Health Bells 8 – Version accessible

Edito

140 Millionen Geburten im Jahr

In dieser Ausgabe von „Health Bells – Meng Gesondheet an ech“ stehen die Themen Schwangerschaft, Geburt und Fertilität im Mittelpunkt. Dazu einleitend einige  Zahlen:

Die Weltgesundheitsorghanisation (WHO) verzeichnet jährlich 140 Millionen Geburten. 95% aller Kinder kommen gesund zur Welt. Die höchste Fertilitätsrate in der EU weist Frankreich auf, mit 1,84 Lebendgeburten pro Frau, gefolgt von Tschechien (1,83), Rumänien (1,81) und Irland (1,78).Luxemburg rangiert mit 1,38 im unteren Drittel, zeigt aber steigende Tendenz. Deutschland liegt mit 1,58 oberhalb der Mitte. 2023 verzeichnete Luxemburg laut Statec insgesamt 7470 Geburten. 

Zu  dem zentralen Themenkreis dieser Ausgabe beziehen Experten aus den verschiedensten Sparten Stellung, die in Luxemburg Patientinnen betreuen. 

Abgerundet wird die Ausgabe wie immer durch Beiträge über medizinische Innovation, Tipps in Sachen Ernährung und interressante News in Sachen Gesundheit.  

Wir wünschen Ihnen, wie immer, eine gute und informative Lektüre.

Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.

140 millions de naissances par an

Dans ce numéro de « Health Bells – Meng Gesondheet an ech »  les thèmes clés sont la grossesse,  la naissance et la fertilité. Voici quelques chiffres en guise d’introduction :

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) enregistre 140 millions de naissances par an. 95% des enfants naissent en bonne santé. Le taux de fécondité le plus élevé de l’UE est celui de la France, avec 1,84 naissances vivantes par femme, suivie de la République tchèque (1,83), de la Roumanie (1,81) et de l’Irlande (1,78). Avec 1,38, le Luxembourg se situe plutôt en fin du peloton européen , mais la tendance est à la hausse. L’Allemagne se situe au-dessus du milieu avec 1,58. En 2023, le Luxembourg a enregistré un total de 7470 naissances selon le Statec.

La thématique centrale de cette édition est présentée et commentée par d’éminents  experts qui prennent en charge des patientes au Luxembourg. 

Comme toujours,  le magazine est complété par des articles sur l’innovation médicale, des conseils en matière de nutrition et des actualités intéressantes en matière de santé. 

Nous vous souhaitons une bonne lecture. 

Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué santé services S.A.

Actualités – 100% news

Acteurdemasante.lu : nouveaux articles sur le thème de la ménopause

La plateforme santé Made in Luxembourg des Hôpitaux Robert Schuman, www.acteurdemasante.lu, s’étoffe de nouveaux articles sur le thème de la ménopause dans la rubrique « Santé et bien-être de la femme » : la ménopause : une étape incontournable dans la vie d’une femme, le syndrome climatérique, l’impact sur la santé, l’hygiène de vie, le traitement hormonal substitutif… Dans cette rubrique, vous retrouverez aussi des textes rédigés par les professionnels de la santé des Hôpitaux Robert Schuman sur les pathologies féminines, la chirurgie plastique, la contraception, la sexualité ou encore la chirurgie gynécologique.

Tous ces articles et d’autres thèmes santé sont à découvrir sur www.acteurdemasante.lu, en français et en allemand.

Hôpitaux Robert Schuman – Exercice « Urgences obstétricales et néonatales »

Dans le cadre de son engagement constant envers l’amélioration des pratiques et procédures cliniques, le Pôle Femme, Mère, Enfant des Hôpitaux Robert Schuman annonce la tenue de trois séances d’ateliers de simulation intitulées « Les urgences obstétricales et néonatales code rouge « . Ils se tiendront dans tous les services du pôle à l’exception de la policlinique pédiatrique et impliqueront les soignants et les médecins de différentes spécialités (obstétrique et gynécologie, anesthésie, pédiatrie et néonatologie).

Les ateliers, programmés en ce début d’année (10, 16, 25 janvier 2024) ont pour objectif de tester le bon fonctionnement des processus de gestion d’urgences lors d’un accouchement, de les rendre toujours plus efficients, ainsi que de préparer au mieux le personnel à une situation d’urgence vitale de la maman et/ou du nouveau-né.

Le bon fonctionnement de tous les services concernés est assuré et ne sera pas influencé par le déroulement de ces ateliers.

Découvrez l’Erliefnismobil : une aventure éducative et ludique sur le thème de la vue !

En partenariat avec Christoffel Blindenmission (CBM) et le Centre pour le développement des compétences relatives à la vue (CDV), les Hôpitaux Robert Schuman vous convient à une journée immersive dédiée à la sensibilisation et à la compréhension du quotidien des personnes présentant des troubles de la vue.

L’Erliefnismobil est bien plus qu’un simple bus. Il  appartient à la Christoffel Blindenmission et a été métamorphosé en un espace interactif, éducatif et divertissant, spécialement conçu pour fournir une expérience unique. La visite peut être adaptée de manière flexible en fonction de l’âge des participants, enfants ou adultes. Elle offre une présentation accessible et engageante des différents défis auxquels font face les personnes malvoyantes et aveugles au quotidien, adaptée spécialement pour le grand public.

DATE : lundi 6 mai 2024 (11h30 à 17h00) – Parvis de l’Hôpital Kirchberg (9, rue Edward Steichen L-2540 Luxembourg)

Inscription et informations complémentaires : www.hopitauxschuman.lu, rubrique « Actualités ».

ACTIVITÉS PROPOSÉES

  • Exploration ludique d’un parcours sensoriel
  • Quelles aides et outils sont utilisés par les personnes présentant des troubles de la vue ?
  • Comment s’orienter avec une canne blanche ?
  • Comment apprendre à lire et à écrire quand on voit peu ou pas du tout?
  • Quelles sont les raisons pour lesquelles on peut perdre la vue ? 

Autres dates :
27.04 | Place Guillaume II | Luxembourg – ville                                                                                         
04-05.05 | Festival de l’enfance | Abbaye de Neumünster

Das „Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionelle (INCCI) » ist jetzt akademisches Lehrkrankenhaus der Universität Heidelberg

Forschung und Lehre sind originäre Aufgaben von Universitäten, in Universitätskrankenhäusern
kommt die Krankenversorgung mit hinzu. Ebenfalls qualifizieren sich moderne, nicht-universitäre
Kliniken durch Forschung und Lehre, weil es sich gezeigt hat, dass die Analyse der eigenen Ergebnisse
im Kontext der Wissenschaft und die Weitergabe des Wissens an die Ärzte in der Ausbildung die
Qualität der Patientenversorgung erhöht.
Das INCCI, das schon seit seiner Gründung Forschung und Lehre auf der Basis der Eigeninitiativen der
praktizierenden Ärzte betreibt, hat jetzt den Status des akademischen Lehrkrankenhauses der
medizinischen Fakultät der Universität Heidelberg erhalten. Dies bedeutet, dass die Lehre am INCCI
nach den hohen Standards der Universität Heidelberg strukturiert und auch supervisiert wird, und
gemeinsame Forschungsprojekte durch die enge Verknüpfung leichter realisierbar sind.

« Wou deet et wéi ? » – Das Buch

„Wou deet et wéi?“ im Buchformat geht in die zweite Runde.

Ein kurzer Rückblick: Die Idee entstand beim Dreh von „Wou deet et wéi?“, der medizinischen Serie, die ab 2021 von RTL Télé ausgestrahlt wurde. Und hier war der Umzug ins neue Zitha-Gebäude sozusagen der Stein ders Anstoßes.

In den Kellerràumen des bekannten „Garer“ Spitals stießen wir auf eine ganze Reihe historischer Geräte, darunter heute recht skurril anmutende medizinische Instrumente.

Was wurde damals mit ihnen gemacht?
Wodurch wurden sie ersetzt?
Wie wird heute therapiert?
Was bringt die Zukunft in der Medizin?

Alles Fragen, denen Experten     in in  „Wou deet et wéi?“  auf den Grund gehen.

UN NOUVEAU CALL CENTER POUR VOS RENDEZ-VOUS EN IMAGERIE MEDICALE !

Vous pouvez désormais contacter le Call Center des Hôpitaux Robert Schuman (Hôpital Kirchberg et ZithaKlinik) dédié à la prise de rendez-vous en imagerie médicale :

  • Email: rdv@hopitauxschuman.lu
  • Tel: 286 918 – mammographie
  • Tel: 286 919 – tout autre examen en imagerie médicale (radio, IRM, scanner)

Il est ouvert du 7h à17h, du lundi au vendredi.
En cas d’annulation le même jour du samedi, veuillez contacter notre standard téléphonique du 2468 -1.

Des drones pour livrer des échantillons médicaux

Laboratoire Réunis, Luxembourg Air Ambulance S.A., POST Luxembourg, et Santé Services annoncent leur collaboration dans un projet innovant à la pointe de la technologie pour explorer l’opportunité du transport d’échantillons médicaux par drones.

Les drones sont une technologie émergente à fort potentiel dans le domaine de la santé offrant aux prestataires de soins de santé de nouvelles solutions pour livrer des équipements et des échantillons médicaux.

