinung nach genug im Bereich von prospektivem Screening und Monitoring getan, um verborgenes seelisches Leiden bei Kindern und Jugendlichen frühzeitig zu erkennen?

I.K. – Nun, wir haben die Schulmedizin, die natürlich in puncto Früherkennung andere Prioritäten hat. Sicher aber ist, dass nicht genug in diese Richtung unternommen wird. Ohnehin fehlen in Luxemburg noch immer die Strukturen für eine effektive, starke „Santé publique“. Es fehlt an allen Ecken und Enden – von den notwendigen Registern und Statistiken, über ausreichend Studienplätze und Posten z.B. in der Sozialpädiatrie, die in Luxemburg, anders als in anderen Ländern, komplett unterentwickelt ist, bis hin zum flagranten Mangel an niedergelassenen Pädiatern und Kinderpsychiatern, und dem Mangel an Posten in der Kannerklinik, sei es für spezialisierte Kinderärzte Hëllef fir de Puppelchen – Rééducation précoce“, der unter ärztlicher Leitung für die Betreuung von Kleinkindern mit besonderen Bedürfnissen bis vier Jahre zur Verfügung steht, mit einem multidisziplinären Team. Nach Abschluss der Betreuung stellt sich die Frage ihrer weiteren Orientierung und insbesondere auch der weiteren schulischen Betreuung.

S.A. – Das gleiche Manktum ist im Bereich der sozialpsychiatrischen Praxen in der Pädopsychiatrie feststellbar, wo eine derzeit nur in den Kliniken praktizierte ambulante und multidisziplinäre Arbeitsweise auch und insbesondere bis in die Familien hinein möglich wäre. Ein elementarer Faktor in der Kinderpsychiatrie ist in der Tat die Bewerkstelligung der Transition der Betreuung bis in das familiäre Umfeld der Kinder.

Drängt sich denn nicht in Anbetracht all dessen die Frage, ob wir als Gesellschaft in einem modernen, wohlhabenden Land tatsächlich genug für unsere Kinder und insbesondere unsere kranken Kinder tun…?

I.K. – Diese Überlegung ist tatsächlich überfällig! Es bestehen noch so viele Lücken im Bereich der medizinischen Strukturen für unsere Kinder und Jugendlichen. Wir haben nicht den Eindruck, dass von Seiten der Politik und sonstigen Entscheidungsträgern alle Mittel und Möglichkeiten ausgeschöpft werden, um den Problemen und dem Wohlbefinden unserer kranken Kindern und denen mit speziellen Bedürfnissen optimal gerecht zu werden, auch wenn es Lichtblicke gibt, mit dem geplanten Neubau der „Kannerklinik“ (allerdings wird sie erst in ein paar Jahren stehen) und dem strukturellen Ausbau der Tageskliniken für Kinder.

Nutrition : Un produit – Une recette

Le potimarron

  • Source de fibres alimentaires

Les fibres contenues dans le potimarron ont de nombreux effets positifs pour la santé. Elles apportent un effet rassasiant malgré leur importante teneur en eau et leur faible teneur en calories. Elles permettent de réguler le transit intestinal tout en douceur.

  • Action anti-oxydante

Grâce à son excellente source de bêta-carotène, le potimarron est un puissant antioxydant qui permet de limiter la dégradation et le vieillissement prématuré des cellules. Les antioxydant présents dans ce légume ont le pouvoir d’empêcher les radicaux libres d’oxyder les cellules de notre organisme.

  • Excellente source de vitamine A

Le potimarron contient deux fois plus de vitamine A que la carotte. Cette vitamine collabore à plusieurs fonctions importantes de l’organisme ; elle contribue à la croissance des os et des dents. Elle lutte également contre le vieillissement des cellules de la peau et collabore à une bonne vision.

  • Teneur élevée en oligo-éléments

Le potassium contenu dans le potimarron contribue à la régulation de la pression artérielle ainsi que le PH du sang. Il s’agit également d’une excellente source de calcium, phosphore, cuivre et manganèse.