Dans ce projet pionnier et avant-gardiste pour le Grand-Duché, les quatre parties impliquées examineront le potentiel de l’utilisation des drones pour les livraisons d’échantillons sanguins. L’objectif principal est de mener une étude de faisabilité technique approfondie démontrant les avantages de cette méthode de transport ultramoderne, qui comprennent :

  • Rapidité et sécurité accrues
  • Respect de l’environnement
  • Réduction de la congestion urbaine
  • Surveillance et suivi facilités

INCCI – Conférence

L’Institut national de chirurgie cardiaque et de cardiologie interventionnelle (INCCI) a tenu sa conférence annuelle face à un public de spécialistes lors de sa 6ème journée de chirurgie cardiaque et de cardiologie interventionnelle intégrées. L’occasion cette année encore de présenter les nouveautés en termes de technologie et de techniques déployées dans le Herz Zenter de Luxembourg.

Plusieurs médecins experts dans leur domaine ont présenté leurs méthodes innovantes, les technologies de pointe et les compétences des équipes de l’institut. Les problématiques et visions d’avenir ont également été abordées. Un 7ème rendez vous est programmé pour le 7 janvier 2024.

Dossier thématique – maternité

Der Beruf der Hebamme

Ein ganzheitliches Engagement in einer prägenden Lebensphase

Ein Gespräch mit Anna-Cristina Alborino, Präsidentin der Luxemburger Hebammen-Vereinigung über Perspektiven und Herausforderungen in einem menschlich erfüllenden Beruf

VON MARCEL KIEFFER

In Luxemburg kommen pro Jahr über 6.000 Kinder auf die Welt (2021 waren es, laut Statec, 6.690, im Jahr 2011 noch 5.639). Trotz einer generell sinkenden Tendenz der durchschnittlichen Kindeszahl pro Frau (hier liegt Luxemburg unter dem europäischen Durchschnitt), bleibt die seit langem steigende Bevölkerungszahl in unserem Land nicht ohne Einfluss auf die hiesigen Geburtenzahlen. Entsprechend steigt der Druck auf die nationalen Gesundheitsstrukturen und die dort aktiven medizinischen und paramedizinischen Akteure. Von der Präsidentin der Association Luxembourgeoise des Sages-Femmes (ALSF), Anna-Cristina Alborino, wollten wir wissen, wie dieser spezifische Berufszweig derzeit aufgestellt ist und wie er die aktuellen Entwicklungen sowohl auf medizinischer wie gesellschaftlicher und struktureller Ebene erlebt.

Madame Alborino, in Luxemburg kommen immer mehr Kinder auf die Welt. Was sagen Sie zu dieser Tendenz in Anbetracht der Realitäten, mit denen Sie als Hebamme und Vorsitzende Ihrer Berufsvereinigung tagtäglich zu tun haben?

Nun ja, tatsächlich ist die längerfristige Tendenz bei den Geburten in Luxemburg steigend, was wohl hauptsächlich auf die sehr dynamische Bevölkerungszunahme im Lande zurückzuführen ist. Außerdem kommen zu der von Ihnen genannten Zahl ja auch noch jährlich rund tausend Geburten von Grenzgänger-Kindern hinzu. Die Geburtenzahlen, die wir Hebammen haben, weichen stark von den Statec-Zahlen ab. 2021 waren es 7.669 Geburten und 2022 waren es 7.609 Geburten, also eigentlich eher gleichbleibende Zahlen. Als Hebammen haben wir natürlich eher mit den positiven, lebensbejahenden Aspekten in einem sehr prägenden Lebensabschnitt einer Frau zu tun, wobei wir die Wichtigkeit unserer Aufgabe immer wieder aufs Neue erleben. Das ist das Schöne an unserem Beruf.

Es gibt Nachwuchssorgen

Wie viele Hebammen gibt es eigentlich in Luxemburg?

Leider sind die Statistiken auch in dieser Hinsicht nicht optimal in Luxemburg. Tatsächlich kann ich Ihnen nicht genau sagen, wie viele Hebammen in Luxemburg praktizieren oder beschäftigt sind, weil wir, auch auf mehrfache Nachfrage hin, die genauen Zahlen hierzu nicht vom Gesundheitsministerium geliefert bekommen, was uns eigentlich unverständlich ist. Bei unserem Berufsverband sind rund 120 Mitglieder registriert. In der Realität sind es deutlich  mehr, die hierzulande in den Kliniken und freiberuflich arbeiten.

Glauben Sie denn, dass es insgesamt genug sind, um der Situation und den Bedürfnissen der schwangeren und gebärenden Frauen in Luxemburg optimal gerecht zu werden?

Nun, das ist schon ziemlich gut, könnte aber durchaus noch mehr sein. Bei der aktuellen Tendenz gibt es in den Kreißsälen doch schon ziemlich viel zu tun, so dass die Zahl der zur Verfügung stehenden Hebammen knapp werden kann. Wir würden uns idealerweise eine 1-zu-1-Betreuung in Luxemburg wünschen, d.h. dass eine Hebamme sich ausschließlich und durchwegs um eine Frau kümmert. Leider ist das derzeit nicht möglich, wofür es manche Ursachen gibt, wie z.B. die bestehenden Personalschlüssel in den Kliniken. Natürlich wissen wir auch, dass unsere Arbeit nicht immer so klar planbar ist bei der Betreuung der Geburt, aber als Idealvorgabe würden wir uns dies doch sehr wünschen, dies vor allem im Interesse der qualitativen Betreuung der gebärenden Frau. Darüber hinaus wäre es schön, wenn sich noch mehr Menschen für unseren Beruf interessieren würden. In der Hinsicht haben wir schon ein kleines Nachwuchsproblem. Es fällt auf, dass doch noch allzu viele Studierende ihre Ausbildung abbrechen. Unsere jährlichen Studiengänge werden nie ganz vollständig belegt, und im vergangenen Jahr 2023 haben gerade einmal zwei Hebammen ihre Ausbildung erfolgreich abgeschlossen. Wir hoffen natürlich, dass durch die bevorstehende Akademisierung 2025 dem entgegengewirkt werden kann, aber natürlich spielen auch immer wieder falsche Vorstellungen über die tatsächlichen Realitäten im Alltag einer Hebamme bei solchen Studienabbrüchen eine Rolle.

„Eine durchgängige Betreuung wäre optimal“

Nun sind Hebammen ja auch außerklinisch, d.h. freiberuflich aktiv. Wie sehr sind sie in diesem Bereich ausgelastet?

Da sind wir in der Tat sehr gut aufgestellt. Als Freiberufliche kümmern wir uns ja hauptsächlich um die Begleitung der schwangeren Frau, organisieren Geburtsvorbereitungskurse sowie betreuen und beraten wir die jungen Mütter, die Babys und Partner dann auch nach der Geburt zu Hause; wir machen Wochenbettbegleitung, observieren die Entwicklung des Kindes, geben viele Empfehlungen etc. Hier haben wir tatsächlich die Zeit und die Möglichkeiten, uns ausgiebig um die Frauen und die Kinder in ihrem direkten Umfeld zu kümmern, was insgesamt dem ganzheitlichen Anspruch unseres beruflichen Selbstverständnisses am besten entspricht.

Aber bei der Geburt selbst, wenn diese in der Klinik stattfindet, kann die freiberufliche Hebamme nicht dabei sein…?

Dies lässt das System in Luxemburg leider nicht zu. In der Klinik kann nur diejenige Hebamme die Geburt begleiten, die in dem Moment Dienst hat. Die im Prinzip wünschenswerte und auch vorteilhafte Kontinuität bei der Betreuung einer schwangeren Frau ist in dem Fall leider nicht gewährleistet. Die Vorstellung, dass eine Hebamme sich im Laufe einer Schwangerschaft, während und bis nach der Geburt um dieselbe Frau kümmern könnte, ist wahrscheinlich sowieso momentan etwas zu idealistisch. Optimal wäre dagegen eine durchgängige Betreuung durch ein kleines Hebammenteam, wie beispielsweise in einem Geburtshaus oder einer Hebammenpraxis.

Spüren Sie die Anerkennung, die Ihnen in Ihrer Funktion gebührt, bei den Patientinnen, Ärzten, Institutionen etc.?

Generell fühlen wir uns in der Gesellschaft und auch in unserem Arbeitsumfeld durchaus sehr wertgeschätzt. Auch unser interdisziplinäres Zusammenwirken mit den Ärzten und anderen Gesundheitsberuflern ist im allgemeinen recht zufriedenstellend. Punktuell tauchen immer wieder Tarifierungsprobleme mit der Krankenkasse auf, was die Verrechnung unserer Arbeit betrifft, so z.B. jetzt wieder bei der Bezahlung über nachgeburtliche Pauschale hinausgehenden Leistungen. Darüber hinaus weigern sich manche Ärzte, Verschreibungen für zusätzliche Hebammenbetreuung auszustellen, obwohl es Situationen gibt, in denen es dringend notwendig wäre. Das verbessert das Verhältnis zwischen Ärzten und Hebammen nicht wirklich. Zum Glück brauchen wir aktuell nur noch in manchen wenigen Fällen eine Verschreibung der Ärzte.