  • Faible en calories

Le potimarron contient 40 Kcal pour une portion de 100g, ce qui s’inscrit parfaitement dans une alimentation équilibrée.

  • Légume d’automne

Le potimarron se plante au mois de mai et se récolte à partir du mois d’octobre. Il se consomme donc de l’automne à l’hiver.

Le potimarron : le légume star de l’automne au léger goût de châtaigne !

Cousin de la citrouille et du potiron, le potimarron se distingue par sa forme caractéristique proche de la poire. C’est une courge de la famille des cucurbitacée dont la couleur est rouge orangée avec une chair jaune.

Par Vinciane Hammer, Responsable diététique – Coordinatrice production hospitalière chez Santé Services

Quels sont les différences entre le potion et le potimarron  ?  

Le potimarron est plus petit que le potiron. Selon les variétés, il peut peser entre 2 et 4 kilos.

Il existe également une différence au niveau de la chair : celle du potimarron est plus tendre que celle du potiron; elle peut donc être consommée après cuisson. Le potimarron a une forme de poire et une couleur orangée, alors que le potiron est de forme plus ronde, aplatie et de couleur rouge.

Comment cuisiner ce légumes d’automne ? 

Il se cuisine sous toutes les formes :

  • A la vapeur : le cuire entre 5 et 8 minutes avec la peur.
  • En purée : écraser les quartiers de potimarron préalablement cuits à la vapeur avec du lait ou de la crème.
  • En velouté : cuire les morceaux de potimarron 20 minutes dans de l’eau salée, mixer et ajouter une cuillère de crème.
  • En gratin : étaler une purée de potimarron et la parsemer de fromage râpé et ensuite faire gratiner au four.
  • En tarte : mélanger une purée de potimarron avec un œuf et placer le mélange sur une pâte brisée, ajouter du fromage râpé et gratiner au four.

Recette: Velouté de potimarron aux châtaignes

Comment bien choisir ce cucurbitacée ?  

Tout d’abord, le pédoncule (la tige) doit être bien présent, ce qui ralentit sa déshydratation. Le légume doit être d’une teinte uniforme afin qu’il soit de qualité. Il ne doit pas être fissuré afin d’éviter toute oxydation. Et pour finir, il doit être bien ferme au toucher. Il se conserve dans un endroit frais et sec à l’abri de la lumière pendant plusieurs mois.

Durée de la préparation : 40 minutes

Ingrédients pour 4 personnes :

800g à 1 kg de potimarron / 3 oignons / 1 cuillère à soupe d’huile d’arachide / 100g de châtaignes / 20 cl de crème fraîche épaisse / Sel / Poivre / Noix de muscade / 3 brins de cerfeuil

Recette :

  1. Faire revenir les oignons coupés grossièrement dans l’huile d’arachides
  2. Ajouter le potimarron coupé en gros dés et faire revenir brièvement le tout, saler et poivrer
  3. Couvrir d’eau et laisser mijoter pendant 40 minutes
  4. Une fois cuit, mixer le mélanger
  5. Rectifier l’assaisonnement avec de la noix de muscade
  6. Ajouter la crème fraîche et mélanger
  7. Servir avec les châtaignes émiettées
  8. Parsemer de persil préalablement haché  

Sport et santé

Christoffel Blinden Mission: Augenärzliche Grundversorgung ist keine Selbstverständlichkeit

CBM ist die Abkürzung für „Christoffel Blinden Mission. Namensgeber der Organisation ist Ernst J. Christoffel, ein deutscher evangelischer Pastor, dem  das Schicksal seh- und hörbehinderter Kinder besonders am Herzen. Christoffels Tätigkeiten fanden bereits Zeit seines Lebens große Sympathie und Aufmerksamkeit, dies über Länder- und Religionszugehörigkeiten hinaus. Aufbauend auf seinen Ideen und Erfahrungen wurde nach seinem Tod 1956 zuerst CBM Deutschland, später CBM in zehn  weiteren Ländern gegründet, zuletzt 2021 in Luxemburg.