Wichtige Ausbildungsreform

Die beschlossene Ausbildungsreform für Hebammen auf einem demnächst universitären Niveau mit Bachelor-Abschluss dürfte Sie aber auch zufrieden stellen, oder?

Auf jeden Fall ist das positiv und es war auch dringend notwendig, leider wurde der geplante Start der Uni-Ausbildung zum Wintersemester 2024 jetzt kurzfristig um ein Jahr verschoben. Natürlich stellt uns diese Reform, die ja dann auch die bisherige Ausbildung im Lyzeum für Gesundheitsberufe von drei Jahren um ein weiteres verlängert, natürlich insgesamt zufrieden. Gerade die über eine EU-Direktive vorgegebene Akademisierung unseres Berufes hinsichtlich der Umsetzung europaweiter Standards ist für uns Hebammen in der Tat sehr wichtig.

In Luxemburg gibt es, noch, kein Geburtshaus, und auch Hausgeburten sind die Ausnahme. Ist Ihrer Ansicht nach Luxemburg strukturell optimal vorbereitet auch auf alternative oder innovative Geburtsoptionen, z.B. außerhalb der klassischen Spitalgeburt?

Nun, gemäß den bestehenden Gesetzen sind Hausgeburten in Luxemburg seit eh und je möglich, sofern sie sich auf den reinen physiologischen, d.h. medizinisch komplikationslosen Vorgang beschränken. Wo eine solche Geburt stattfindet ist demnach unwesentlich. Das Problem, um eine außerklinische Geburt durchzuziehen, lag lange Zeit, d.h. bis 2022, eher im Fehlen einer geregelten tariflichen Nomenklatur zur Abrechnung einer Geburt durch eine Hebamme. Seit 2022 besteht diese Nomenklatur und es finden deshalb auch mehr Hausgeburten in Luxemburg statt, auch wenn es gegenüber der Zahl der Spitalgeburten noch verschwindend gering bleibt. Geburtshäuser sind dementsprechend denn auch durchaus möglich, allerdings fehlt in dieser Hinsicht ein klarer Rahmen zum Funktionieren einer solchen Struktur, welchen die Regierung ausarbeiten möchte. Seit Sommer 2023 gibt es eine Arbeitsgruppe, die die Kriterien einer Geburt ausarbeitet, und damit wäre dann dieser Rahmen gesetzt. Wir begrüßen, dass im Koalitionsvertrag der neuen Regierung das Thema Geburtshaus erläutert wird. Das allein ist schon ein wichtiges Signal an unseren Berufsstand, aber auch an die Frauen im Sinne eines Entgegenkommens an ihre eigenen Wünsche und Vorstellungen.

Zu viele Kaiserschnitte

Die Tatsache, dass rund 30 Prozent aller Geburten in Luxemburg per Kaiserschnitt geschehen, was leicht über dem europäischen Durchschnitt liegt, lässt aufhorchen. Was sagen Sie aus Ihrer Sicht als Hebamme dazu?

Das ist ein nicht nur in Luxemburg feststellbares, sondern sogar europaweites Phänomen, und es gibt auch eine entsprechende Empfehlung der Weltgesundheitsorganisation, die Kaiserschnittraten unbedingt zu senken. Die Gründe für die hohe Zahl an Kaiserschnitten können vielfach sein und liegen wegen ihres pathologischen Charakters natürlich in der Zuständigkeit der Gynäkologen, die generell bei fehlenden medizinischen Indikationen vom Kaiserschnitt abraten. Bei einer sogenannten Beckenendlage des Kindes ist dagegen der Kaiserschnitt die übliche Vorgehensweise, die aus Hebammensicht aber hinterfragbar ist. Zu Kaiserschnitten führt leider häufiger auch die nicht immer vorteilhafte Interventionskaskade, die oft mit einer medikamentösen Einleitung oder einem Optimalisieren der Geburtswehen beginnt und oft dann in einen langen, zähen und für Frau und Kind erschöpfenden Geburtsvorgang mündet. Intuitive Positionseinnahmen und Bewegungsvorgänge, die den Geburtsverlauf begünstigen, durch Periduralanästhesie dann aber unterbunden werden, wären oft der bessere Weg.

Finden Sie, dass die schwangeren Frauen ausreichend in die Mitbestimmung über den ihr bevorstehenden Geburtsvorgang einbezogen sind? Was könnte da verbessert werden?

Eine pauschale Antwort kann man darauf nur sehr schwer geben, weil die Individualität und jeweilige Charaktereigenschaft einer gebärenden Frau oft unterschiedlich und dann auch in der spezifischen Situation ausschlaggebend ist. Es spielt aber schon eine große Rolle, wie eine Frau in ihrer Schwangerschaft sich vorab informiert bzw. ob sie von einer Hebamme betreut wird oder nicht, denn durch die Hebamme ist sie schon anders auf die Geburt vorbereitet. Ihr Wunsch nach Mitbestimmung variiert denn auch entsprechend. Theoretisch stehen ihr in Luxemburg alle, auch alternativen Geburtsoptionen offen, über die wir sie als Hebammen natürlich genauestens informieren.

Echo-psy

Soutenir après la perte d’un bébé : Briser le silence et accompagner avec empathie

Par Delphine Colin, Melissa Morgenthaler et Daniela Pavan, psychologues aux Hôpitaux Robert Schuman

La perte d’un bébé est une expérience déchirante qui défie le sens même de la vie. Elle plonge les parents dans un abîme émotionnel où la douleur est à la fois profonde et physique. Même lorsque le décès de l’enfant est attendu, il reste un choc insurmontable, un événement irréel qui semble faire s’effondrer le monde entier.

Les parents se retrouvent perdus, comme s’ils avaient été amputés d’une partie d’eux-mêmes. La douleur persiste, semblable à un coup de poignard lancinant rappelant sans cesse la réalité de la perte. Nombreux sont ceux qui craignent de ne jamais se remettre d’un tel traumatisme. Pourtant, malgré cette blessure indélébile, il est possible pour eux d’évoluer, de trouver de la joie et même d’envisager de nouveaux projets. Pour cela, il est important de se sentir soutenu et accompagné, et d’accepter le temps nécessaire pour ce travail.

Le deuil d’un enfant est un tourbillon d’émotions : détresse, colère, culpabilité, honte… Les parents ressentent un vide immense, non seulement à cause de la perte de leur enfant, mais aussi de tous les projets et rêves qui y étaient associés. Ils se débattent avec un sentiment d’injustice et de colère envers un monde qui continue à tourner, mais qui semble s’être arrêté pour eux. La culpabilité les ronge, les poussant à se demander ce qu’ils auraient pu faire différemment pour éviter cette tragédie. Dans les situations d’interruption de grossesse, ce sentiment est d’autant plus grand : aider son enfant par la mort au lieu de l’aider par la vie, sans oublier la difficulté d’être celui qui doit porter ce choix. La honte face au jugement des autres vient encore alourdir leur fardeau.

Le deuil, quel que soit l’âge de l’enfant ou le stade de la grossesse, est un processus long et douloureux. Cela reste un sujet tabou difficile à aborder et l’on peut se sentir impuissant dans le souhait d’aider nos proches en deuil. Il sera bénéfique que les parents disposent d’un espace de parole, auprès de proches ou de professionnels. Cependant, il est indispensable de respecter le rythme des parents, leurs souhaits et besoins dans le processus. Parfois, la meilleure manière d’aider est de respecter le silence, le temps qu’il faudra. Inversement, exprimer ses émotions n’est pas morbide, mais un moyen de les libérer progressivement, que ce soit de manière verbale mais aussi par l’écriture, le dessin, le chant, le symbolique, la cérémonie… Chaque personne traversera le deuil à sa manière.

La résilience des parents et leur lien intérieur avec leur enfant décédé jouent un rôle crucial dans le processus de deuil. Garder vivant le souvenir de l’enfant à travers des rituels, des souvenirs ou des objets symboliques aide les parents à trouver un sens à leur perte. Il est donc indispensable d’accepter la présence de cet enfant, tant dans le discours que dans le symbolique, et de ne pas inciter à « tourner la page », d’accepter qu’il y aura toujours des piqûres de rappel, des moments de tempête au milieu du calme.

Le parent n’oublie pas, jamais. Il réapprend à vivre avec le deuil. Ceci engendrera à la fois une grande faiblesse et une énorme force, qui sera portée en soi pour toujours.

« Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis » Victor Hugo

Dossier thématique – Maternité

Le gynécologue-obstétricien, le généraliste de la femme

Interview Dr Birgit de Pourcq, médecin référent en gynécologie-obstétrique, pôle FME, Hôpitaux Robert Schuman

Par Alizee Villance

Le gynécologue-obstétricien est spécialisé dans le traitement des maladies spécifiques de la femme. Il s’occupe de la grossesse, de l’accouchement et du postpartum et intervient dans d’autres domaines comme la stérilité, la contraception, le dépistage et traitement du cancer ainsi que le traitement opératoire de certaines infections gynécologiques.

  • Quelles sont les compétences requises pour faire ce métier ?

Dr de Pourcq : Je vois le gynécologue comme le généraliste de la femme. Nous recevons beaucoup d’informations confidentielles qu’il faut traiter avec empathie, douceur et discrétion. Ayant aussi beaucoup d’actes techniques à réaliser, parfois très délicats comme par exemple les césariennes et accouchements, les biopsies et les hystéroscopies diagnostiques, nous devons faire preuve de tact et de prudence. En plus, la formation continue est très importante, qu’il s’agisse de nouvelles techniques opératoires ou de traitements médicaux. En ce qui concerne les accouchements, il faut aussi s’adapter aux attentes des patientes, comme par exemple la médicalisation de l’accouchement.

  • Quel est le quotidien d’un gynécologue ?

Dr de Pourcq : Il n’y a pas de routine. Le gynécologue en milieu hospitalier commence souvent sa journée par la visite des patientes hospitalisées. Ensuite, il fait des consultations diverses à son cabinet privé : le suivi de grossesse, les contrôles annuels ou postopératoires, les discussions de résultats, problèmes de ménopause ou de contraception, planification d’opérations… Il y a aussi beaucoup de démarches administratives qui peuvent perturber le déroulement de la consultation. Concernant les journées opératoires, nous avons de longues journées avec des opérations variables en temps et difficulté. Le planning opératoire est régulièrement perturbé par des opérations urgentes qui s’intercalent.

  • Quel est votre rôle lors d’un accouchement ?

Dr de Pourcq  : Théoriquement, le gynécologue-obstétricien est présent à chaque accouchement et peut intervenir en cas de complications en terminant l’accouchement par une ventouse ou un forceps ou en indiquant la nécessité d’une césarienne. La majorité des accouchements est effectuée par la sage-femme qui s’est occupée de la patiente pendant les heures qui précèdent l’accouchement. Dès  l’arrivée d’une de nos patientes en clinique, nous sommes avertis et nous sommes régulièrement informés de la progression du travail.

  • Quels sont les plus grands défis de votre métier ?

Dr de Pourcq  : La flexibilité et la résilience face aux imprévus avant tout, mais aussi de concilier sa vie professionnelle avec sa vie privée, surtout en tant que femme et mère. Travailler comme gynécologue en milieu hospitalier est aussi très physique.

  • Quand faut-il consulter un gynécologue et comment bien le choisir ?

Dr de Pourcq  : Les dépistages du cancer du col de l’utérus ou du cancer du sein sont bien efficaces tant que l’on consulte régulièrement son gynécologue. Plus tôt ils sont détectés, meilleur est le pronostic, bien qu’il y ait toujours des exceptions.

Je conseille donc de choisir son gynécologue assez tôt, afin d’éviter le stress ou de devoir trouver un rendez-vous en cas d’urgence. La relation avec son gynécologue est plus intime que pour d’autres spécialités, il faut avoir une bonne affinité.

Selon l’âge et les besoins des patientes, on peut choisir un gynécologue qui travaille en milieu hospitalier ou fait exclusivement de la gynécologie médicale. Si l’on choisit un gynécologue pratiquant exclusivement en cabinet médical, il est important de lui demander avec quel médecin en milieu hospitalier il coopère habituellement pour les accouchements ou les opérations.

  • Avez-vous des conseils pour les futures mamans ?

Dr de Pourcq  : Si vous êtes enceinte et que vous êtes stressée, surtout faites part de vos peurs à votre gynécologue. Il peut alors vous proposer de rencontrer une sage-femme avant l’accouchement pour vous rassurer, et plusieurs angoisses et hésitations peuvent ainsi être résolues par le dialogue.

  • Quel message aimeriez-vous faire passer sur votre métier ?

Dr de Pourcq  : Le problème depuis quelques années déjà est le manque de recrutement. Les études sont dures et les 12 années d’étude et de spécialisation en refroidissent plus d’un. Mais le métier de gynécologue-obstétricien en milieu hospitalier est très varié, intéressant et aussi gratifiant avec des possibilités de travailler en milieu hospitalier ou exclusivement en cabinet médical. Chacun pourrait trouver y trouve une niche qui lui plait le plus. 

Interview

Interview / portrait d’une infirmière pédiatrique en maternité : Interview de Marine Sanitate, infirmière pédiatrique aux Hôpitaux Robert Schuman

Par Elodie Constant

Une infirmière est l’intermédiaire entre les patients et les docteurs, elle surveille l’état de santé du patient et coordonne les soins pendant l’hospitalisation et lors de leur sortie.

En quoi consiste votre métier ?

MS : L’objectif principal de notre métier est d’accompagner les nouveaux parents dans leur parentalité. Nous apprenons au parents comment devenir autonome avec leurs enfants en environ 4 jours d’hospitalisation. Nous avons notamment pour mission de surveiller l’enfant en contrôlant sa thermorégulation, son tonus ou encore son teint, mais aussi prendre soin de la maman en effectuant les surveillances nécessaires.

Quelles sont selon vous les qualités requises pour être infirmière pédiatrique en maternité ?

MS : Il faut avant tout aimer son métier. Nous devons faire preuve de bienveillance pour tous les patients que l’on rencontre. Mais il faut aussi savoir rester professionnelle face à chaque situation. 

Si je devais donner un conseil a quelqu’un qui voudrait faire ce métier, c’est de se faire confiance et de croire en soi. Et en cas de doute si ce métier vous correspond, faites divers stages et prenez contact avec des personnes exerçant ce métier.

Pouvez-vous décrire une journée typique dans votre travail ?

MS : Les journées sont organisées sur 3 postes différents, celui du matin, de l’après midi et de la nuit. Nous commençons tout d’abord par les transmissions de l’équipe en poste, c’est-à-dire que l’on nous fait un récapitulatif de ce qu’il s’est passé avant qu’on arrive.

Nous travaillons quotidiennement en collaboration avec les pédiatres, gynécologues, psychologues, kinésithérapeutes, assistantes sociales mais aussi avec les infirmières, les aides-soignantes et les sages-femmes du service. Ainsi, en mettant toutes nos compétences en communs nous nous assurons d’apporter les meilleurs soins aux parents ainsi qu’à leur bébé.

Quels sont les principaux défis que vous rencontrez au quotidien ?

MS : Il y a les problèmes de logistique, en fonctions des admissions et des accouchements, nous pouvons avoir un manque de place selon la vague d’influence.

Une des autres difficultés reste la barrière linguistique, elle est de plus en plus présente et cela peut nous poser des difficultés pour communiquer.

La difficulté principale est de donner les mêmes informations (qui sont variables en fonction de l’ethnie, la culture et le vécu de chaque patient et de chaque famille), nous n’avons pas étudié aux mêmes endroits et nous n’avons donc pas toutes eu les mêmes apprentissages. Il faut alors beaucoup de communication entre nous afin d’avoir un discours commun.

Interview

« Sage-femme en salle d’accouchement, un métier passionnant mais trop méconnu »

Entretien avec Vanessa Ferreira, sage-femme en salle d’accouchement aux Hôpitaux Robert Schuman

Par Alizee Villance

Le grand jour est arrivé, vous êtes accueillie et accompagnée tout au long de votre accouchement par une équipe de professionnels passionnés et conscients que vous êtes sur le point de vivre l’un des moments les plus forts de votre vie. La sage-femme est la première personne de contact lorsque vous arrivez en salle de naissance. Tout au long de votre accouchement, elle surveille, en étroite collaboration avec votre gynécologue, l’évolution et le déroulement de celui-ci. Elle veille au maintien de votre bien-être. C’est notamment le cas de Vanessa Ferreira, sage-femme depuis 2011 aux HRS.

  • Quel est votre quotidien de sage-femme ?

VF : Le quotidien se résume à la prise en charge d’un couple dans un moment très important de leur vie, et s’assurer que tout se passe bien pour la maman et le bébé. Nous travaillons dans une équipe pluridisciplinaire avec des gynécologues, des anesthésistes, des pédiatres et toute l’équipe du bloc opératoire. Nous avons un relationnel fort avec les patients, mais nous passons aussi beaucoup de temps à faire de l’administratif pour retranscrire tout acte réalisé chez la patiente ou le bébé.

C’est un métier sans routine. On se demande chaque jour ce qui nous attend. Avec près de 2800 accouchements par an, les jours de garde calmes sont très rares. Chaque accouchement est unique ainsi que chaque relation avec la femme. A tout moment peut survenir une urgence donc il faut avoir les bons réflexes pour maitriser la situation.

  • A partir de quel moment accompagnez-vous la maman pour son travail ?

Les grossesses sont majoritairement suivie par le gynécologue. A la Clinique Bohler les sage-femmes font des séances en présentiel et en live d’information pour les futures mamans. En salle d’accouchement , nous accompagnons les femmes en travail spontané ou médicalisé . A partir d’une certaine heure nous nous occupons aussi des urgences gynéco-obstétricales. Le Gynécologue est bien sur tenu au courant de l’évolution du travail de sa patiente .

Lors des césariennes programmées, nous prenons le bébé pour les soins et la visite du pédiatre avant de le présenter à sa maman en peau à peau. En cas de césarienne ou d’accouchement, le bébé n’est jamais séparé de sa maman, sauf urgence.

  • Quel message avez-vous à faire passer sur votre métier ?