Die hiesige Stiftung zat sich zum Ziel gesetzt, das Bewusstsein in der Gesellschaft für Sehbehinderung und andere Behinderungen in den Entwicklungsländern zu schärfen. „Trotz grosser Fortschritte ist in weiten Teilen der Welt aber selbst die Grundversorgung eines Refraktionsfehlers mit Brille oder die Operation am Grauen Star immer noch keine Selbstverständlichkeit und für die Betroffenen und ihre Familien mit hohen, teils unbezahlbaren Kosten sowie Beeinträchtigungen im täglichen Leben verbunden. Die Lösungen an denen CBM mitarbeitet sind kreativ und wirksam“, so Augenärztin Michelle Berna-Thill, selbst Vorstandsmitglied der Organisatuon.

Nach Angaben der Weltgesundheitsorganisation leiden mindestens 2,2 Milliarden Menschen an einer Sehbehinderung oder Blindheit. Am stärksten betroffen sind Menschen, die in ländlichen Gebieten leben, Menschen mit geringem Einkommen, Frauen, ältere Menschen und Menschen mit Behinderungen. Die häufigsten Ursachen für Sehstörungen und Blindheit auf globaler Ebene sind Brechungsfehler und Katarakte. Schätzungen nach konnten weltweit lediglich 17% der Menschen mit einer im Zusammengenhang mit einer Katarakt stehenden Sehbehinderung Zugang zu einer geeigneten Behandlung erhalten.

Was die Aktivitzäten von  CBM Luxembourg angeht, so sei an dieser Stelle u.a. an das Vorzeigeprojekt in Angola ertinnert, wo vor kurzem dank Spenden auy Luxemburg ein OCT-Gerät eingherichette werden konnte. Nach Erhalt des Geräts (seitens der HRS) hat die Fondation die Überholung sowie denTransport nach Angola organisiert. Zudem wurde die Installation durch einen Ingenieur aus Deutschland sowie die Schulung des Personals vor Ort finanziert. Seit Ende September unterstützt das Gerät nun die Ärzte in Angola bei der Erkennung von Sehschwächen.

Ein weiteres Beispielk ist die Ausbildung von Ärzten im Sheikh Zayed-Zentrum in Gambia. In den letzten zwei Jahren haben dort sieben Ärzte und zwei Krankenschwestern eine Patenschaft der Fondation CBM Luxembourg erhalten, um in Kataraktoperationen geschult zu werden. Die ausgebildeten Ärzte kehren zu IONA zurück und unterrichten dort wiederum ihre Kollegen in Kataraktoperationen.

Prévenir la dépression : le rôle de l’activité physique

L’activité physique est un élément clé de votre santé physique mais aussi psychique. Elle a une influence sur le cerveau et régule l’humeur. En restant actif, vous adoptez une autre attitude face à votre corps, vous améliorez votre dynamisme et votre résistance tout en évacuant les tensions. Il est donc important d’intégrer une activité physique dans votre quotidien pour un mieux vivre général.

Après 30 minutes d’activité plus intense, s’ajoute à l’effet apaisant, une sensation euphorisante (sécrétion d’endorphines, appelées hormones du plaisir). Plus l’exercice est long et intense, plus grande est la quantité d’endorphines libérée. Les endorphines jouent un rôle primordial sur notre moral. Elles participent à la diminution de l’anxiété et de la dépression.

Il est scientifiquement prouvé que pour rester en bonne santé physique et psychique, il faut bouger, solliciter ses articulations, sa musculature et son système cardiovasculaire. Or, au début d’une dépression ou d’une rechute, la motivation, l’énergie et l’envie de participer à des activités physiques sont quasi inexistantes.

Pourquoi (re)commencer une activité physique ?