C’est un métier passionnant, comme tous les métiers du système de la santé. Il n’y a pas de routine, c’est très intéressant et je trouve que c’est un métier trop méconnu. Nos métiers sont très valorisants, nous jouons un rôle important dans la vie d’un couple à un moment donné, et il est indispensable qu’une relève soit assurée.

Séances de préparation à la naissance

Des séances participatives pour les futures mamans de la Clinique Bohler

Le pôle femme-mère-enfant des Hôpitaux Robert Schuman, propose à ses patientes des séances live, tenues par le personnel soignant des HRS.

Elles permettent de participer à des séances de préparation à la Naissance depuis votre domicile, mais aussi de dialoguer ouvertement avec l’animatrice de la séance et de poser vos questions en direct via le t’chat. Apportant soutien, accompagnement, interactivité mais aussi réponses personnalisées.

Les thèmes sont les suivants :

  • L’après naissance : sommeil du nouveau-né, la prévention de la mort subite, le co-dodo, les pleurs, la sécurité affective, les coliques, la tétine…
  • L’allaitement maternel:
  • La préparation à la césarienne : le déroulement et l’accompagnement lors du passage au bloc opératoire, la place du père pendant l’intervention, l’accueil de votre bébé, la première mise au sein ou premier biberon, le suivi post-opératoire …

Comment s’inscrire ? Rendez-vous sur www.acteurdemasante.lu, rubrique « Grossesse et naissance – Préparation à la naissance ». Vous y trouverez l’agenda des séances à venir, ainsi qu’un descriptif et la langue de la séance (français, luxembourgeois ou anglais) + QR Code « Séances live_QR Code »

L’équipe du pôle FME (HRS) propose également des cours de préparation à la naissance en présentiel, afin de vous préparer activement à la naissance de votre enfant.

Le cycle de préparation à la naissance (2 séances de 2h) vous permet de vous préparer activement à la naissance de votre enfant en vous informant sur votre grossesse, l’accouchement et les premiers jours avec votre bébé. Ces séances allient informations, exercices de positionnement et de respiration, relaxation et temps d’échange.

  • L’atelier Nesting : Accueillir bébé dans un environnement sain – lieu d’échange et d’informations sur tout ce qui touche l’environnement du nouveau-né. Les 1000 premiers jours (de la conception jusqu’au 2 ans de l’enfant) sont considérés comme une étape primordiale dans le développement de bébé. Assurer son capital santé durant cette période sensible est l’affaire de tous. Cet atelier vous aidera à identifier les polluants intérieurs et vous donne les moyens pour agir afin de créer un environnement sain pour vous et votre bébé.
  • Activité physique durant la grossesse : cela vous permet de préparer le corps à l’accouchement, de réduire le stress, de favoriser le sommeil et d’améliorer l’estime de soi.

Notre équipe de sage-femmes vous accompagne et vous guide dans cette pratique, que vous souhaitiez débuter une activité physique pendant la grossesse ou vous permettre de maintenir une activité physique au fil des mois.

Pour plus d’informations sur les cours de préparation à la naissance, rendez-vous sur le site internet des Hôpitaux Robert Schuman.

Reproduktionsmedizin in Luxembourg

Wenn der Kinderwunsch zur medizinischen Herausforderung wird

Über neue Wege und Chancen bei assistierter Befruchtungsmethodik: ein Gespräch mit Dr. Caroline Schilling und Dr. Thierry Forges von der Luxemburger Fertilitätsklinik

VON MARCEL KIEFFER

Hinter den steigenden Geburtenzahlen in Luxemburg verbirgt sich eine für viele Menschen weniger erfreuliche Realität: jene, mit einem seit langem unerfüllten Kinderwunsch leben zu müssen. Längst nicht Allen, die Eltern werden wollen, wird dieses Glück beschert. In den industrialisierten Ländern bleiben 12 bis 15 Prozent der zeugungswilligen Paare kinderlos. In Luxemburg bieten sich ihnen seit 2005 die Dienste des dem CHL angegliederten Laboratoire National de Procréation Médicalement Assistée (PMA) an. Dort werden mittlerweile rund 700 Punktionen im Jahr durchgeführt, und im Endeffekt können so bei 15 bis 35 Prozent der diversen Interventionen Schwangerschaften herbeigeführt werden. Das Gesamtfeld der angewandten Reproduktionsmedizin stellt sich indes weitaus komplexer und reichhaltiger dar als gemeinhin angenommen. Um seinen Lesern einen Einblick in die Thematik zu geben, unterhielt sich Health Bells mit der Frauenärztin und Leiterin der klinischen Abteilung des Service national de PMA, Dr. Caroline Schilling, sowie mit Dr. Thierry Forges, Biomediziner und verantwortlicher Leiter des Nationalen PMA-Labors.

Angesichts der individuell unterschiedlichen Situationen und Optionen ist es nur schwer möglich, die genaue Zahl der mit Hilfe einer assistierten Reproduktionsmethode gezeugten Kinder zu bestimmen, doch geht Dr. Thierry Forges davon aus, dass ca. 2,5 Prozent der 2020 in Luxemburg geborenen Kinder durch eine in-vitro-Fertilisation (IVF) entstanden sind, sowie ein Prozent durch eine intra-uterine Insemination. Dazu kommen die Kinder, bei deren Müttern eine einfache hormonelle Stimulation durchgeführt wurde. Insgesamt seien ca. fünf Prozent der Geburten auf reproduktionsmedizinische Hilfe zurückzuführen, was einer auch weltweit steigenden Tendenz entspricht. Das wären in Luxemburg im Jahr 2022, bei rund 6.500 registrierten Geburten, in etwa 325 Kinder.

Eine steigende Entwicklung seit 2005

Diese Zahlen belegen, was sich seit der Gründung des Nationalen PMA-Labors in der Reproduktionsmedizin in Luxemburg getan hat. Dr. Caroline Schilling fasst diese Entwicklung zusammen: So gab es in der „Pionierzeit“ vor 2005 in Luxemburg zwar noch kein IVF-Labor, doch wurden schon Ovarialstimulationen durchgeführt im Hinblick auf eine künstliche Befruchtung: Die Eizellentnahme (Follikelpunktion) fand damals in der „alten“ Maternité statt, die Eizellen wurden dann vom Partner nach Liège in das Hôpital de la Citadelle gefahren, um dort befruchtet zu werden. Zwei Tage später fuhr das Paar zusammen dorthin, um einen oder mehrere Embryonen einpflanzen zu lassen. Ab 2005 war es viel einfacher, weil alles in der Maternité stattfinden konnte: so wurden im Jahr 2005 erstmals 99 Follikelpunktionen durchgeführt, und seitdem hat sich die Aktivität ständig weiterentwickelt. 2023 waren es um die 700. Dazu kamen 350 Inseminationen und 650 Transfers mit eingefrorenen Embryonen. Ein besonders wichtiger Schritt war der Umzug in die neue Maternité des CHL im Jahr 2015. Seither befindet sich die reproduktionsmedizinische Abteilung in modernen Räumlichkeiten und das Labor mitsamt Reinraum entspricht internationalem Standard.

Luxemburg ist eines der wenigen europäischen Länder, die bis heute keine Gesetzgebung im Bereich der Reproduktionsmedizin haben, gibt Dr. Caroline Schilling zu bedenken. „Doch wir passen uns weitgehend unseren Nachbarländern an und arbeiten eng mit der Universitätsklinik UZ Brüssel zusammen. Wir versuchen immer die Gesundheit der Patientin während der Behandlung, der eventuellen späteren Schwangerschaft sowie auch die des Ungeborenen in den Vordergrund zu stellen. So haben wir zweimal die Woche multidisziplinares Treffen, wo jeder Fall vor Stimulationsbeginn besprochen wird“, unterstreicht sie und fährt fort: „Große Fortschritte gab es in den letzten Jahren auf dem Gebiet der Kryokonservierung (Embryonen werden heute nur noch mit der sogenannten Vitrifikationsmethode eingefroren), so dass wir seit mehreren Jahren in den allermeisten Fällen nur einen einzigen Embryo in die Gebärmutter einsetzen, um so weit wie möglich Mehrlingsschwangerschaften zu verhindern. Diese Methode erlaubt es auch, Eizellen einzufrieren. Durch die Zusammenarbeit mit den Onkologen bieten wir seit fast vier Jahren in Luxemburg fertilitätserhaltende Maßnahmen für Krebspatientinnen an. Das Einfrieren von Sperma ist wesentlich einfacher, sodass dies für die männlichen Patienten schon seit langem gemacht wird.“

Ab 37 Jahren sinkt die Fruchtbarkeit bei der Frau

Was die Mentalitäten und Gewohnheiten anbelangt, so steigt das Alter der Patientinnen bei einer Erstbehandlung stetig an, stellt Dr. Schilling fest. Im Moment haben die Frauen im Schnitt 37 Jahre, ein Viertel sind älter als 40. Die Frauen fühlen sich jung, sind auch größtenteils gesund, aber sich nur selten bewusst, dass die Fruchtbarkeit ab 37 Jahren stark abnimmt. Besonders bei IVF mit Frischtransfer liegt die Erfolgsrate bei Frauen zwischen 35 und 40 nur noch bei 35 Prozent, über 40 bzw. 43 Jahren bei 25 bzw. 10 Prozent, sagt Dr. Forges während bei Frauen unter 35, die Erfolgsrate deutlich über 40% liegt. Die Zahl der Behandlungen mit Spendersamen hat zugenommen, hauptsächlich wegen der steigenden Zahl von Frauen, die gewollt oder ungewollt ohne Partner sind und sich ein Kind wünschen. Alle Paare bzw. Patientinnen, die Spendersamen benötigen, müssen mindestens einmal eine psychologische Beratung haben. „Natürlich sind viele PatientInnen heute besser informiert als noch vor zehn Jahren und kommen aus eigener Initiative in die Kinderwunschsprechstunde. Es gibt auch noch viele Paare, die sich zuerst von ihrem Frauenarzt beraten lassen und dann zu uns überwiesen werden“, so Dr. Schilling.

In Luxemburg gibt es keine eigenständige Spenderspermabank, so dass Spendersperma von ausländischen Spermabanken importiert wird, meistens aus Dänemark. Die Patientinnen haben über Internet mehrere potentielle Spender auszuwählen, erklärt Dr. Thierry Forges. Derzeit besteht noch die Möglichkeit, zwischen anonymen und nicht anonymen Spendern zu wählen. Bei nicht anonymen Spendern hat das Kind bei Volljährigkeit die Möglichkeit, die Identität des Spenders zu erfahren. Andere Wunschkriterien sind den Patientinnen frei überlassen. „Die Auswahl der Patientin wird dann in unserem Labor überprüft, vor allem, damit die maximale Patientenzahl pro Spender nicht überschritten wird. Diese wurde vom Wissenschaftlichen Beirat unseres Fertilitätszentrums auf maximal drei begrenzt. Sollten ethische Fragen auftreten, so werden diese in unserer multidisziplinaren Fallbesprechung diskutiert; falls notwendig, wird das Ethik-komitee des CHL um Rat gefragt“, so Dr. Forges. Die rechtlichen Grundlagen der assistierten Reproduktion mit Spendersperma sind derzeit Gegenstand eines Gesetzesentwurfs, der von der vorherigen Regierung ausgearbeitet, aber noch nicht von der Abgeordnetenkammer gestimmt wurde.

Überschaubarkeit und persönliche Nähe

Seit der Schaffung der Luxemburger Fertilitätsklinik bleiben Patientinnen und Paare gerne im Lande, um sich bei der Erfüllung ihres Kinderwunsches unterstützen zu lassen. Der Gang ins Ausland ist längst nicht mehr die Regel. „Eine Fertilitätsbehandlung ist zeitaufwändig und meist eine große psychische und physische Belastung für die Betroffenen. Ich denke, so Dr. Caroline Schilling, dass es für die meisten Paare einfacher und auch praktischer ist, die Behandlung in Luxemburg zu machen. In Umfragen zur Qualität unserer Arbeit und zur Zufriedenheit der PatientInnen schneiden wir im Vergleich zum Ausland sehr gut ab. Nachdem die klinische Abteilung in der Bohler-Klinik 2020 geschlossen wurde, wird die Fertilitätsbehandlung nur noch in der Maternité im CHL angeboten, was eine gewisse Wartezeit mit sich bringt und eventuell das Gefühl gibt, keine Alternative zur Fertilitätstherapie im Land zu haben. Einige Gynäkologen überweisen ihre Patientinnen gleich ins Ausland. Viele Paare wenden sich aber nach Luxemburg, nachdem sie negative Erfahrungen im Ausland gemacht haben. Wir haben den Vorteil, dass die Größe unserer Fertilitätsklinik überschaubar ist und wir dadurch ein persönlicheres Verhältnis zu unseren PatientInnen aufbauen können.“

Dr. Schilling gibt zu, dass die Erfolgsraten in der Fertilitätsmedizin, trotz vieler Fortschritte, noch sehr begrenzt sind, was den meisten PatientInnen nicht bewusst sei, wenn sie zum ersten Mal in die Sprechstunde kommen. „Es kann schnell zu Frustrationen kommen und man sucht dann im Internet nach Lösungen. So kommt es, dass wir Ärzte in der Sprechstunde, nach einem oder zwei misslungenen Versuchen, viel Zeit damit verbringen, Techniken und alternative Behandlungsmöglichkeiten zu erklären.“ Was in Luxemburg nicht geleistet werden kann, ist die Eizellspende, die für Frauen mit einer Eierstockinsuffizienz die einzige Möglichkeit ist, eine Schwangerschaft zu erzielen. Betreffend die fertilitätserhaltenden Maßnahmen, werden in Luxemburg Sperma und Eizellen (manchmal auch Embryonen) eingefroren, sei es vor einer Krebsbehandlung mit Risiko auf Sterilität oder bei verschiedenen nicht malignen Krankheiten, die die Fruchtbarkeit beeinträchtigen. Im Fall wo Eierstockgewebe eingefroren werden soll, besteht eine Zusammenarbeit mit der ULB Brüssel. Paare, die eigentlich keine Fertilitätsprobleme haben, doch Träger einer genetischen Krankheit sind, wenden sich auch an die Luxemburger Klinik.

Risikofaktoren für Unfruchtbarkeit

Es gibt eine Vielzahl von organischen, manchmal auch psychischen Ursachen, die zu einer Infertilität führen. Dr. Thierry Forges verweist auf die Risikofaktoren: Neben dem Alter der Frau – ab 37 nimmt, wie erwähnt, die Wahrscheinlichkeit einer erfolgreichen Schwangerschaft, mit oder ohne medizinische Hilfe deutlich ab – spielt die sexuelle Aktivität eine Rolle. Oft müsse man feststellen, dass Paare mit unerfülltem Kinderwunsch sexuelle Störungen aufweisen und deshalb nur (zu) selten Geschlechtsverkehr haben. Dabei seien diese Störungen manchmal die Ursache, meistens aber die Konsequenz der Infertilität bzw. ihrer Untersuchungen oder ihrer Behandlungen. Andere Risikofaktoren sind Übergewicht, Rauchen, Alkohol- und Drogenkonsum, Hitzebelastung bei Männern (z.B. durch heiße Bäder oder Sauna), berufliche Schadstoffbelastung durch Pestizide, Lösungsmittel, Schwermetalle oder endokrin schädigende Substanzen. Auch Medikamente wie Chemotherapeutika oder Behandlungen wie Radiotherapie können die Fruchtbarkeit zeitweilig, manchmal auch definitiv beeinträchtigen.

Reproduktionsmedizin mit den damit verbundenen assistierten Befruchtungsmethoden bilden ein weites und komplexes Feld, das Ärzte (Gynäkologe bzw. Urologe) und Patienten auf einem gemeinsamen Weg zur Erfüllung eines Kinderwunsches eng zusammenführt. Im Schnitt beträgt die Wartezeit bis zum ersten Termin für eine Kinderwunschsprechstunde ungefähr drei Monate. Danach hängt der weitere Verlauf von individuell unterschiedlichen Faktoren ab. Die kürzeste Zeit zwischen dem ersten Termin und dem Embryotransfer ist zwei bis drei Monate. Im Fall eines positiven Schwangerschaftstests dauert es im besten Fall noch acht Monate bis zur Geburt. Leider schließt eine in-vitro-Fertilisation eine Fehlgeburt nicht aus.

Insgesamt sei der Zeitaufwand eine der schwierigsten Hürden, die die Patienten in der Reproduktionsmedizin auf dem Weg zum erhofften Kind zu bewältigen hätten, betonen Dr. Caroline Schilling und Dr. Thierry Forges. Sie sind sich bewusst, dass für die Patientinnen und Paare, die schon so lange auf konkrete Hilfe warten mussten, jede Verzögerung zur Qual werden könne. Trotzdem bleibe es oberstes Ziel – und das müsse man sich immer vor Augen halten –, dass es in erster Linie darum gehe, „ein gesundes Kind zur Welt zu bringen und somit eine möglichst sichere Schwangerschaft zu gewährleisten“.

Nutrition : un produit – une recette

La Rhubarbe

Allié de notre santé

  • Pauvre en calories

La star de la saison printanière ne contient presque pas de graisse ou de sucre. Avec seulement 13 calories pour 100 grammes, la rhubarbe verte et acidulée fait partie des légumes les moins caloriques.

  • Régulatrice de tension artérielle

Les antioxydants présents dans la rhubarbe peuvent réduire la pression artérielle par inhibition d’une enzyme nommée angiotensine, qui est responsable de la constriction des parois musculaires des petites artères. Cette diminution du calibre des vaisseaux sanguins entraine une élévation de la tension artérielle.

  • Stimule la digestion

Dans la médecine traditionnelle chinoise, la rhubarbe était et reste utilisée comme laxatif doux et naturelle en cas de problèmes digestifs. C’est surtout la fibre alimentaire appelé pectine et l’acide malique, qui permettent à la rhubarbe de stimuler la digestion.

  • Riche en antioxydants

Les anthocyanes (colorants) responsables de la coloration rouge de certaines variétés font partie des substances végétales secondaires et ont de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé. Ces substances sont aussi connu sous le nom des  bioflavonoïdes, que l’on trouve dans les légumes et les fruits bleus, violets ou rouges. Ils font partie des antioxydants les plus puissants de la nature et protègent nos cellules contre le vieillissement, la dégénérescence et les maladies.