L’activité physique a un rôle bénéfique d’un point de vue psychologique et ce à différents niveaux. Elle influence positivement sur la confiance et l’estime de soi, permet la diminution de l’anxiété et des symptômes de la dépression, et améliore la concentration. Elle favorise par la même les contacts sociaux tout en permettant une meilleure relation avec son corps. D’un point de vue physique, pratiquer ou une activité physique favorise une meilleure qualité du sommeil, une meilleure résistance, une meilleure endurance…

Klinisch-Praktisches Jahr an den Hôpitaux Robert Schuman : Uni Innsbruck baut auf seine bewährten Partner

In der Ausbildung junger Mediziner spielt das Klinisch-Praktische Jahr (KPJ) eine wichtige Rolle. Im Rahmen einer KPJ-Messe konnten sich Anfang November Studierende über das KPJ sowie die akkreditierten Lehrkrankenhäuser und Lehrabteilungen der Medizinischen Universität Innsbruck informieren. An der Messe nahm auch eine Delegation der „Hôpitaux Robert Schuman“ teil. Die HRS gehören zum Kreis der  Akademisches Lehrkrankenhaus der Medizinischen Universität Innsbruck

Währens des KPJ werden Studierenden im Rahmen des Studiums nicht nur krankheitsbezogene, diagnostische und therapeutische Vorgangsweisen vermittelt, sondern auch Kenntnisse der Patientenbetreuung und -managements von der Aufnahme bis zur Entlassung zu vermitteln.

Die HRS gehören, wie erwähnt, zu den akkreditierten Lehrkrankenhäusern. Diese Ausbildungsstätten müssen Qualitätsvorgaben für die medizinische Ausbildung erfüllen und werden alle fünf Jahre durch ein Beratungsgremium der Medizinischen Universität Innsbruck evaluiert. Derzeit hat die Medizinische Universität Innsbruck Lehrabteilungen bzw. Lehrkrankenhäuser größtenteils in Österreich, vereinzelt in Italien und Deutschland. Wenn ein Krankenhaus über mindestens vier akkreditierte Lehrabteilungen verfügt, erhält die Einrichtung den Titel „Lehrkrankenhaus“. Darüber hinaus gibt es Lehrpraxen, um die Studierenden auch mit dem Fach der Allgemeinmedizin vertraut zu machen. „Die akkreditierten Lehrkrankenhäuser, Lehrabteilungen und Lehrpraxen sind wichtige Partner der Medizinischen Universität Innsbruck in der Ausbildung unserer Studierenden“, erklärt Vizerektor ao.Univ.-Prof. Dr.med.univ. Wolfgang Prodinger.

Für die HRS ist es eine besondere Ehre Lehrkrankenhaus zu sein. „Damit unterstreichen wir unser akademisches Engagement als medizinisches Ausbildungszentrum in Luxemburg“, so der medizinische Direktor der HRS, Prof. Dr. Claude Braun. Die Ausbildung  an den HRS zeichente sdich u.a. durch wöchentliche fallorientierte Tutorien und Praktika, eine 1:1 –Betreuung durch den Tutor (Facharzt)  sowie  die Vermittlung von praktischen, praxisorientierten Fertigkeiten aus.

Medical News

« Clinnova » : une nouvelle initiative européenne de médecine de précision axée sur l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle (IA) offre un potentiel énorme dans le domaine des soins de santé, mais sa réalisation se heurte à des difficultés, notamment en ce qui concerne l’activation des données et la capacité à réaliser des études cliniques appropriées. À ce jour, il n’existe pas de méthode simple pour décider quel médicament prescrire à quel patient. Avec l’arrivée régulière de nouveaux médicaments sur le marché, les médecins et les patients sont confrontés à un réel problème : une mauvaise thérapie peut prolonger le fardeau de la maladie pour le patient tout en entraînant des coûts inutiles pour le système de santé. C’est là que Clinnova veut intervenir.