  • Pleine de minéraux

Des minéraux : la rhubarbe est riche en potassium, en calcium, en phosphore et en fer.

  • Source de vitamines

Des vitamines : vitamines B, C, E et K entrent aussi dans la composition de ce primeur santé. Cette singularité fait de la rhubarbe un aliment capable d’aider l’organisme à produire de l’énergie, à renforcer les os, les dents ou à lutter contre l’anémie tout en renforçant l’immunité.

Un goût acidulé inégalé !

L’origine de la rhubarbe se trouve au Tibet et en Mongolie et n’est arrivé en Europe qu’au 18e siècle. Autrefois utilisée comme plante médicinale chinoise, cette plante vivace au goût fruité et acidulé est aujourd’hui un véritable classique de la cuisine familiale.

Auteur : Cynthia Schweich, diététicienne aux Hôpitaux Robert Schuman

Souvent considérée à tort comme un fruit, la rhubarbe fait partie de la famille des renouées et donc – d’un point de vue botanique – des légumes. Seules ses tiges sont comestibles, ses feuilles contenant de l’acide oxalique, une substance toxique. Il existe plusieurs variétés de rhubarbe, mais la plus courante sur les étals reste la ‘Victoria’, caractérisée par sa couleur verte plus ou moins colorée de rouge violet. La rhubarbe pousse un peu partout dans les pays à zones tempérées septentrionales entre avril et juin.

La période de récolte de la rhubarbe se termine généralement fin juin. D’une part, les plantes ont besoin de temps pour se remettre de la récolte et, d’autre part, la teneur en acide oxalique des tiges augmente. Les concentrations d’acide oxalique sont certes sans danger pour la santé en cas de consommation modérée, mais elles nuisent au goût.

Conseils culinaires :

Au marché, choisissez des tiges fermes et cassantes, sans taches ni meurtrissures, de couleur rouge à rosé, nuancé de vert. Vous pourrez vérifier la fraîcheur de la rhubarbe à la sève qui s’écoule de la tige quand on la brise. Evitez les pétioles de taille imposante, qui risquent d’être plus fibreuses. Les tiges de rhubarbe peuvent se conserver quelques jours au frais, dans le bac à légumes du réfrigérateur. La rhubarbe se congèle également très bien, crue et coupée en morceaux.

Mythe ou réalité : Le rhubarbe – un aliment à manger en modération ?

Les aliments riches en acide oxalique, comme la rhubarbe, ont un effet négatif sur le métabolisme du calcium.  Un excès d’acide oxalique provoque une cristallisation, c’est-à-dire l’apparition de petits cristaux qui se regroupent, s’agglomèrent sous la forme de calculs pouvant chez certaines personnes, entraîner l’apparition d’une lithiase urinaire (calcul urinaire) à l’origine de colique néphrétique.

En pratique cela veut dire : A très haute dose (ingestion de 25g d’acide oxalique pour un adulte de 65kg), l’acide oxalique est très toxique voire mortel (par anurie causée par la formation de calculs : l’urine ne peut plus être excrétée). Il faut cependant environ 5kg de feuilles de rhubarbe pour atteindre la dose létale : pas de quoi se priver d’une compote de rhubarbe ou d’un plat d’épinard !

En cas de doute, éviter d’utiliser les feuilles et peler les tiges. Ces parties sont les plus riches en acide oxalique. La rhubarbe est plus digeste lorsqu’on la consomme avec des produits laitiers. Le calcium du lait lie une partie de l’acide oxalique, formant un composant que l’organisme ne peut pas assimiler. Les personnes en bonne santé, non sujettes aux calculs et ne souffrant pas de maladies chroniques peuvent tout à fait consommer en quantités raisonnables des aliments contenant de l’acide oxalique : leur organisme sera en mesure d’évacuer celui-ci sans dommage.

Recette : Salade de lentilles et fraise avec rhubarbe

Cette recette est facile à préparer et par sa fraicheur, idéale pour les premiers jours ensoleillés. Une portion ne contient environ que 400kcal par personne et est donc parfaite pour débuter en bonne forme dans la saison printanière.

Ingrédients pour 2 personnes:

  • 100 g de lentilles
  • 1 tige de rhubarbe jeune
  • 125 g Fraises
  • 75 g Pois gourmands
  • ½ c.à.s. Sirop d’érable
  • ½ c.à.s. Huile de sésame
  • 1 c.à.s. jus de citron
  • Sel et Poivre
  • Qqs feuilles de basilic
  • 50 g mozzarella

La préparation :

  • Faire cuire les lentilles dans de l’eau bouillante selon les instructions figurant sur l’emballage, jusqu’à ce que les lentilles soient cuites. Égoutter, mettre de côté et laisser refroidir
  • Laver la rhubarbe et les fraises, les nettoyer et les couper en tranches. Laver les pois mange-tout, les nettoyer et les couper en deux en morceau
  • Mélanger le sirop d’érable, l’huile de sésame, le jus de citron, le sel et le poivre. Laver le basilic, l’éponger et le hacher grossièrement
  • Mélanger tous les ingrédients avec la vinaigrette dans un grand bol, puis rajouter la mozzarella en dernier.

Focus Sport et santé

Aider Paul à survivre

Aider Paul à survivre lors des séances de formation de simulation est une tâche cruciale pour préparer efficacement les professionnels de santé à prendre en charge les bébés prématurés en cas d’urgence. Grâce à des mannequins de simulation ultra-réalistes comme Paul, les équipes médicales peuvent s’entraîner dans des conditions proches de la réalité, ce qui les rend mieux préparées à affronter les défis rencontrés lors de situations de détresse vitale.

La conception de Paul par la Start-up viennoise « SIMCharacters » est le fruit d’une expertise médicale et technologique avancée. Basé sur un bébé né à la 27e semaine de grossesse, Paul offre une reproduction fidèle des caractéristiques physiologiques et des besoins spécifiques des prématurés. Cette précision permet aux professionnels de santé de se familiariser avec les procédures et les interventions spécifiques nécessaires pour assurer la survie de ces bébés fragiles.

Lors des séances de formation, Paul devient le protagoniste central, offrant aux participants une immersion totale dans des scénarios de détresse vitale. Les formateurs peuvent observer les actions de l’équipe médicale grâce à des caméras positionnées stratégiquement, leur permettant d’évaluer les performances individuelles et collectives. Grâce à des commandes informatiques à distance, les formateurs peuvent également simuler des complications telles qu’une baisse de la saturation en oxygène ou une défaillance pulmonaire chez Paul, obligeant l’équipe à réagir rapidement et efficacement.

Au-delà de la dimension médicale, les séances de simulation avec Paul permettent également de mettre en lumière des aspects cruciaux tels que le travail d’équipe, la communication et le leadership. En confrontant les participants à des situations stressantes et complexes, ces séances renforcent leur capacité à collaborer efficacement et à prendre des décisions cruciales dans des conditions difficiles.

En fin de compte, l’utilisation de mannequins de simulation comme Paul dans les formations médicales représente un pas en avant significatif dans la préparation des professionnels de santé à intervenir lors de situations d’urgence impliquant des prématurés. En offrant un environnement d’apprentissage réaliste et interactif, Paul contribue à améliorer les compétences et la confiance des équipes médicales, garantissant ainsi des soins de qualité et des chances de survie accrues pour les bébés prématurés.

Toute notre offre en formations se trouve sur :www.widong.lu

Insuffisance rénale : choisir une alimentation adaptée

Lorsqu’une pathologie telle que l’insuffisance rénale survient, il peut être normal d’être anxieux et de se poser des questions sur l’avenir.

Afin de vivre cette situation le mieux possible, vous devez comprendre ce que l’insuffisance rénale signifie et ce qu’elle implique, notamment le traitement par dialyse. Vous devrez également revoir votre façon de manger et de boire, prendre les bons médicaments et avoir une activité physique adaptée.

C’est en comprenant l’insuffisance rénale et en appliquant les bonnes pratiques au quotidien que vous empêcherez la maladie de prendre le dessus sur votre vie.

Les connaissances médicales sur les maladies rénales et leurs traitements progressent sans cesse. Les chercheurs s’efforcent constamment d’améliorer la qualité de vie des patients en insuffisance rénale.

Même si c’est bien vous qui êtes acteur de votre santé, vous êtes entouré de personnes qui sont là pour vous soutenir : votre famille mais également les médecins, le personnel infirmier, les psychologues, les assistants sociaux et les diététiciens.

Adapter son alimentation lorsque l’on présente une insuffisance rénale peut vous permettre de :

  • Conserver votre capital santé
  • Remplacer les substances qui sont perdues lors de la dialyse
  • Garder un bon état nutritionnel en couvrant vos besoins (pyramide alimentaire)
  • Limiter l’accumulation de substances, de déchets
  • Stabiliser le poids
  • Eviter des complications comme la surcharge pondérale
  • Chaque patient est différent et que l’alimentation demeure propre à chacun selon ses goûts et ses affinités.

Sport et grossesse sont-ils compatibles ?

Pratiquer une activité physique dans la vie de tous les jours est bon pour la santé, y compris durant la grossesse.

Il y a 4 activités en particulier qui sont recommandées

Tout d’abord la marche, elle peut être pratiquée partout et sans équipement ce qui va apporter une meilleure oxygénation chez le femme enceinte et le fœtus.

Il y a notamment la natation qui, tout comme la marche peut être pratiquée jusqu’à termes. Cependant il est contre indiqué de sauter, de plonger, de pratiquer l’apnée ou le virage culbute.

L’aquagym prénatale est idéale pour les femmes appréciant le contact de l’eau et les séances en groupe, elle va permettre de maintenir une bonne souplesse des muscles.

Enfin le yoga prénatal, il améliore la souplesse et permet de conserver la force ainsi que la contractilité des muscles.

En revanche il faut éviter de pratiquer toutes les activités sportives a risques de chutes, les sports dits de combat, les sports aquatiques, les sports à risque de collision ainsi que la plongée sous-marine qui est interdite.

Medical news

La biopsie transpérinéale

Le cancer de la prostate reste la tumeur la plus fréquente chez l’homme, en termes de  en terme de mortalité la troisième place. Pour le Luxembourg ceci représente environ 350 nouveaux cas par an et 50 morts par an. Un dépistage efficace dans lequel le PSA occupe une place centrale est crucial pour détecter précocement des tumeurs significatives. L’IRM dont la performance n’a cessé d’augmenter ne suffit pas à faire le diagnostic de prostate. La biopsie de prostate reste le seul moyen de mettre en évidence une tumeur. Ainsi environ 750-800 biopsies sont effectuées annuellement au Luxembourg. Celles-ci s’effectuent par voie transrectale avec un risque d’infection, le rectum étant impossible à stériliser, afin de limiter ce risque une prise d’antibiotiques est nécessaire lors du geste.
Devant la croissance des résistances aux antibiotiques par l’utilisation fréquente de ceux-ci, les recommandations internationales poussent vers l’utilisation de la voie transpérinéale (peau entre anus et scrotum) qui ne présente pas de risque d’infection.

Afin de répondre à ces recommandations les Hôpitaux Robert Schuman vont acquérir un système permettant d’effectuer les biopsies de prostate par voie transpérinéale avec la possibilité de réaliser une fusion d’images rendant les biopsies plus précises.

Das „Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionelle (INCCI) » ist jetzt akademisches Lehrkrankenhaus der Universität Heidelberg

Forschung und Lehre sind originäre Aufgaben von Universitäten, in Universitätskrankenhäusern
kommt die Krankenversorgung mit hinzu. Ebenfalls qualifizieren sich moderne, nicht-universitäre
Kliniken durch Forschung und Lehre, weil es sich gezeigt hat, dass die Analyse der eigenen Ergebnisse
im Kontext der Wissenschaft und die Weitergabe des Wissens an die Ärzte in der Ausbildung die
Qualität der Patientenversorgung erhöht.
Das INCCI, das schon seit seiner Gründung Forschung und Lehre auf der Basis der Eigeninitiativen der
praktizierenden Ärzte betreibt, hat jetzt den Status des akademischen Lehrkrankenhauses der
medizinischen Fakultät der Universität Heidelberg erhalten. Dies bedeutet, dass die Lehre am INCCI
nach den hohen Standards der Universität Heidelberg strukturiert und auch supervisiert wird, und
gemeinsame Forschungsprojekte durch die enge Verknüpfung leichter realisierbar sind.

HRS : Le service de kinésithérapie se dote d’une nouvelle machine de rééducation

Livrée et installée le 08 février 2024 au service de kinésithérapie Kirchberg, la machine Kineo, conçue par Globus Corporation, vient compléter les outils de rééducation. Par sa technologie de pointe elle  offre une polyvalence exceptionnelle, permettant une large variété d’exercices pour travailler tous les groupes musculaires. Elle se distingue par sa capacité à fournir une résistance variable et précise tout au long de chaque mouvement, offrant ainsi un entraînement plus efficace et sûr. Son système intelligent s’adapte en temps réel à la force de l’utilisateur, assurant un défi optimal à chaque instant. Grâce à l’interface intuitive, le kinésithérapeute peut adapter précisément la résistance et les paramètres d’entraînement, offrant ainsi des séances sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque utilisateur.  Une reprise anticipée d’un travail de musculation en respect des consignes de rééducation du médecin est aussi facilité par ces nombreux possibilités.

La diversité des exercices proposés par la Kineo Pulley en fait un outil adapté à une grande variété de pathologies, qu’il s’agisse de rééducation post-opératoire, de traitement des troubles musculo-squelettiques, d’un entraînement musculaire en réadaptation cardiaque ou de renforcement musculaire spécifique. En plus des programmes d’entraînement, des fonctionnalités de tests sophistiqués, permettent au kinésithérapeute d’évaluer la force musculaire et la performance globale du patient de façon objective. Ces tests fournissent des données précieuses pour personnaliser davantage le programme d’entraînement et mesurer les progrès du patient.

ZithaKlinik : Bewährte Anlaufstelle für Notfälle im Garer Quartier

Die regionale Poliklinik für den Zentrum ist wochentags von 8 bis 17 Uhr für Patienten  geöffnet

Die Poliklinik in der ZithaKlinik ist seit Jahrzehnten eine wichtige Anlaufstelle für medizinische Notfälle. Dies unabhängig davon, dass seit 2016 nur noch zwei Krankenhäuser (Kirchberg und CHL) in der Region Zentrum den 24/7-Notdienst absichern und Samu-Patienten behandeln.

Zurück zur Zitha-Poliklinik, die wochentags zwischen 8 und 15 Uhr geöffnet für Patienten ab 15 Jahren ist. Wie Dr. Fabienne Koerperich, Referenzärztin der HRS-Notaufnahme erklärt, wird mit der Poliklinik im Bahnhofsviertel konsequent auf Proximität gesetzt. Das sei jeher ein wichtiger Ansatz. Hinzu komme die Interaktion mit Allgemeinmedizinern und den zahlreichen Fachärzten vor Ort. „Das ist ganz klar im Interesse der Patienten, die wir betreuen. Falls dies notwendig ist, können sie unmittelbar an Spezialisten überstellt werden, mit denen wir eng zusammenarbeiten.  Das ist auch für die weitere Behandlung nach dem Notfall ein wichtiger Aspekt“, so die Fachärztin.

Insgesamt kümmern sich bei den „Hôpitaux Robert Schuman“ 16 Notfallärzte und 54 Pflegekräfte um Notfälle. „Unser multidisziplinäres  Team ist auf zwei Standorten aktiv. Es gelten überall  dieselben Protokolle und Standards“, so Sandra Lopes, die Pflegeverantwortliche  der HRS für den Bereich Notaufnahme, verbunden mit dem Hinweis, dass auch auf dem Standort „Gare“ sämtliche Einrichtungen vorhanden sind, die für Notfallmedizin gebraucht werden (Röntgen, Labor usw.).

Was die Kapazitäten der Zitha-Poliklinik angeht, so werden dort über 50 Patienten pro Tag behandelt. Für psychiatrische Notfälle sowie Patienten, die via Notdienstambulanzen hospitalisiert werden, ist die „Proximitéits-Urgence“ nicht ausgelegt.

Wie im Regierungsprogramm festgehalten wurde, dürften die regionalen Polikliniken in Zukunft an Bedeutung gewinnen. „Die Regierung wird die Kapazitäten der regionalen Polikliniken in Wiltz, Niederkorn, Düdelingen und in Luxemburg-Stadt (ZithaKlinik) ausbauen. Nach einer detaillierten Analyse werden die Notfallabteilungen der Krankenhäuser überprüft und an den tatsächlichen Bedarf angepasst“, heißt es im Programm von CSV und DP.

Wie im Regierungsprogramm festgehalten, dürften die regionalen Polikliniken – wie die Zitha-Notaufnahme – in Zukunft an Bedeutung gewinnen.

Calendrier

Avril

  • 04/04 : D’Ligue : groupe de parole « Parlons-en (Troubles de l’humeur) : tous les premiers jeudi du mois de 18h à 19h30. Pour plus d’informations : www.llhm.lu. Ce groupe est destiné aux proches de personnes atteintes de bipolarité ou autres troubles de l’humeur.
  • 17/04 : Kaffee Klatsch HRS : « La transplantation ». Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu
  • 19/04 : D’Ligue : groupe de parole « Parlons-en (Psychose) : tous les 3ème vendredi du mois de 18h à 19h30.
  • 26-27/04 : Congrès de la chirurgie de la main au Médical Training Center. Lieu : Hôpital Kirchberg (Hôpitaux Robert Schuman). Pour plus d’informations : www.llhm.lu. Ce groupe est destiné aux proches de personnes atteintes de psychose.

Mai

  •  06/05 : Erliefnismobil : une aventure éducative et ludique sur le thème de la vue. Lundi 6 mai 2024 (11h30 à 17h00) – Parvis de l’Hôpital Kirchberg (9, rue Edward Steichen L-2540 Luxembourg). Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu, rubrique « Actualités ».

Juin

  •  03/06 : Groupe de parole : « Diabète et vie de tous les jours », 17h-19h, animé par Dr Dumitrescu et une infirmière de la Clinique du Diabète. Informations et inscriptions : www.hopitauxschuman.lu