Le projet s’attaquera à ces défis à trois niveaux. Au premier niveau, il s’agit de générer des bénéfices pour les patients et les médecins sur trois maladies prioritaires, à savoir les maladies inflammatoires de l’intestin, les maladies rhumatoïdes et la sclérose en plaques. En mettant l’accent sur la qualité, la compatibilité et la standardisation des données cliniques, l’objectif est de développer des algorithmes d’IA efficaces qui peuvent aider les médecins à prescrire le bon médicament à un patient donné au bon moment. En outre, ces données peuvent accélérer la recherche translationnelle sur les causes de la maladie, ce qui peut davantage améliorer les soins aux patients. Au deuxième niveau, Clinnova jettera un pont entre les mondes de la recherche biomédicale et des soins de santé en encourageant le développement d’infrastructures critiques au Luxembourg, garantissant l’interopérabilité et l’intégration des données. Enfin, au troisième niveau, Clinnova fédérera les données de santé de précision au-delà des frontières. L’équipe de Clinnova au Luxembourg s’est associée à des universités et des centres cliniques du Bade-Wurtemberg en Allemagne, de la région Grand Est en France et de la région de Bâle en Suisse pour investir dans des programmes de santé de précision similaires à Clinnova, reliant ainsi les infrastructures informatiques existantes. Les partenaires de Clinnova construisent essentiellement un réseau fédéré de santé de précision à travers l’Europe.

Le volet luxembourgeois du projet Clinnova est dirigé par le LIH, en partenariat avec l’Université du Luxembourg, le Centre hospitalier du Luxembourg (CHL) et les Hôpitaux Robert Schuman (HRS). Il s’inscrit dans le cadre des Centres nationaux d’excellence en recherche (NCER) du Fonds National de la Recherche du Luxembourg (FNR).

Ein HRS-Chirurg in Kambodscha

Der Augenarzt Dr. Vasileios Petousis absolvierte seine erste humanitäre Mission an der Khmer Sight Foundation in Phnom Penh

Eine berufliche und menschliche Erfahrung von ganz besonderer Intensität brachte dem am HRS-Klinikum auf Kirchberg praktizierenden Augenarzt Dr. Vasileios Petousis eine humanitäre Mission, die er vor geraumer Zeit in Kambodscha absolvierte. Auf eigene Initiative und gemeinsam mit einem griechischen Kollegen absolvierte Dr. Petousis eine humanitäre Mission in der kambodschanischen Hauptstadt Phnom Penh, wo er am dortigen Privatinstitut Khmer Sight Foundation seine chirurgischen Kompetenzen in den Dienst der Bevölkerung stellte. Nach einer Prospektion der medizinischen Bedürfnisse in der ländlichen Umgebung von Phnom Penh nahm sich der aus Luxemburg mit seiner Familie angereiste Ophtalmologe der besonders dringlichen Fälle an und praktizierte dabei vornehmlich Katarakt- und Lidoperationen sowie chirurgische Behandlungen von Flügelfell (Pterygium).

Unter Bedingungen, die in mancherlei Hinsicht nicht den europäischen Standards entsprachen, behandelte er täglich bis zu 20 erwachsene Patienten. Seine Begegnung mit den dortigen Menschen sowie die Einblicke in ein für die Allgemeinheit quasi inexistentes Gesundheitssystem bezeichnet er als beeindruckend und menschlich sowie auch professionell bereichernd. Es war dies die erste humanitäre Mission dieser Art, die Dr. Petousis absolvierte und von der er die Motivation mit nach Luxemburg brachte, ihr noch weitere folgen zu lassen.

Dr. Vasileios Petousis ist seit 2018 Facharzt für Augenheilkunde sowie Kataraktchirurg und Netzhautchirurg am Kirchberger Klinikum der Hôpitaux Robert Schuman. Er promovierte 2008 als Doktor der Medizin an der Berliner Charité und hat lange in einigen der größten Krankenhäuser und akademischen Zentren in Europa und den USA praktiziert, so z.B. am Western Eye Hospital (Imperial College) in London oder der Eye Infirmary in New York. (M.K.)

ParkinsonNet wird zum ersten Réseau de compétences im nationalen Gesundheitssystem

Um der stark wachsenden Anzahl von Menschen mit neurodegenerativen Erkrankungen in einer alternden Gesellschaft gerecht zu werden, vernetzt Luxemburg seine Kompetenzen bei der Versorgung und Forschung im ersten Réseau de compétences maladies neurodégéneratives ParkinsonNet Luxembourg. Das neue Netzwerk baut auf dem gleichnamigen Pilotprojekt auf, das seit 2017 medizinische Fachkräfte für die Betreuung von Menschen mit Parkinson ausbildet und vernetzt.

Neurologen, Physiotherapeuten, Ergotherapeuten und Orthophonisten arbeiten interdisziplinär zusammen, stehen in ständigem Austausch mit der Forschung und nutzen neue digitale Lösungen, um den Informationsaustausch und das Pflegemanagement zu fördern. Weitere Berufsgruppen sollen demnächst in das Kompetenznetzwerk eingeschlossen werden.

Ziel ist es, Menschen mit Parkinson und in Zukunft auch mit anderen neurodegenerativen Erkrankungen die bestmögliche Versorgung auf Basis aktueller wissenschaftlicher Erkenntnisse zu gewährleisten.

Weitere Informationen zum Netzwerk und wie Patienten daran teilnehmen können, finden Sie unter www.parkinsonnet.lu.

European Paediatric Basic Life Support EPBLS

Savoir réanimer un enfant est essentiel. Les arrêts cardiaques chez les enfants sont souvent imprévisibles. Pour y faire face, suivez ces étapes : évaluez la situation, appelez les secours, vérifiez la respiration de l’enfant, commencez les compressions thoraciques si nécessaire, et maintenez la RCP jusqu’à l’arrivée des secours. La formation est cruciale pour maîtriser ces compétences, car la RCP pour les enfants diffère de celle des adultes en termes de technique et de profondeur de compression. Se préparer et connaître ces détails spécifiques peuvent sauver des vies en cas d’urgence médicale.

Les cours de EPBLS ainsi que toutes autres sortes de cours de réanimation sont tenues dans notre centre de formation professionnel continue DeWidong au Campus Belval ou chez vous dans votre établissement, il suffit de nous contacter pour en savoir plus: www.widong.lu

Calendrier

Décembre

  • 01/12 : journée de sensibilisation au don de moelle. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu/agenda.
  • 14/12 : journée du patient partenaire
  • 14/12 : « Conférence neurologique – les morts ont la parole ». Lieu : Hôpital Kirchberg, à 19h. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu/agenda.
  • 19/12 : Conférence Ortholux « Die Doppel-S-Form der Wirbelsäule-ein Erfolgskonzept? (D) » par Dr Christoph Busert. Lieu : Hôpital Kirchberg. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu/agenda.

Janvier

  • 16/01 : Conférence Ortholux « Reconstruction en urgence des traumatismes de la main (F) » par Dr Germain Pomares. Lieu : Hôpital Kirchberg. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu/agenda.
  • 23/01 : « All together for nurses in training : it’s a win-win » – Invitation à une journée d’échange suivie d’une conférence “Building Bridges : enricher la communication pédagogique dans l’enseignement Clinique de demain, défis et opportunités” avec Sophie Recchia. Plus d’informations sur www.ltps.lu.

Février

  • 04/02 : journée mondiale contre le cancer. Pour plus d’informations : www.cancer.lu
  • 20/02 : Conférence Ortholux « Sehnen und Bandverletzungen der Schulter (D)“ par Dr Yves Salentiny. Lieu : Hôpital Kirchberg. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu/agenda.

Mars

  • 23-24/03 : Relais pour la Vie. Pour plus d’informations : www.cancer.lu